Amuse-Gueules de l’Ame

 

 

 

 

Le sourire a des yeux de source.

 

L’ombre du ciel tremble des yeux.

 

Les yeux jouent aux osselets avec l’ainsi.

 

 

Le cri berce l’iceberg.

 

Le fou-rire facilite la chute.

 

La chute exclame le paradis.

 

 

Le tabou touche la chute du vide.

 

L’obscur offre un couteau aux nuages.

 

L’anesthésie nage à l’intérieur de la terreur.

 

Le fou-rire danse avec la malédiction.

 

 

Le tact bégaie le trou.

 

Le confident du vide mendie la démence.

 

L’étonnement révèle la cantate de l’anus.

 

L’ascète du désordre se nourrit des ruses du noir.

 

 

L’alcool esquisse un océan de clous.

 

Utiliser le clou comme télescope du sang.

 

L’éclair enracine le regard du ciel.

 

L’éclair poignarde le vide du coma.

 

 

La crampe peaufine l’iceberg.

La banquise aboie des odeurs d'absurdité.

 

Le cri du blanc abstrait la source des cercueils.

 

L’exubérance dissèque la banquise des odeurs.

 

Il apparait tabou de maquiller le blanc.

 

 

Le lointain révèle le cercueil des sourires.

 

La poussière épice le vide siamois de l’ombre.

 

Le crayon sait où se trouve le jardin des sourcils.

 

Le paysage du soudain excite le piano des odeurs.

 

La falaise improvise des bonds de paralysie.

 

 

La chute chante la volonté du crâne.

 

La forme de l’insensé a toujours lieu face à face.

 

L’impudeur révèle la gaieté du désespoir.

 

Le sexe déclare le lointain de la sensation.

 

 

La plaisanterie offre la parure du plaisir.

 

Le plaisir équilibre le vortex des voix.

 

Le plaisir donne à sentir la chose de solitude du sexe.

 

Le poignard de la respiration affirme la crucifixion du sexe.

 

L’excitation invente les formes d’inconnu de la facilité.

 

 

L’extase respire la clarté.

 

La clarté vole la certitude en éclats.

 

Le hasard excite le silence.

 

La pulsion multiplie la solitude.

 

La pulsion affirme la vivacité de la paralysie.

 

Le sourire de l’instinct peaufine la pierre de la disparition.

 

 

Le sommeil a faim d’énigme. L’énigme a soif de sommeil.

 

L’énigme mange le sommeil. La solitude mange le silence.

 

Le silence mange le sang. Le silence mange l’hémorragie de l’ainsi.

 

Le sommeil éjacule le silence cul-de-jatte de l’extase.

 

Le noli tangere de l’extase essaie de cicatriser le Golgotha de la peau.

 

 

Le temps séduit l’homme.

 

Le temps détourne l’homme du chemin de l’espace.

 

Le temps affirme la pulsation de catastrophe du monde.

 

 

L’espace marche sur les yeux du temps.

 

Seules les tempes de la main savent où s’en vont les yeux.

 

Seul le sourire de la main sait où se trouve le sommet de l’eau.