Pluie

 

 

 

 

 

 

 

La pluie tourne les pages du silence.

 

 

 

La pluie tourne les pages de silence du ciel.

 

 

 

La pluie compose la lecture du ciel.

 

 

 

La pluie compose la pulsion de lire le ciel.

 

 

 

 

 

La pluie contemple la lecture de l’espace.

 

 

 

La pluie lit la contemplation de l’espace.

 

 

 

La pluie palpe la lecture de l’espace.

 

 

 

La pluie palpe la lecture insensée de l’apparition de l’espace.

 

 

 

 

 

La pluie palpe la lecture de translucidité du ciel.

 

 

 

La pluie calligraphie la lecture de l’espace.

 

 

 

La pluie calligraphie la pulsion de lecture de l’espace.

 

 

 

La pluie calligraphie la pulsion de lecture de l’espace par la trajectoire de translucidité du ciel

 

 

 

 

 

La pluie parle seule.

 

 

 

La pluie est la parole paradoxale de l’eau. La pluie pulse l’éloquence  paradoxale de l’eau. La pluie palpite la conversation passionnée translucide de l’eau.

 

 

 

La pluie projette la translucidité de la parole par le somnambulisme buccal de la solitude. La pluie projette la parole éblouie de solitude de l’eau

 

 

 

La pluie lit la parole.

 

 

 

La pluie parle la lecture.

 

 

 

La pluie lit comme elle parle. La pluie lit le ciel comme elle parle la terre. La pluie lit la terre comme elle parle le ciel.

 

 

 

La pluie lit la parole de temps de l’espace.

 

 

 

La pluie lit la parole du ciel. La pluie lit la parole d’amnésie du ciel

 

 

 

La pluie lit la parole d’oubli de la répétition.

 

 

 

La pluie parle la passion de lire la chute du paradis. La pluie parle la passion de lire le paradis jeté par hasard comme le hasard jeté par le paradis.

 

 

 

La pluie parle la pulsion de translucidité de la lecture.

 

 

 

La pluie parle projette la pulsion de translucidité de la lecture.

 

 

 

 

 

La pluie pianote la passion de l’oubli.

 

 

 

La pluie facilite les poses de l’oubli.

 

 

 

La pluie répète la parole de l’oubli. La pluie lit la parole de répétition de l’oubli.

 

 

 

 

 

La pluie partage la tentation de la simplicité. La pluie partage la tentation de la solitude. La pluie partage la tentation de simplicité de la solitude.

 

 

 

La pluie amplifie le pullulement de la solitude. La pluie amplifie le pullulement de hasard de la solitude. La pluie amplifie le pullulement pulsatile insensé de la solitude.

 

 

 

La pluie pullule la trajectoire du ciel. La pluie pullule la trajectoire de monotonie du ciel.

 

 

 

La pluie pullule la translucidité de l’espace. La pluie pullule la clameur de translucidité de l’espace. La pluie pullule la clameur de solitude translucide de l’espace.

 

 

 

La pluie pullule de tact.

 

 

 

La pluie pullule les asymptotes végétales du vide.

 

 

 

La pluie simplifie le pullulement de râles du vide.

 

 

 

La pluie pullule le vide de la gravitation. La pluie pullule le vide de tentation de l’approximation exacte. La pluie pullule le vide d’approximation exacte de la gravitation.

 

 

 

 

 

La pluie palpite de monotonie.

 

 

 

La pluie palpite l’élan lanciné de l’hier.

 

 

 

La pluie donne parfois l’impression d’une main humaine qui…

 

 

 

La pluie palpe le vouloir en venir à la queue leu leu de l’eau

 

 

 

La pluie contemple la prestidigitation de lecture de l’eau.

 

 

 

 

 

La pluie multiplie l’énigme de la monotonie.

 

 

 

La pluie impulse le repos. La pluie passionne le repos.

 

 

 

La pluie insinue la passion de la monotonie.

 

 

 

La pluie liste la passion de monotonie du repos.

 

 

 

 

 

La pluie tombe particulière.

 

 

 

La pluie tombe pantelante d’intimité.

 

 

 

La pluie tombe comme particules d’hier.

 

 

 

La pluie paradoxalise la syncope de l’eau

 

 

 

La pluie particularise la pulsion de monotonie de l’immédiat.

 

 

 

 

 

La pluie tombe de la terre sur le ciel comme elle lévite du ciel à la terre.

 

 

 

La pluie tombe de la profondeur de la terre à la surface du ciel comme elle lévite de la profondeur du ciel à la surface de la terre.

 

 

 

La pluie contemple le dos de sa chute. La pluie contemple le pullulement d’équilibre de l’eau comme dos de sa chute.

 

 

 

La pluie tombe à jamais à bientôt.

 

 

 

 

 

La pluie précipite la lenteur.

 

 

 

La pluie précipite les particules de la lenteur.

 

 

 

La pluie palpe la précipitation de la lenteur.

 

 

 

La pluie précipite la lenteur de l’illusion.

 

 

 

La pluie précipite les crampes d’illusion de la lenteur.

 

 

 

La pluie précipite les crampes de lenteur de l’illusion.

 

 

 

 

 

La pluie sauve la pulsion.

 

 

 

La pluie pulse de précision. La pluie pulse le hasard de la précision.

 

 

 

La pluie précise l’ampleur. La pluie amplifie la fraîcheur de la précision.

 

 

 

La pluie pulse la répétition de la fraîcheur.

 

 

 

La pluie pullule la pulsion de fraîcheur de la monotonie.

 

 

 

La pluie pullule sauve la pulsion de répétition de la fraîcheur

 

 

 

 

 

La pluie psalmodie le strip-tease de l’humilité. La pluie psalmodie le strip-tease d’imminence de l’humilité

 

 

 

La pluie psalmodie l’ici maintenant. La pluie psalmodie la monotonie de l’ici maintenant.

 

 

 

La pluie psalmodie l’à bientôt translucide du gris.

 

 

 

La pluie balbutie l’impeccable. La pluie bégaie des griseries de bonjours, des gravures d’éblouissements. La pluie balbutie les éblouissements impeccables du gris.

 

 

 

La pluie psalmodie des lettres alogiques, les lettres de ruine ruisselante de la parole vide.

 

 

 

 

 

La pluie disparaît l’oubli.

 

 

 

La pluie nostalgise la présence.

 

 

 

La pluie répond disparue.

 

 

 

 

 

La pluie palpe la lecture de la disparition

 

 

 

La pluie forme un rideau de rides disparues

 

 

 

La pluie récolte le vent de la disparition.

 

 

 

La pluie trace le pullulement de monotonie de la disparition.

 

 

 

 

 

La pluie temporise l’espace.

 

 

 

La pluie insinue l’approche italique de l’espace.

 

 

 

La pluie élance expose le hasard impardonnable de l’espace

 

 

 

La pluie félicite le désespoir de l’espace

 

 

 

La pluie projette la pandiculation de langues littérales de l’espace.

 

 

 

 

 

Perdre l’espace est le plaisir de la pluie.

 

 

 

La pluie épuise la clameur de vide de l’espace. La pluie épuise la clameur d’humilité de l’espace. La pluie épuise la clameur d’amnésie de l’espace.

 

 

 

La pluie épuise la chute du vide.

 

 

 

La pluie épuise la chute du vide par la passion de translucidité de la lecture

 

 

 

La pluie épuise le pullulement d’espace de la chute.

 

 

 

 

 

La pluie apparait comme le palimpseste du blanc. La pluie apparait comme le palimpseste de griserie du blanc.

 

 

 

La pluie palimpseste l’apparition de l’espace. La pluie palimpseste le brouhaha d’apparition de l’espace.

 

 

 

La pluie respire la trajectoire de clandestinité de l’espace

 

 

 

La pluie palpe l’espace par la liste de prénoms de l’épilepsie.

 

 

 

 

 

Le tissu de la pluie révèle la nudité de l’espace.

 

 

 

La catastrophe d’acquiescement de la pluie projette la nudité paradoxale de l’espace.

 

 

 

La pluie dénude l’espace jusqu’au naufrage de paralysie des fenêtres.

 

 

 

La poitrine d’aléas de la pluie lèche le naufrage de paralysie des fenêtres.

 

 

 

La poitrine végétale de la pluie dénude la parole de l’espace jusqu’au naufrage de tact des fenêtres.

 

 

 

La pluie palpe la tentation de simplicité de l’espace comme la lecture de fenêtres du temps

 

 

 

 

 

La pluie palpite les fenêtres de l’implosion.

 

 

 

La pluie implose l’immanence de l’amnésie

 

 

 

La pluie implose la simplicité de l’immanence.

 

 

 

La pluie implose la simplicité de l’amnésie

 

 

 

La pluie implose la nudité translucide de l’espace. La pluie implose le tact de nudité translucide de l’espace.

 

 

 

La pluie nuance l’impact. La pluie nuance l’impact de l’évanouissement

 

 

 

 

 

La pluie a des spasmes d’épaules. La pluie a des épaules de cristal. La pluie a des spasmes de cristal. La pluie projette les épaules de cristal de la monotonie.

 

 

 

La pluie épaule l’élan de la disparition.

 

 

 

La pluie épaule les allusions de l’ampleur.

 

 

 

La pluie épaule l’à jamais de l’à bientôt. Les épaules de la pluie éblouissent l’élan à jamais de l’à bientôt.

 

 

 

La pluie épaule la préhistoire du vide.

 

 

 

La pluie aide l’amour à tomber.

 

 

 

La pluie épaule la chute d’amour de l’espace.

 

 

 

La simplicité de la pluie aide la joie du destin à tomber.

 

 

 

 

 

La pluie amplifie la subtilité. La pluie amplifie l’humilité. La pluie amplifie la subtilité de l’humilité

 

 

 

La pluie pullule les salutations de l’humilité impardonnable

 

 

 

La pluie subtilise la contemplation. La pluie imprime la contemplation. La pluie imprime l’humilité subtile de la contemplation.

 

 

 

La pluie insinue des pactes de fluidité.

 

 

 

La pluie bégaie fabule des asymptotes d’ampleur.

 

 

 

L’improvisation de la pluie exulte l’ampleur de monotonie de la subtilité.

 

 

 

 

 

La pluie contemple la joie par contumace.

 

 

 

La pluie catapulse l’amnésie.

 

 

 

La pluie catapulse la clandestinité de l’immense. La pluie catapulse la clandestinité immense de l’amnésie.

 

 

 

La pluie entasse les lévitations impeccables de la solitude.

 

 

 

La pluie parachute le chant de la translucidité. La pluie parachute le chant de translucidité de la solitude.

 

 

 

 

 

Au commencement de la répétition, la pluie. La pluie commence la répétition. La pluie commence la particularité de la répétition. La pluie commence la chute particulière de la répétition.

 

 

 

 

 

Les paroles monotones de la pluie.

 

 

 

La psalmodie mentale de la pluie.

 

 

 

La précision pantelante de la pluie.

 

 

 

La perdition langoureuse de la pluie.

 

 

 

La poitrine de langues végétales de la pluie

 

 

 

La passion de lessive lascive de la pluie.

 

 

 

Les draps d’épaules de la pluie.

 

 

 

L’élégance oblique de la pluie.

 

 

 

L’obliquité d’oubli de la pluie.

 

 

 

La ponctuation littérale de la pluie.

 

 

 

L’espace italique de la pluie.

 

 

 

L’épouvante labiale de la pluie

 

 

 

L’hautaine humilité hiéroglyphique de la pluie.

 

 

 

Les allitérations paraboliques de la pluie.

 

 

 

Le palimpseste de lapsus de la pluie.

 

 

 

Les pilules de translucidité de la pluie.

 

 

 

Les explosions d’allusions de la pluie.

 

 

 

Les explosions de subtilité de la pluie.

 

 

 

L’impatience tranquille de la pluie.

 

 

 

Le peloton d’exécution nostalgique de la pluie.

 

 

 

La catastrophe d’acquiescement impardonnable de la pluie.

 

 

 

 

 

La pluie épèle la ponctuation de l’espace.

 

 

 

La pluie traduit entre les lignes.

 

 

 

La pluie ajoute des adverbes en moins. La pluie ôte des pronoms en plus

 

 

 

La pluie plaide des allitérations d’aléas.

 

 

 

La pluie esquisse à perdre haleine

 

 

 

La pluie pénètre littéralement les os

 

 

 

La pluie palimpseste le labyrinthe de salutations-lapsus de la tentation.

 

 

 

 

 

Dehors pleut, paradoxe de l’intimité.

 

 

 

L’eau du ciel tombe sur la main de la terre ; lecture.

 

 

 

Regarder l’eau tomber adonne la pulsion de l’oubli.

 

 

 

L’à bientôt de l’eau tombe sur le toujours de la terre. Le toujours de l’eau tombe sur l’à bientôt de la terre.

 

 

 

Dehors il pleut, énigme de la lecture incarnée en marge de la pensée. Dehors il pleut, énigme de l’incarnation lue en marge de la pensée.

 

 

 

La pluie défenestre l’espace jeté par hasard. La pluie défenestre le hasard jeté par l’espace.

 

 

 

La pluie défenestre le hasard de la pensée par la lecture de l’espace.

 

 

 

 

 

La pluie compose l’arche d’animalité paradoxale du ciel.

 

 

 

La pluie épanouit l’escargot de translucidité du ciel.

 

 

 

La pluie transforme le ciel en arbre de la translucidité. La pluie transforme le ciel en arbre-escargot de la translucidité.

 

 

 

La pluie transforme le ciel en arbre de l’amnésie. La pluie transforme le ciel en arbre de lèvres de l’oubli, en arbre de lèvres lascives de l’oubli inoubliable.

 

 

 

 

 

Quand la pluie tombe, la flûte du ciel joue avec le piano de la terre. Quand la pluie tombe, le piano du ciel joue avec la flûte de la terre.

 

 

 

Le bruit de la pluie est un spectacle. Le bruit de la pluie est un spectacle adressé aux paupières de la poitrine et au pubis des tempes.

 

 

 

Quand la pluie tombe, la lucidité de l’espace chante accroupie.

 

 

 

 

 

La pluie palpe. La pluie pulse. La pluie pullule. La pluie happe. La pluie lape. La pluie happe lape. La pluie lapse. La pluie tubule. La pluie tubule l’espace. La pluie parle. La pluie tubule la parole de l’espace. La pluie lit parle. La pluie lit parle le ciel. La pluie lit presque la parole du ciel. La pluie parle presque la lecture du ciel.

 

 

 

La pluie liste. La pluie liste les particules de l’espace. La pluie syncope. La pluie syntaxise par syncope. La pluie happe la syntaxe de la syncope. La pluie drape. La pluie drape la syntaxe de la syncope.

 

 

 

La pluie lustre. La pluie lustre l’espace. La pluie pelote. La pluie pelote le suçotement. La pluie pelote le lustre des suçotements. La pluie pelote la simplicité des suçotements. La pluie liste les suçotements de simplicité de l’espace. La pluie pelote le lustre de simplicité des suçotements. La pluie pelote le lustre d’espace des suçotements.

 

 

 

La pluie allitère. La pluie allitère la disparition. La pluie palpite. La pluie précipite. La pluie palpite hyaline. La pluie lustre iliaque. La pluie pullule hyaline iliaque. La pluie palpite le plutôt ainsi.

 

 

 

 

 

La pluie catapulse l’espace.

 

 

 

La pluie catapulse le repos de l’espace.

 

 

 

La pluie liste la pulsion du repos

 

 

 

La pluie liste l’implosion de simplicité de l’espace.

 

 

 

La pluie palpe tubule la pulsion de parole du ciel.

 

 

 

 

 

La pluie est un trampoline de métaphores littérales

 

 

 

La pluie littéralise les métaphores de l’eau.

 

 

 

La pluie parabolise les draps du silence.

 

 

 

La pluie paradoxalise les ailes du silence

 

 

 

La pluie pourlèche le toboggan de draps de la fraîcheur.

 

 

 

 

 

La pluie nage la terre. La pluie plonge l’espace

 

 

 

La pluie plonge lustre la sensation de l’espace.

 

 

 

La pluie nage l’écran. La pluie nage l’écran de l’espace

 

 

 

La pluie lape l’écran. La pluie liste l’écran. La pluie tubule l’écran de l’espace

 

 

 

La pluie carillonne le silence.

 

 

 

La pluie carillonne les arbres de tympans-lèvres du silence.

 

 

 

La pluie carillonne le plongeon. La pluie drape le plongeon. La pluie carillonne drape le silence du plongeon.

 

 

 

 

 

La pluie catapulte la litanie.

 

 

 

La pluie parle la croupe du vide

 

 

 

La pluie parle à la manière de toujours

 

 

 

La pluie projette la mosaïque des muqueuses

 

 

 

La pluie propulse des musiques de slips

 

 

 

La pluie pourlèche l’ogive d’il y a longtemps

 

 

 

 

 

La pluie danse la bouche d’à bientôt de la salive.

 

 

 

La pluie pullule danse la bouche d’à bientôt ébloui de la salive.

 

 

 

La pluie danse la salive de la disparition

 

 

 

La pluie syncope la danse de salive du vide

 

 

 

 

 

La pluie salive le problème du ciel.

 

 

 

La pluie ouvre les poignets des veines.

 

 

 

La pluie parle le bleu. La pluie parle le gris bleu.

 

 

 

La pluie infuse l’aphasie.

 

 

 

La pluie syllabise la langueur

 

 

 

 

 

La pluie exclame le bain. La pluie balaie le bain.

 

 

 

La pluie balaie le global. La pluie balaie l’exclamation du global.

 

 

 

La pluie acquiesce la balançoire de l’exclamation

 

 

 

La pluie happe lape le trampoline du global

 

 

 

La pluie globalise la fontaine du lointain. La pluie globalise la fontaine de langues du lointain.

 

 

 

 

 

La pluie jappe les tempes de l’oubli.

 

 

 

La pluie carillonne l’eau à la queue leu leu.

 

 

 

La pluie a des poitrines-langues. La pluie a des poitrines-tempes. La pluie a des poitrines-langues-tempes.

 

 

 

La pluie syllabise le bain de la syncope.

 

 

 

La pluie syllabise le bain de poitrines-langues-tempes de la syncope.

 

 

 

 

 

La pluie jonche vouloir.

 

 

 

La pluie jaillit l’hier. La pluie jaillit l’hier maintenant.

 

 

 

La pluie jaillit l’espace comme jonche le temps. La pluie jaillit l’hier maintenant comme jonche le demain de la disparition.

 

 

 

 

 

La pluie hume les présentations.

 

 

 

La pluie polarise l’herbe.

 

 

 

La pluie projette les escaliers du linge.

 

 

 

La pluie exclame le jardin.

 

 

 

La pluie a des halos de jupe comme des gisements d’utopie.

 

 

 

La pluie polarise imprime le tohu-bohu d’herbes du vent

 

 

 

 

 

La pluie lustre l’écorce de l’amnésie

 

 

 

La pluie juxtapose l’ainsi de l’en deçà.

 

 

 

La pluie accroupit l’extase du lointain.

 

 

 

 

 

La pluie piédestalise la chute.

 

 

 

La pluie adonne l’arbre à choses de la contemplation.

 

 

 

La pluie allèche des frondaisons de hanches. La pluie allèche les frondaisons de hanches de la lenteur

 

 

 

 

 

La pluie vitraille l’hydre de l’abstraction.

 

 

 

La pluie ventouse la voix de la mémoire.

 

 

 

La pluie imprime la voix.

 

 

 

La pluie imprime la voix de la syncope

 

 

 

La pluie vocalise le panier du vertige.

 

 

 

La pluie lape la lévitation de la pendaison.

 

 

 

 

 

La pluie touche les sourcils.

 

 

 

La pluie puise les pieds.

 

 

 

La pluie tient le ciel par la langue des doigts

 

 

 

 

 

La pluie ventile les pianos.

 

 

 

La pluie hélicopte les laps du verre.

 

 

 

La pluie allie les odeurs et les sons.

 

 

 

La pluie paravente la passion des alentours.

 

 

 

 

 

La pluie nuance l’épilepsie

 

 

 

La pluie précipite les nuances de la lenteur.

 

 

 

La pluie exalte le s’il vous plait de la translucidité.

 

 

 

La pluie nuance l’épilepsie de translucidité de la syncope.

 

 

 

La pluie exalte l’épilepsie de s’il vous plait de la translucidité

 

 

 

 

 

La pluie filtre la translucidité du tonnerre

 

 

 

La pluie exclame filtre la pendaison de sérénité de l’espace

 

 

 

La pluie ventouse l’épilepsie de l’incantation

 

 

 

La pluie ventouse vitraille l’épilepsie de sérénité de l’incantation.

 

 

 

 

 

La pluie apparait comme le ping-pong lustral de la chute libre.

 

 

 

La pluie joue au ping-pong avec le toboggan.

 

 

 

La pluie joue au ping-pong-piano avec les larmes.