Rhapsodie avec Arno Schmidt.

 

 

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ? 

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Le vent avait déterré des étoiles aussi.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ? 

 

Le vent avait déterré des étoiles aussi.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Et elle me cinglait les tempes avec les cils.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Et elle me cinglait les tempes avec les cils.

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Et elle me cinglait les tempes avec les cils.

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

Le vent avait déterré des étoiles aussi.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Avec sourcils coups de fouets et bouche d’arc bandé.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Avec sourcils coups de fouets et bouche d’arc bandé.

 

Le vent avait déterré des étoiles aussi.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Avec sourcils coups de fouets et bouche d’arc bandé.

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ? 

 

Le vent avait déterré des étoiles aussi.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Comme si éternuait une cathédrale gothique en briques ou un pylône de haute tension.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Comme si éternuait une cathédrale gothique en briques ou un pylône de haute tension.

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

 

 

 Dis, je - briba la bouche.

 

Comme si éternuait une cathédrale gothique en briques ou un pylône de haute tension.

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

Le vent avait déterré des étoiles aussi.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Et elle me cinglait les tempes avec les cils.

 

Comme si éternuait une cathédrale gothique en briques ou un pylône de haute tension.

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Et elle me cinglait les tempes avec les cils.

 

Comme si éternuait une cathédrale gothique en briques ou un pylône de haute tension.

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

Le vent avait déterré des étoiles aussi.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Et ses yeux lisses lui dinguaient de plaisir dans sa figure.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Et ses yeux lisses lui dinguaient de plaisir dans sa figure.

 

Une poignée de vase, noire soie.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Et ses yeux lisses lui dinguaient de plaisir dans sa figure.

 

Une poignée de vase, noire soie.

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Et elle me cinglait les tempes avec les cils.

 

Et ses yeux lisses lui dinguaient de plaisir dans sa figure.

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Et elle me cinglait les tempes avec les cils.

 

Et ses yeux lisses lui dinguaient de plaisir dans sa figure.

 

Une poignée de vase, noire soie.

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Cloche du soir, mais elle n’avait rien d’apaisant au contraire, un vrai hachis de fer blanc.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Cloche du soir, mais elle n’avait rien d’apaisant au contraire, un vrai hachis de fer blanc.

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Cloche du soir, mais elle n’avait rien d’apaisant au contraire, un vrai hachis de fer blanc.

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

Le vent avait déterré des étoiles aussi.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Le crépuscule à pas de loup trainait de lourds paniers sur les prairies.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Le crépuscule à pas de loup trainait de lourds paniers sur les prairies.

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Un arbrisseau dodelina de la tête, songeur, et se mit à compter sur ses doigts.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Un arbrisseau dodelina de la tête, songeur, et se mit à compter sur ses doigts.

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?  

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Et elle me cinglait les tempes avec les cils.

 

Un arbrisseau dodelina de la tête, songeur, et se mit à compter sur ses doigts.

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Au bout de leurs graciles doigts verts des buissons moqueurs nous tendaient des bouquets ruisselants.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Et elle me cinglait les tempes avec les cils.

 

Au bout de leurs graciles doigts verts des buissons moqueurs nous tendaient des bouquets ruisselants.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Et elle me cinglait les tempes avec les cils.

 

Au bout de leurs graciles doigts verts des buissons moqueurs nous tendaient des bouquets ruisselants.

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Son visage recommença à grimpouiller sur moi.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Son visage recommença à grimpouiller sur moi.

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Et elle me cinglait les tempes avec les cils.

 

Son visage recommença à grimpouiller sur moi.

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Une lune jaunie s’accouda longuement à la croisée de la ruine des nuages.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Une lune jaunie s’accouda longuement  à la croisée de la ruine des nuages.

 

Le vent avait déterré des étoiles aussi.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Ne parle pas des astres de façon irrespectueuse !

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Ne parle pas des astres de façon irrespectueuse !

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Et elle me cinglait les tempes avec les cils.

 

Ne parle pas des astres de façon irrespectueuse !

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Et elle me cinglait les tempes avec les cils.

 

Son visage recommença à grimpouiller sur moi.

 

Ne parle pas des astres de façon irrespectueuse !

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Nos mains s’accouplaient.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Nos mains s’accouplaient.

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Nos mains s’accouplaient.

 

Ne parle pas des astres de façon irrespectueuse !

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Et elle me cinglait les tempes avec les cils.

 

Nos mains s’accouplaient.

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Et elle me cinglait les tempes avec les cils.

 

Nos mains s’accouplaient.

 

Ne parle pas des astres de façon irrespectueuse !

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Et elle me cinglait les tempes avec les cils.

 

Son visage recommença à grimpouiller sur moi.

 

Nos mains s’accouplaient.

 

Ne parle pas des astres de façon irrespectueuse !

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

 

 

 Dis, je - briba la bouche.

 

Et elle me cinglait les tempes avec les cils.

 

Son visage recommença à grimpouiller sur moi.

 

Nos mains s’accouplaient.

 

Ne parle pas des astres de façon irrespectueuse !

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

Le vent avait déterré des étoiles aussi.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Quand il rentre un rayon de soleil, j’ai plus de place !

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Quand tu rigoles, tu te cognes les joues !

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Quand il rentre un rayon de soleil, j’ai plus de place !

 

Quand tu rigoles, tu te cognes les joues !

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Quand il rentre un rayon de soleil, j’ai plus de place !

 

Quand tu rigoles tu te cognes les joues !

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

De grandes hirondelles frôlaient de très près, comme si notre place était vide et que nous n’existions déjà plus.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Dans la toile d’araignée des paroles chuchotées.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

De grandes hirondelles frôlaient de très près, comme si notre place était vide et que nous n’existions déjà plus.

 

Dans la toile d’araignée des paroles chuchotées.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Et elle me cinglait les tempes avec les cils.

 

Dans la toile d’araignée des paroles chuchotées.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Et elle me cinglait les tempes avec les cils.

 

De grandes hirondelles frôlaient de très près, comme si notre place était vide et que nous n’existions déjà plus.

 

Dans la toile d’araignée des paroles chuchotées.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Avec ma bouche je lui déterrai à nouveau les yeux.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Avec ma bouche je lui déterrai à nouveau les yeux.

 

Le vent avait déterré des étoiles aussi.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Et elle me cinglait les tempes avec les cils.

 

Avec ma bouche je lui déterrai à nouveau les yeux.

 

Le vent avait déterré des étoiles aussi.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Et elle me cinglait les tempes avec les cils.

 

Ne parle pas des astres de façon irrespectueuse !

 

Avec ma bouche je lui déterrai à nouveau les yeux.

 

Le vent avait déterré des étoiles aussi.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Et elle me cinglait les tempes avec les cils.

 

Ne parle pas des astres de façon irrespectueuse !

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

Avec ma bouche je lui déterrai à nouveau les yeux.

 

Le vent avait déterré des étoiles aussi.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

La planche à laver de son front,

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

M’appâtant avec une patience très néolithique.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

La planche à laver de son front,

 

M’appâtant avec une patience très néolithique.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

La planche à laver de son front

 

M’appâtant avec une patience très néolithique.

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Du brouillard se disposait à, l’air gris lessivait lentement les alentours.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

La planche à laver de son front

 

M’appâtant avec une patience très néolithique.

 

Du brouillard se disposait à, l’air gris lessivait lentement les alentours.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

La planche à laver de son front

 

M’appâtant avec une patience très néolithique.

 

Du brouillard se disposait à, l’air gris lessivait lentement les alentours.

 

Le vent avait déterré des étoiles aussi.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

La planche à laver de son front

 

M’appâtant avec une patience très néolithique.

 

Du brouillard se disposait à, l’air gris lessivait lentement les alentours.

 

Avec ma bouche je lui déterrai à nouveau les yeux.

 

Le vent avait déterré des étoiles aussi.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

Les vaguelettes bondissaient contre le bois, pataudes comme des petits chats gris.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

La planche à laver de son front,

 

Les vaguelettes bondissaient contre le bois, pataudes comme des petits chats gris.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

La planche à laver de son front,

 

M’appâtant avec une patience très néolithique.

 

Les vaguelettes bondissaient contre le bois, pataudes comme des petits chats gris.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

La planche à laver de son front,

 

M’appâtant avec une patience très néolithique.

 

Les vaguelettes bondissaient contre le bois, pataudes comme des petits chats gris.

 

Du brouillard se disposait à, l’air gris lessivait lentement les alentours.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

La planche à laver de son front,

 

M’appâtant avec une patience très néolithique.

 

Les vaguelettes bondissaient contre le bois, pataudes comme des petits chats gris.

 

Du brouillard se disposait à, l’air gris lessivait lentement les alentours.

 

Le vent avait déterré des étoiles aussi.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

La planche à laver de son front,

 

M’appâtant avec une patience très néolithique.

 

Les vaguelettes bondissaient contre le bois, pataudes comme des petits chats gris.

 

Du brouillard se disposait à, l’air gris lessivait lentement les alentours.

 

Avec ma bouche je lui déterrai à nouveau les yeux.

 

Le vent avait déterré des étoiles aussi.

 

 

 

Dis, je - briba la bouche.

 

La planche à laver de son front,

 

M’appâtant avec une patience très néolithique.

 

Les vaguelettes bondissaient contre le bois, pataudes comme des petits chats gris.

 

Du brouillard se disposait à, l’air gris lessivait lentement les alentours.

 

Sais-tu que je n’ai qu’un seul pied ?

 

Avec ma bouche je lui déterrai à nouveau les yeux.

 

Le vent avait déterré des étoiles aussi.