Microscope-Télescope

 

 

 

 

 

 

 

Lichtenberg regarde l’horizon au microscope et le grain de poussière au télescope.

 

 

 

Lichtenberg utilise le ciel. Lichtenberg utilise le ciel comme microscope. Lichtenberg utilise le ciel comme microscope et la terre comme télescope.

 

 

 

Lichtenberg sait comment allier les microscopes aux sentiments et allier les télescopes aux intuitions.

 

 

 

 

 

Lichtenberg effile les contes de fées avec un microscope. Lichtenberg affûte les contes de fées avec un microscope.

 

 

 

Lichtenberg utilise la difformité de sa silhouette comme un instrument d’optique. Le jour Lichtenberg utilise son handicap comme microscope et la nuit comme télescope.

 

 

 

« L’astronome sait si la lune est habitée à peu près avec la même certitude qu’il sait qui est son père, mais jamais avec celle par laquelle il sait qui est sa mère. »

 

Le jour, Lichtenberg utilise sa mère comme télescope pour contempler le ciel et son père comme microscope pour contempler le centre de la terre. La nuit Lichtenberg utilise son père comme télescope  pour contempler le ciel et sa mère comme microscope pour contempler le centre de la terre.

 

 

 

 

 

Lichtenberg observe le microscope par le trou de l’aiguille.

 

 

 

Lichtenberg examine la lentille du microscope à travers le trou de la serrure et la lentille du télescope à l’intérieur du trou de la clef.

 

 

 

Lichtenberg écoute le rossignol chanter par le trou de serrure du microscope. Lichtenberg écoute l’ange se taire par le trou de serrure du microscope.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Microbes

 

 

 

 

 

 

 

Lichtenberg est le magicien des bactéries. Lichtenberg est le magicien dilettante des bactéries.

 

 

 

Lichtenberg étudie la gnose des bactéries.

 

 

 

Lichtenberg baptise les bactéries. Lichtenberg baptise les bactéries avec un paratonnerre. Lichtenberg baptise les bactéries avec un piédestal, avec un alambic, avec le piédestal d’un alambic.

 

 

 

Lichtenberg dissèque l’orchestre des bactéries avec un baromètre. Lichtenberg dissèque l’orchestre des bactéries avec un thermomètre.

 

 

 

 

 

Lichtenberg rédige l’almanach des microbes et le calendrier des bactéries.

 

 

 

Lichtenberg étudie les langues mortes des microbes et les langues étrangères des bactéries.

 

 

 

Lichtenberg console les microbes. Lichtenberg console l‘homme du point de vue du microbe  et le microscope du point de vue de l’homme. Lichtenberg console l’homme avec la constellation de ses éternuements.

 

 

 

Lichtenberg ligote les microbes avec des logarithmes, avec des logarithmes d’éternuements.

 

 

 

Lichtenberg diagnostique des couronnes de microbes. Lichtenberg diagnostique des diadèmes d’épidémie.

 

 

 

 

 

Lichtenberg joue à cache-cache avec l’épidémie de sa santé. Lichtenberg joue à colin-maillard avec l’épidémie de sa santé.

 

 

 

Lichtenberg garde la chambre comme le geôlier de la santé. Lichtenberg garde la chambre de ses rêves comme le geôlier de l’épidémie de sa santé.

 

 

 

Lichtenberg bagatellise les miracles de la santé. Lichtenberg bagatellise la Tour de Babel de la santé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Eternuement

 

 

 

 

 

 

 

« L’éternuement est un acte d’où peuvent surgir de graves malaises comme la surdité, la cécité, les varices et même la mort. C’est pourquoi l’on dit « Santé ! » c’est-à-dire « Dieu veuille que tu n’aies aucun mal ».

 

Lichtenberg lime les éternuements. Lichtenberg lime le squelette d’étincelles des éternuements. Lichtenberg éternue des labyrinthes d’étincelles. Lichtenberg éternue les labyrinthes d’étincelles de l’éternité.

 

 

 

« C’est une question de savoir si l’homme n’est pas plus porté à éternuer qu’à pleurer. »

 

Lichtenberg enterre des éblouissements. Lichtenberg enterre des éternuements d’éblouissements. Lichtenberg enterre des éternuements d’éblouissements à l’intérieur de tombeaux de sourires, à l’intérieur de boites à lettres de sourires, à l’intérieur de tombeaux-boites à lettres de sourires.

 

 

 

Lichtenberg éternue des sourires. Lichtenberg éternue des labyrinthes de sourires. Lichtenberg  éternue les labyrinthes de sourires de l’éblouissement.

 

 

 

Lichtenberg éternue le labyrinthe de ses rêves avec le sourire de sa lucidité. Lichtenberg  éternue le labyrinthe de sa lucidité avec le sourire de ses rêves.

 

 

 

 

 

Lichtenberg essaie de décanter l’électricité de ses éternuements. Lichtenberg essaie de décanter l’électricité de son ombre, l’électricité d’éternuements de son ombre. Lichtenberg  essaie de décanter l’électricité d’éternuements de son ombre à brûle-pourpoint.

 

 

 

Lichtenberg emploie l’hypocondrie comme paratonnerre de la pensée. Lichtenberg utilise le paratonnerre comme potence de l’éternuement. L’ombre de Lichtenberg joue au bilboquet avec la potence de l’éternuement.

 

 

 

 

 

« Il ne pouvait observer aucune étoile qui se trouvât à plus de 45°sans éternuer. »

 

Lichtenberg détermine les règles de grammaire des étoiles avec ses éternuements.

 

 

 

Lichtenberg construit des labyrinthes d’étincelles avec le fil de ses éternuements.

 

 

 

Lichtenberg utilise l’horloge des éternuements comme boussole de son ombre. Lichtenberg utilise l’horloge de son ombre comme boussole de ses éternuements. 

 

 

 

Lichtenberg écrit comme le bibliothécaire de ses éternuements. Lichtenberg écrit comme le bibliothécaire de sa chance, le bibliothécaire des éternuements de sa chance.

 

 

 

 

 

Lichtenberg aiguise des bagatelles. Lichtenberg aiguise un labyrinthe de bagatelles. Lichtenberg aiguise des éternuements. Lichtenberg aiguise un labyrinthe d’éternuements. Lichtenberg aiguise les éternuements comme un labyrinthe de bagatelles. Lichtenberg aiguise les bagatelles comme un labyrinthe d’éternuements.

 

 

 

Lichtenberg aiguise des bagatelles de jugements. Lichtenberg aiguise des bagatelles de jugements comme un labyrinthe d’éternuements. Lichtenberg aiguise un labyrinthe de jugements comme des bagatelles d’éternuements. Lichtenberg aiguise un labyrinthe de bagatelles comme des éternuements de jugements. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sourire

 

 

 

 

 

 

 

Lichtenberg a un sourire bisexuel.

 

 

 

Lichtenberg joue aux dominos avec les sourires de ses rêves.

 

 

 

Lichtenberg utilise les sourires de son ombre comme boussoles de ses hurlements. Lichtenberg utilise les hurlements de son ombre comme boussoles de son sourire.

 

 

 

 

 

Lichtenberg détaille les ailes des anges avec l’éternuement de son sourire. Lichtenberg étudie les ailes des anges avec l’éternuement de son sourire.

 

 

 

Lichtenberg magnétise ses larmes avec son sourire. Lichtenberg électrise ses larmes avec son sourire. Lichtenberg électrocute ses larmes avec son sourire.

 

 

 

Lichtenberg examine les éclairs de son ombre depuis la montgolfière de son sourire.

 

 

 

 

 

Lichtenberg plaisante uniquement au sommet des échelles. Lichtenberg plaisante uniquement au sommet des échelles de son ombre.

 

 

 

Lichtenberg se pend parfois à la bouche de sa parole. Le rire de Lichtenberg se pend parfois à la bouche de sa parole. Lichtenberg rit comme un pendu et pleure comme un bossu. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Feu d’Artifice

 

 

 

 

 

 

 

Lichtenberg utilise les feux d’artifice comme béquilles de ses éternuements. Lichtenberg utilise les feux d’artifice de son ombre comme béquilles de sa lucidité, comme béquilles d’éternuements de sa lucidité. Lichtenberg utilise les feux d’artifice de son ombre comme béquilles de lucidité de ses sentiments.

 

 

 

Lichtenberg accomplit des feux d’artifice d’infirmité. Lichtenberg accouple des feux d’artifice avec des infirmités. Lichtenberg accouple les feux d’artifices de la terre avec les infirmités du ciel. Lichtenberg accouple les infirmités du feu avec les enfants du ciel. Lichtenberg accouple les enfants du feu avec les infirmités du ciel.

 

 

 

 

 

Lichtenberg apostrophe la boussole du sablier avec les paupières du feu d’artifice. Lichtenberg apostrophe les paupières du sablier avec la boussole du feu d’artifice.

 

 

 

Lichtenberg ausculte le feu d’artifice à l’intérieur du grain de café.

 

 

 

Lichtenberg tire des feux d’artifice au-dessus des cimetières. Lichtenberg improvise des feux d’artifice à la cime des cimetières.

 

 

 

 

 

Lichtenberg torée le feu avec la toile d’araignée de ses nerfs.

 

 

 

Lichtenberg flotte comme un bouchon de liège à la surface du feu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Soleil

 

 

 

 

 

 

 

« Cela est aussi naturel à l’homme que la pensée ou que lancer des boules de neige. »

 

Lichtenberg lance des boules de neige au visage du soleil.

 

 

 

Lichtenberg élabore des bonhommes de soleil et s’éclaire avec des flocons de neige. Lichtenberg façonne des bonhommes de soleil et s’éclaire avec des flocons de neige.

 

 

 

 

 

Lichtenberg cherche l’ombre du soleil.

 

 

 

Lichtenberg décalque l’ombre du soleil. Lichtenberg décalque l’ombre du soleil avec la parole de son crayon.

 

 

 

Lichtenberg utilise les rayons du soleil comme étagères de bibliothèques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Electricité

 

 

 

 

 

 

 

Lichtenberg électrocute les groseilles. Lichtenberg électrocute des groseilles d’âme.

 

 

 

Lichtenberg cueille les groseilles à l’intérieur du cratère des volcans. Lichtenberg cueille les groseilles sur la lune. Lichtenberg cueille les groseilles à l’intérieur des cratères de volcans lunaires.

 

 

 

 

 

Lichtenberg écrit comme l’archéologue de l’électricité. Lichtenberg écrit comme l’archéologue des étincelles. Lichtenberg écrit comme l’archéologue des étincelles de la déraison.

 

 

 

Lichtenberg électrocute le calendrier à reculons. Lichtenberg électrocute le travail à reculons. Lichtenberg électrocute le cerveau à reculons, le travail du cerveau à reculons.

 

 

 

Lichtenberg électrocute les hiéroglyphes. Lichtenberg électrocute les hiéroglyphes avec les microscopes. Lichtenberg électrocute les hiéroglyphes avec les sourires des microscopes. Lichtenberg électrocute la constellation des hiéroglyphes avec l’humour des microscopes.

 

 

 

Lichtenberg ausculte des miettes de pain avec un paratonnerre, avec un paratonnerre d’électrocution, avec le paratonnerre de ses éternuements, avec un paratonnerre d’électrocution éternuée.

 

 

 

Lichtenberg décante l’électricité. Lichtenberg essaie de décanter l’électricité à brûle-pourpoint.

 

 

 

Lichtenberg télégraphie des étincelles. Lichtenberg télégraphie des étincelles avec les arguments de son ombre. Lichtenberg télégraphie des étincelles avec les facéties de son ombre.

 

 

 

Lichtenberg électrifie les trèfles à quatre feuilles. Lichtenberg électrifie les trèfles à quatre feuilles avec le sourire de son ombre.

 

 

 

 

 

Lichtenberg batifole parmi les éclairs.

 

 

 

Lichtenberg électrocute la bosse du bon sens.

 

 

 

Lichtenberg écrit comme le non-physionomiste des éclairs. Lichtenberg écrit le non-physionomiste des atomes et des éclairs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cerveau

 

 

 

 

 

 

 

Lichtenberg entaille le cerveau avec une lime d’étincelles. Lichtenberg entaille le cerveau avec des délectations d’étincelles, avec des délicatesses d’étincelles, des délicatesses délicieuses d’étincelles, des délicatesses délictueuses d’étincelles.

 

 

 

Lichtenberg joue aux échecs avec l’arlequin de son cerveau. Lichtenberg joue aux échecs avec l’ombre de son cerveau, avec l’arlequin d’ombre de son cerveau. Le cœur de Lichtenberg joue aux échecs avec l’arlequin d’ombre de son cerveau. Le cerveau de Lichtenberg joue aux échecs avec l’arlequin d’ombre de son cœur.

 

 

 

 

 

Lichtenberg électrocute son ombre avec l’ambre de son cerveau. Lichtenberg électrocute l’aimant de son ombre avec l’ambre de son cerveau.

 

 

 

Lichtenberg allume une loterie de bulles au cœur du cerveau. Lichtenberg allume une loterie de bulles à la fois étonnantes et étonnés au cœur du cerveau.

 

 

 

Lichtenberg ensemence le labyrinthe du cerveau avec la chance de l’électricité.

 

 

 

Lichtenberg examine son cerveau dans le miroir de la machine à vapeur. Lichtenberg examine le fonctionnement de son cerveau dans le miroir de la machine à vapeur.

 

 

 

 

 

Lichtenberg flâne à l’intérieur du labyrinthe de broderies de sa tête.

 

 

 

Lichtenberg se promène parmi l’imbroglio de télescopes de sa tête. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bosse

 

 

 

 

 

 

 

Lichtenberg révèle l’échine mentale du désert. Lichtenberg révèle l’échine mentale de la poussière.

 

 

 

Lichtenberg révèle l’échine mentale de la chance. Lichtenberg révèle l’échine mentale de l’absurdité. Lichtenberg révèle l’échine mentale de la sagesse, l’échine mentale de la chance sage.

 

 

 

Lichtenberg révèle l’échine de la lumière. Lichtenberg révèle l’échine de la lumière comme ange de la chance. Lichtenberg révèle l’échine de la lumière comme ange bossu, comme ange de la chance bossue.

 

 

 

 

 

Lichtenberg a des montagnes de lumière plein les poches. Lichtenberg fait apparaitre et disparaitre des montagnes de lumière dans sa poche, dans sa bosse, dans la poche de sa bosse, dans la poche de prestidigitateur de sa bosse. Lichtenberg fait apparaitre et disparaitre des montagnes de lumière dans son cerveau, comme si son cerveau était la poche de prestidigitation de son chapeau.

 

 

 

Lichtenberg a des météores plein sa bosse. Lichtenberg a des aérolithes plein sa bosse. Lichtenberg a des aérolithes d’éblouissements plein sa bosse, des aérolithes d’éternuements, des aérolithes d’éblouissements éternués plein sa bosse.

 

 

 

Lichtenberg a des montagnes d’allumettes à l’intérieur de sa bosse. Lichtenberg a des montagnes d’allumettes angéliques, des montagnes d’allumettes aléatoires angéliques à l’intérieur de sa bosse.

 

 

 

 

 

Lichtenberg se lèche la bosse avec son oreille. Lichtenberg se lèche la bosse avec le chant de son oreille.

 

 

 

La bosse de Lichtenberg lèche son ombre. La bosse de Lichtenberg lèche la glace sans tain de son ombre.

 

 

 

Lichtenberg délie la langue de ses oreilles. Lichtenberg délie la langue de ses oreilles à l’intérieur de l’ombre de sa bosse, à l’intérieur de l’ombre d’ailes raturées de sa bosse.

 

 

 

Lichtenberg a des ratures d’anges plein sa bosse. Lichtenberg a des ailes d’anges raturées plein sa bosse, des ailes d’anges biffées plein sa bosse.

 

 

 

La lucidité de Lichtenberg délie la langue irrationnelle de son ombre, la langue d’oreilles de son ombre, la langue d’oreilles irrationnelles de son ombre à l’intérieur des éternuements de sa bosse, à l’intérieur des ailes de sa bosse, à l’intérieur des éternuements d’ailes de sa bosse.

 

 

 

 

 

Lichtenberg a des antennes plein sa bosse. Lichtenberg a des antennes télépathiques plein sa bosse.

 

 

 

Lichtenberg observe le fonctionnement de la serrure à travers le trou de sa bosse. Lichtenberg observe les articulations de la serrure à travers le trou de sa bosse. Lichtenberg observe les articulations de lumière de la serrure à travers le trou d’ombre de sa bosse.

 

 

 

Lichtenberg utilise la quenouille de sa bosse pour embobiner le fil d’Ariane de son ombre.

 

 

 

 

 

Lichtenberg travestit sa bosse avec son ombre. Lichtenberg hermaphrodise sa bosse avec son ombre.

 

 

 

Lichtenberg tamise les visions de sa bosse avec les sentiments de son ombre. Lichtenberg tamise les sentiments de sa bosse avec les visions de son ombre.

 

 

 

 

 

« La mort avec son pied-bot. »

 

La bosse de Lichtenberg est une manière d’emporter le pied-bot de la mort par-dessus la jambe, de prendre la mort avec son pied-bot par-dessus la jambe à son cou.

 

 

 

Lichtenberg sait que sa bosse est le demi-frère de son double. Lichtenberg sait que sa bosse est le demi-frère orphelin de son ombre. Lichtenberg sait que sa bosse est le demi-frère orphelin du dédoublement de son ombre.

 

 

 

Lichtenberg court-circuite l’ombre de sa chance. Lichtenberg court-circuite les ailes de sa bosse. Lichtenberg court-circuite  les ailes de sa bosse avec l’ombre de sa chance et l’ombre et sa chance avec les ailes de sa bosse.

 

 

 

Lichtenberg entend les ailes d’anges de sa bosse bourdonner comme un essaim de mouches. Lichtenberg entend les ailes d’anges de sa bosse bourdonner comme une délibération de mouches. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Anges

 

 

 

 

 

 

 

« Il aurait pu faire quelque chose de ses idées, si un ange les lui avait rassemblées. »

 

Lichtenberg détecte des triangles d’anges. Lichtenberg détecte les triangles du bruit. Lichtenberg détecte les triangles d’anges du bruit. Lichtenberg détecte les triangles de regards du bruit, les triangles de regards angéliques du bruit.

 

 

 

Lichtenberg détecte les triangles de la vieillesse. Lichtenberg détecte les triangles du hasard. Lichtenberg détecte les triangles de vieillesse du hasard. Lichtenberg détecte les triangles de la vertu, les triangles de vieillesse de la vertu, les triangles de vieillesse du hasard vertueux.

 

 

 

 

 

« Si un jour un ange nous parlait de sa philosophie, il m’est avis que de fort nombreux passages sonneraient un peu comme : 2 fois 2 font 13. »

 

Lichtenberg rédige des bulletins pour les anges. Lichtenberg rédige des bulletins de rationalité absurde pour les anges. Lichtenberg rédige des libelles de rationalité absurde pour les anges, des libelles de libertinage austère pour les anges.

 

 

 

Lichtenberg divertit Dieu. Lichtenberg attèle des anges à des éternuements. Lichtenberg divertit Dieu en attelant des anges à des éternuements.

 

 

 

Lichtenberg timbre les ailes des anges avec l’argent de la raison. Lichtenberg timbre l’argent des anges avec les ailes de la raison. Lichtenberg timbre la raison des anges avec les ailes de l’argent.

 

 

 

 

 

L oscille entre les ailes d’anges et les aiguilles d’horloge. Lichtenberg tricote des ailes d’anges avec des aiguilles d’horloges. L attise des aiguilles d’anges avec des ailes d’horloges.

 

 

 

Lichtenberg coiffe les ailes des anges avec les têtes des pendus.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Géométrie

 

 

 

 

 

 

 

« J’ai connu quelqu’un qui se représentait les jours de la semaine avec des figures particulières, parmi lesquelles celle du mercredi qu’il dessina sur une table. »

 

Selon Lichtenberg il y a des relations géométriques entre les hommes et des relations humaines entre les figures de géométrie.

 

 

 

 

 

« J’ai remarqué que les personnes dont le visage dénotait un certain manque de symétrie étaient souvent les têtes les mieux faites. »

 

Lichtenberg asymétrise la ligne droite. Lichtenberg asymétrise la ligne droite avec la chimie de ses rêves.

 

 

 

Lichtenberg asymétrise la ligne droite avec la limaille de l’herbe. Lichtenberg asymétrise la ligne droite du cerveau avec la limaille de l’herbe.

 

 

 

 

 

Lichtenberg retire ses gants avec des triangles. Lichtenberg retire ses gants avec des triangles d’ailes. Lichtenberg retire ses gants avec des triangles isocèles, avec des triangles équilatéraux ou isocèles au choix.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nombres

 

 

 

 

 

Lichtenberg détermine le calcul infinitésimal des hosties.

 

 

 

Lichtenberg utilise le calcul infinitésimal pour enfiler la camisole de force des prophéties.

 

 

 

Lichtenberg fait infuser les nombres premiers à l‘intérieur de la clepsydre de la promenade. Lichtenberg fait infuser les pirouettes des nombres premiers à l’intérieur de la clepsydre de la promenade.

 

 

 

Lichtenberg ôte la chemise du calcul infinitésimal. Lichtenberg ôte la chemise du calcul infinitésimal avec la potence de l’allusion.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Argent

 

 

 

 

 

 

 

Lichtenberg sait qu’il est parfaitement futile d’imprimer des faux-billets sur du papier-buvard.

 

 

 

Lichtenberg délie comme défie les yeux de l’argent. Lichtenberg délie comme défie les regards de l’argent.

 

 

 

La dépense raisonnable de Lichtenberg ne consiste pas à jeter de l’argent par les fenêtres. La dépense raisonnable de Lichtenberg consiste à former des fenêtres avec des austérités d’argent. La dépense raisonnable de Lichtenberg consiste à former des fenêtres avec le libertinage d’austérité de l’argent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Miroir

 

 

 

 

 

 

 

Lichtenberg feuillette les miroirs. Lichtenberg feuillette les miroirs et examine son visage sur la page blanche.

 

 

 

Lichtenberg regarde son visage dans le miroir à travers le trou de serrure du sablier.