Salut à vous Philippe Jaffeux,

 

 

 

Les archives de notre correspondance apparaissent maintenant à la fois visibles et lisibles sur mon site internet. 

 

 

 

 

 

 

                                                                                             A Bientôt              Boris Wolowiec

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour Boris Wolowiec,
 
Je me mettrai à mon tour cette correspondance sur mon site la semaine prochaine.
C'est le fond bleu de votre site (Klein , semble-t-il ) qui me plait le plus.
 
A bientôt, 


Philippe Jaffeux

 

 

 

 

 

 

 

 

Salut à vous Philippe Jaffeux,

 

 

 

J’ai en effet utilisé le bleu, le bleu du ciel, afin d’accomplir la distinction entre le vide de diffusion de l’ordinateur et l’espace d’inscription du papier. A la surface de l’ordinateur, les lettres n’apparaissent pas gravées à l’intérieur de la blancheur du papier. A la surface de l’ordinateur, les lettres lévitent plutôt comme les étoiles à la surface du ciel. Utiliser le bleu c’est ainsi une manière d’indiquer que les phrases de lettres qui évoluent à la surface de l’ordinateur scintillent comme des satellites, les satellites qui sait de l’ainsi. 

 

 

Utiliser le bleu du ciel, cependant quel orgueil. J’ai appris à ce propos que le prochain film de J. L Godard s’appellera La Tentation du Bleu. C’est un beau titre je trouve.

 

 

La nuit dernière après avoir fini de disposer les archives de notre correspondance sur mon site, j’ai vu en rêve d’innombrables animaux, des zèbres et des antilopes surtout, marcher comme des funambules sur des fils électriques de pylônes à haute tension. (C’était une sorte de vision à la fois élégante et burlesque semblable à celles des films de Tim Burton.) Et à l’instant où j’écris ces mots, j’entends le bizarre souffle d’hélium d’une montgolfière mugir au-dessus de la maison. 

 

 

 

 

Post-scriptum.

 

 

Je vous envoie des notes à propos de l’électricité un jour prochain. 

 

 

 

 

 

 

                                                                                             A Bientôt              Boris Wolowiec