Pied

 

 

 

 

 

 

 

Le pied multiplie l’ici bas.

 

 

 

Le pied imprime le presque. Le pied imprime la préhistoire du presque.

 

 

 

Le pied piste le et. Le pied piste le et je suis. Le pied piste le et je suis et.

 

 

 

 

 

Le pied pèche la poussière.

 

 

 

Le pied chatouille le chemin.

 

 

 

Le pied chatouille le pacte du chemin.

 

 

 

Le pied pèche chatouille l’épidémie du chemin.

 

 

 

 

 

Le pied plante le sol.

 

 

 

Le pied plante l’allure du sol.

 

 

 

Le pied plante le partage du sol.

 

 

 

Le pied pose le pourquoi de la terre.

 

 

 

Le pied parle l’impact de la terre.

 

 

 

Le pied cheville la parole à l’impact de la terre.

 

 

 

 

 

Le pied charpente le savon.

 

 

 

Le pied savonne le volcan.

 

 

 

Le pied est le poisson de l’humus.

 

 

 

Le pied est la racine du volcan.

 

 

 

Le pied est le point virgule des parages.

 

 

 

 

 

Le pied approche la pesanteur.

 

 

 

Le pied ponctue la transhumance.

 

 

 

Le pied puise les pétillements de l’appui.

 

 

 

Le pied piste l’appareillage de l’aplomb.

 

 

 

Le pied change l’aplomb en os.

 

 

 

 

 

Le pied pose les caprices du problème.

 

 

 

Le pied pommade les racines du parmi.

 

 

 

Le pied ogive les racines de l’impulsion.

 

 

 

Le pied propulse les caprices du repos parmi et.

 

 

 

 

 

Le pied utilise l’utopie.

 

 

 

Le pied palpe la spirale de la patience.

 

 

 

Le pied propose la spirale du plâtre.

 

 

 

Le pied utilise le plâtre de l’utopie.

 

 

 

 

 

Le pied pédale le dédale.

 

 

 

Le pied rencontre les pyramides de l’herbe.

 

 

 

Le pied hypothétise le puzzle des chaises.

 

 

 

Le pied impulse le désespoir des mains.

 

 

 

Le pied enracine la mappemonde de l’érosion.

 

 

 

 

 

Le pied développe la gravure.

 

 

 

Le pied pense la disparition de l’ombre. Le pied pense l’érosion de l’ombre.

 

 

 

Le pied développe l’apogée de l’ombre parmi l’ici bas.

 

 

 

 

 

Le pied pétille pianote. Le pied pétille pianote la reptation de parmi.

 

 

 

Le pied trompette pianote. Le pied trompette pianote la reptation de et.

 

 

 

Le pied cryptographie le depuis plutôt.

 

 

 

Le pied timbre le souterrain des braises

 

 

 

Le pied paralogise le plus ou moins. Le pied multiplie le plus ou moins. Le pied multiplie les ressemblances du plus ou moins.

 

 

 

 

 

Le pied est la pierre du parfois.

 

 

 

Le pied est la pierre du depuis plutôt après parfois.

 

 

 

Le pied plâtre la spirale du pourquoi.

 

 

 

Le pied plâtre la spirale du depuis plutôt pourquoi.

 

 

 

 

 

Les pieds prononcent la terre. Les pieds prononcent la surface de la terre. Les pieds prononcent la surface de la terre comme bond leur semble.

 

 

 

Les pieds prononcent la surface de la terre à destination de la surface de la terre. Quand les pieds accomplissent ce geste, ils marchent en deçà du corps même.

 

 

 

 

 

Les pieds savourent la voûte de la terre. Les pieds savourent la voûte de braises de la terre. 

 

 

 

La voûte des pieds n’est pas une voûte céleste. La voûte des pieds n’est pas une voûte terrestre. La voûte des pieds est une ogive de feu végétal. La voûte des pieds est l’ogive de pourriture de la lave.

 

 

 

A chaque instant les pieds palpent le magma de feu qui tourbillonne au centre de la terre. A chaque instant les pieds écoutent et palpent comme des stéthoscopes le tonnerre de feu qui tourbillonne au centre de la terre.

 

 

 

A chaque instant, les pieds parlent, chantent, envisagent, impriment le magma de feu qui attend à l’intérieur de la terre.

 

 

 

La figuration architecturale de la chair surgit par ses pieds. L’imagination architectonique de la chair survient par ses pieds.

 

 

 

 

 

Les pieds sont les cibles de la pesanteur.

 

 

 

Il y a un contact éruptif des pieds. L’errance de la pesanteur attise la parole des pieds.

 

 

 

A chaque instant les pieds pistent l’impact de la force de gravitation.

 

 

 

Les pieds sont des cratères de volcans retournés comme des chaussettes par l’impact de la force de gravitation.

 

 

 

 

 

Les pieds composent la préhistoire des mains. Les mains reposent l’astronomie des pieds.

 

 

 

Les pieds composent la paralysie moléculaire des mains. Les mains reposent le séisme stellaire des pieds.

 

 

 

 

 

Les pieds chantent comme des souches de viande, des souches de viande brûlées par l’obscurité éblouie de la terre.

 

 

 

Les pieds sont des champignons de chansons. Les pieds sont les champignons de chansons provoqués par la coïncidence radicale de la chair et des os.

 

 

 

Les pieds composent les souches de coïncidence de l’équilibre et du déséquilibre.

 

 

 

Les pieds sont des souches d’ainsi pourquoi atterrées par l’exclamation du désespoir.

 

 

 

Les pieds exclament l’incrustation du désespoir comme rencontre errante de l’équilibre et du déséquilibre à la surface de la terre.