Rhapsodie avec Arthur Rimbaud.

 

 

 

 

 

 

Baou. Ta tête se détourne : le nouvel amour ! Ta tête se retourne, - le nouvel amour ! 

 

 

 

Baou. J’ai embrassé l’aube d’été. Ta tête se détourne : le nouvel amour ! Ta tête se retourne, - le nouvel amour !

 

 

 

Baou. J’ai embrassé l’aube d’été. Ta tête se détourne : le nouvel amour ! Ta tête se retourne, - le nouvel amour ! Se faire l’âme monstrueuse… Amours monstres, O maintenant nous si digne de ses tortures ! Quelle bête faut-il adorer ? Dans quel sang marcher ? 

 

 

 

Baou. J’ai embrassé l’aube d’été. Ta tête se détourne : le nouvel amour ! Ta tête se retourne, - le nouvel amour ! Tournoyez, n’est-ce pas, l’hiver, Pour que chaque passant repense ! Se faire l’âme monstrueuse… Amours monstres, O maintenant nous si digne de ses tortures ! Quelle bête faut-il adorer ? Dans quel sang marcher ? 

 

 

 

Baou. J’ai embrassé l’aube d’été. Ta tête se détourne : le nouvel amour ! Ta tête se retourne, - le nouvel amour ! Tournoyez, n’est-ce pas, l’hiver, Pour que chaque passant repense ! Se faire l’âme monstrueuse… Amours monstres, O maintenant nous si digne de ses tortures ! Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou. Quelle bête faut-il adorer ? Dans quel sang marcher ? 

 

 

 

Quel saccage au jardin de la beauté ! Le paradis des orages s’effondre. Et le rêve fraichit. 

 

 

 

Quel saccage au jardin de la beauté ! Le saccage des promenades… Le paradis des orages s’effondre. Et le rêve fraichit. 

 

 

 

Quel saccage au jardin de la beauté ! Le saccage des promenades… Il y a une cathédrale qui descend et un lac qui monte. Le paradis des orages s’effondre. Et le rêve fraichit.

 

 

 

Quel saccage au jardin de la beauté ! Le saccage des promenades… Il y a une cathédrale qui descend et un lac qui monte. J’ai embrassé l’aube d’été. Le paradis des orages s’effondre. Et le rêve fraichit.

 

 

 

Quel saccage au jardin de la beauté ! Le saccage des promenades… Pourquoi pas déjà les joujoux et l’encens ? Il y a une cathédrale qui descend et un lac qui monte. J’ai embrassé l’aube d’été. Le paradis des orages s’effondre. Et le rêve fraichit. 

 

 

 

Quel saccage au jardin de la beauté ! Le saccage des promenades… Pourquoi pas déjà les joujoux et l’encens ? Il y a une cathédrale qui descend et un lac qui monte. Et dès lors je me suis baigné dans le Poème de la Mer infusé d’astres, et lactescent, Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême Et ravie, un noyé pensif parfois descend. J’ai embrassé l’aube d’été.  Le paradis des orages s’effondre. Et le rêve fraichit.  

 

 

 

Quel saccage au jardin de la beauté ! Le saccage des promenades… Pourquoi pas déjà les joujoux et l’encens ? Il y a une cathédrale qui descend et un lac qui monte. Et dès lors je me suis baigné dans le Poème de la Mer infusé d’astres, et lactescent, Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême Et ravie, un noyé pensif parfois descend. Où rimant au milieu des ombres fantastiques, Comme des lyres, je tirais les élastiques De mes souliers blessés, un pied près de mon cœur ! J’ai embrassé l’aube d’été.  Le paradis des orages s’effondre. Et le rêve fraichit.  

 

 

 

Le clair déluge qui sourd des prés. Oh les pierres précieuses qui se cachaient, - les fleurs qui regardaient déjà ! 

 

 

 

Le clair déluge qui sourd des prés. Et la saveur forcenée de ses effets. Oh les pierres précieuses qui se cachaient, - les fleurs qui regardaient déjà ! 

 

 

 

Le clair déluge qui sourd des prés. Et la saveur forcenée de ses effets. Des noyés descendaient dormir, à reculons ! Oh les pierres précieuses qui se cachaient, - les fleurs qui regardaient déjà ! 

 

 

 

Le clair déluge qui sourd des prés. Le dégagement rêvé, le brisement de la grâce croisée de violence nouvelle. Des humains suffrages, Des communs élans, Là tu te dégages Et voles selon.

 

 

 

Le clair déluge qui sourd des prés. Et la saveur forcenée de ses effets. Oh les pierres précieuses qui se cachaient, - les fleurs qui regardaient déjà ! Le dégagement rêvé, le brisement de la grâce croisée de violence nouvelle. Des humains suffrages, Des communs élans, Là tu te dégages Et voles selon.

 

 

 

Le clair déluge qui sourd des prés. Par délicatesse J’ai perdu ma vie. Le dégagement rêvé, le brisement de la grâce croisée de violence nouvelle. Des humains suffrages, Des communs élans, Là tu te dégages Et voles selon.

 

 

 

Le clair déluge qui sourd des prés. Par délicatesse J’ai perdu ma vie. Plus de mots. J’ensevelis les morts à l’intérieur de mon ventre. Le dégagement rêvé, le brisement de la grâce croisée de violence nouvelle. Des humains suffrages, Des communs élans, Là tu te dégages Et voles selon.

 

 

 

Le clair déluge qui sourd des prés. Et la saveur forcenée de ses effets. Oh  les pierres précieuses qui se cachaient, - les fleurs qui regardaient déjà ! Par délicatesse J’ai perdu ma vie. Plus de mots. J’ensevelis les morts à l’intérieur de mon ventre. Le dégagement rêvé, le brisement de la grâce croisée de violence nouvelle. Des humains suffrages, Des communs élans, Là tu te dégages Et voles selon.

 

 

 

Baou. J’ai embrassé l’aube d’été. Ta tête se détourne : le nouvel amour ! Ta tête se retourne, - le nouvel amour ! Le clair déluge qui sourd des prés. Par délicatesse J’ai perdu ma vie. Plus de mots. J’ensevelis les morts à l’intérieur de mon ventre. Le dégagement rêvé, le brisement de la grâce croisée de violence nouvelle. Des humains suffrages, Des communs élans, Là tu te dégages Et voles selon.

 

 

 

Baou. J’ai embrassé l’aube d’été. Le paradis des orages s’effondre. Et le rêve fraichit. Ta tête se détourne : le nouvel amour ! Ta tête se retourne, - le nouvel amour ! Le clair déluge qui sourd des prés. Oh  les pierres précieuses qui se cachaient, - les fleurs qui regardaient déjà ! Quel saccage au jardin de la beauté ! Le saccage des promenades… Par délicatesse J’ai perdu ma vie. Plus de mots. J’ensevelis les morts à l’intérieur de mon ventre. Le dégagement rêvé, le brisement de la grâce croisée de violence nouvelle. Des humains suffrages, Des communs élans, Là tu te dégages Et voles selon.