Rhapsodie avec Sylvia Plath

 

 

 

 

 

 

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Un seul cri et je saute hors du lit, trébuche, bovin et floral.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Les voyelles lumineuses s’élèvent comme des ballons.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Un seul cri et je saute hors du lit, trébuche, bovin et floral.

 

Les voyelles lumineuses s’élèvent comme des ballons.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Amour, amour, ma saison.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Amour, amour, ma saison.

 

Un seul cri et je saute hors du lit, trébuche, bovin et floral.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Amour, amour, ma saison.

 

Les voyelles lumineuses s’élèvent comme des ballons.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.  

 

 

 

Amour, amour, ma saison.

 

Un seul cri et je saute hors du lit, trébuche, bovin et floral.

 

Les voyelles lumineuses s’élèvent comme des ballons.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.  

 

 

 

Les collines descendent dans la blancheur.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Un seul cri et je saute hors du lit, trébuche, bovin et floral.

 

Les collines descendent dans la blancheur.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Un seul cri et je saute hors du lit, trébuche, bovin et floral.

 

Les collines descendent dans la blancheur.

 

Les voyelles lumineuses s’élèvent comme des ballons.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Les champs font au loin mon cœur fondre.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.  

 

 

 

Les collines descendent dans la blancheur.

 

Les champs font au loin mon cœur fondre.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Un seul cri et je saute hors du lit, trébuche, bovin et floral.

 

Les collines descendent dans la blancheur.

 

Les champs font au loin mon cœur fondre.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Un seul cri et je saute hors du lit, trébuche, bovin et floral.

 

Les collines descendent dans la blancheur.

 

Les champs font au loin mon cœur fondre.

 

Les voyelles lumineuses s’élèvent comme des ballons.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Amour, amour, ma saison.

 

Un seul cri et je saute hors du lit, trébuche, bovin et floral.

 

Les collines descendent dans la blancheur.

 

Les champs font au loin mon cœur fondre.

 

Les voyelles lumineuses s’élèvent comme des ballons.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Comme un miracle ambulant, la peau devient le strip-tease intégral du calme.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Un seul cri et je saute hors du lit, trébuche, bovin et floral.

 

Comme un miracle ambulant, la peau devient le strip-tease intégral du calme.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mourir est un art comme tout le reste.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Amour, amour, ma saison.

 

Mourir est un art comme tout le reste.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.  

 

 

 

Amour, amour, ma saison.

 

Mourir est un art comme tout le reste.

 

Un seul cri et je saute hors du lit, trébuche, bovin et floral.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Amour, amour, ma saison.

 

Mourir est un art comme tout le reste.

 

Un seul cri et je saute hors du lit, trébuche, bovin et floral.

 

Comme un miracle ambulant, la peau devient le strip-tease intégral du calme.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre. 

 

 

 

La paix est ici tellement vaste qu’elle donne le vertige.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.  

 

 

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

La paix est ici tellement vaste qu’elle donne le vertige.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre. 

 

 

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Comme un miracle ambulant, la peau devient un strip-tease intégral du calme.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre. 

 

 

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

La paix est ici tellement vaste qu’elle donne le vertige.

 

Comme un miracle ambulant, la peau devient un strip-tease intégral du calme.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre. 

 

 

 

Et je sens mon cœur : il ouvre et ferme sa corbeille de pétales rouges par amour absolu.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.  

 

 

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Et je sens mon cœur : il ouvre et ferme sa corbeille de pétales rouges par amour absolu.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

La paix est ici tellement vaste qu’elle donne le vertige.

 

Et je sens mon cœur : il ouvre et ferme sa corbeille de pétales rouges par amour absolu.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

La paix est ici tellement vaste qu’elle donne le vertige.

 

Et je sens mon cœur : il ouvre et ferme sa corbeille de pétales rouges par amour absolu.

 

Comme un miracle ambulant, la peau devient le strip-tease intégral du calme.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.  

 

 

 

Voici la pluie, et ce calme énorme est son fruit.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.  

 

 

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Voici la pluie, et ce calme énorme est son fruit.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Un sourire est tombé à l’intérieur de l’herbe.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Un sourire est tombé à l’intérieur de l’herbe.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

J’ai mes deux jambes et le sourire pour avancer.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.  

 

 

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

J’ai mes deux jambes et le sourire pour avancer.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Un sourire est tombé à l’intérieur de l’herbe.

 

J’ai mes deux jambes et le sourire pour avancer.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

C’est donc cela la mer, cette immensité hors d’usage.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

C’est donc cela la mer, cette immensité hors d’usage.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

C’est donc cela la mer, cette immensité hors d’usage.

 

Et je sens mon cœur : il ouvre et ferme sa corbeille de pétales rouges par amour absolu.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

C’est donc cela la mer, cette immensité hors d’usage.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Et je sens mon cœur : il ouvre et ferme sa corbeille de pétales rouges par amour absolu.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.  

 

 

 

C’est donc cela la mer, cette immensité hors d’usage.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Et je sens mon cœur : il ouvre et ferme sa corbeille de pétales rouges par amour absolu.

 

Comme un miracle ambulant, la peau devient le strip-tease intégral du calme.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.  

 

 

 

Des seins, des fesses : une confiserie dont les cristaux de sucre titillent la lumière.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.  

 

 

 

C’est donc cela la mer, cette immensité hors d’usage.

 

Des seins, des fesses : une confiserie dont les cristaux de sucre titillent la lumière.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.  

 

 

 

C’est donc cela la mer, cette immensité hors d’usage.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Des seins, des fesses : une confiserie dont les cristaux de sucre titillent la lumière.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

C’est donc cela la mer, cette immensité hors d’usage.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Et je sens mon cœur : il ouvre et ferme sa corbeille de pétales rouges par amour absolu.

 

Des seins, des fesses : une confiserie dont les cristaux de sucre titillent la lumière.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.  

 

 

 

Même les nuages au soleil du matin ne savent inventer de telles jupes.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.  

 

 

 

Comme un miracle ambulant, la peau devient le strip-tease intégral du calme.

 

Même les nuages au soleil du matin ne savent inventer de telles jupes.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.  

 

 

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Comme un miracle ambulant, la peau devient le strip-tease intégral du calme.

 

Même les nuages au soleil du matin ne savent inventer de telles jupes.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.  

 

 

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Et je sens mon cœur : il ouvre et ferme sa corbeille de pétales rouges par amour absolu.

 

Comme un miracle ambulant, la peau devient le strip-tease intégral du calme.

 

Même les nuages au soleil du matin ne savent inventer de telles jupes.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

C’est tellement beau ici, c’est tellement reposant.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Et l’âme apparait fiancée, fiancée en ce lieu paisible.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

C’est tellement beau ici, c’est tellement reposant.

 

Et l’âme apparait fiancée, fiancée en ce lieu paisible.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

En un instant le ciel se déverse dans le trou comme du plasma.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

En un instant le ciel se déverse dans le trou comme du plasma.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Le cri de l’enfant se fond dans le mur.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Le cri de l’enfant se fond dans le mur.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Et je sens mon cœur : il ouvre et ferme sa corbeille de pétales rouges par amour absolu.

 

Le cri de l’enfant se fond dans le mur.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Et je sens mon cœur : il ouvre et ferme sa corbeille de pétales rouges par amour absolu.

 

Comme un miracle ambulant, la peau devient le strip-tease intégral du calme.

 

Le cri de l’enfant se fond dans le mur.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Les bancs vides de la mémoire veillent les pierres.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Les bancs vides de la mémoire veillent les pierres.

 

Le cri de l’enfant se fond dans le mur.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Le long cercueil de chêne clair comme du savon.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Les bancs vides de la mémoire veillent les pierres.

 

Le long cercueil de chêne clair comme du savon.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Les bancs vides de la mémoire veillent les pierres.

 

Le long cercueil de chêne clair comme du savon.

 

Le cri de l’enfant se fond dans le mur.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

C’est tellement beau ici, c’est tellement reposant.

 

Et l’âme apparait fiancée, fiancée en ce lieu paisible.

 

Le cri de l’enfant se fond dans le mur.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre. 

 

 

 

C’est tellement beau ici, c’est tellement reposant.

 

Et l’âme apparait fiancée, fiancée en ce lieu paisible.

 

Les bancs vides de la mémoire veillent les pierres.

 

Le cri de l’enfant se fond dans le mur.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

C’est tellement beau ici, c’est tellement reposant.

 

Et l’âme apparait fiancée, fiancée en ce lieu paisible.

 

Les bancs vides de la mémoire veillent les pierres.

 

Le long cercueil de chêne clair comme du savon.

 

Le cri de l’enfant se fond dans le mur.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Le givre crée une fleur.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Le sang fleurit clair.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Le givre crée une fleur.

 

Le sang fleurit clair.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Le givre crée une fleur.

 

Le sang fleurit clair.

 

Le cri de l’enfant se fond dans le mur.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Et je sens mon cœur : il ouvre et ferme sa corbeille de pétales rouges par amour absolu.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Et je sens mon cœur : il ouvre et ferme sa corbeille de pétales rouges par amour absolu.

 

Le cri de l’enfant se fond dans le mur.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Le plus heureux des clowns, sur les mains, les pieds dans les étoiles, le crâne rond comme la lune.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Le plus heureux des clowns, sur les mains, les pieds dans les étoiles, le crâne rond comme la lune.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Et je sens mon cœur : il ouvre et ferme sa corbeille de pétales rouges par amour absolu.

 

Le plus heureux des clowns, sur les mains, les pieds dans les étoiles, le crâne rond comme la lune.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Et je sens mon cœur : il ouvre et ferme sa corbeille de pétales rouges par amour absolu.

 

Le plus heureux des clowns, sur les mains, les pieds dans les étoiles, le crâne rond comme la lune.

 

Le cri de l’enfant se fond dans le mur.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Si je me mets à courir maintenant il me faudra courir toute ma vie.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Si je me mets à courir maintenant il me faudra courir toute ma vie.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Si je me mets à courir maintenant il me faudra courir toute ma vie.

 

Le cri de l’enfant se fond dans le mur.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Et je sens mon cœur, souffle arraché aux cloches sanglantes des fuchsias.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Et je sens mon cœur, souffle arraché aux cloches sanglantes des fuchsias.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Et je sens mon cœur, souffle arraché aux cloches sanglantes des fuchsias.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Si je me mets à courir maintenant il me faudra courir toute ma vie.

 

Et je sens mon cœur, souffle arraché aux cloches sanglantes des fuchsias.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Si je me mets à courir maintenant il me faudra courir toute ma vie.

 

Et je sens mon cœur, souffle arraché aux cloches sanglantes des fuchsias.

 

Le cri de l’enfant se fond dans le mur.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

L’herbe happe avec humilité.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne.

 

L’herbe happe avec humilité.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

L’herbe happe avec humilité.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Les draps pèsent comme une étreinte obscène.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne.

 

Les draps pèsent comme une étreinte obscène.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne.

 

L’herbe happe avec humilité.

 

Les draps pèsent comme une étreinte obscène.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

L’herbe happe avec humilité.

 

Les draps pèsent comme une étreinte obscène.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Une écharpe de fumée s’enroule autour des arbres.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne.

 

Une écharpe de fumée s’enroule autour des arbres.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Une écharpe de fumée s’enroule autour des arbres.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

L’herbe happe avec humilité.

 

Une écharpe de fumée s’enroule autour des arbres.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

L’herbe happe avec humilité.

 

Les draps pèsent comme une étreinte obscène.

 

Une écharpe de fumée s’enroule autour des arbres.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

L’herbe happe avec humilité.

 

Les draps pèsent comme une étreinte obscène.

 

Une écharpe de fumée s’enroule autour des arbres.

 

Le cri de l’enfant se fond dans le mur.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Je vole, je vole maintenant.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Je vole, je vole maintenant.

 

Cicatrice au ciel, comète rouge.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne.

 

Je vole, je vole maintenant.

 

Cicatrice au ciel, comète rouge.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Je vole, je vole maintenant.

 

Cicatrice au ciel, comète rouge.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Je vole, je vole maintenant.

 

Cicatrice au ciel, comète rouge.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Et je sens mon cœur : il ouvre et ferme sa corbeille de pétales rouges par amour absolu.

 

Je vole, je vole maintenant.

 

Cicatrice au ciel, comète rouge.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

C’est pour les femmes que l’hiver existe.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne.

 

C’est pour les femmes que l’hiver existe.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

C’est pour les femmes que l’hiver existe.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Je vole, je vole maintenant.

 

C’est pour les femmes que l’hiver existe.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Je vole, je vole maintenant.

 

C’est pour les femmes que l’hiver existe.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Je vole, je vole maintenant.

 

Cicatrice au ciel, comète rouge.

 

C’est pour les femmes que l’hiver existe.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Et je sens mon cœur : il ouvre et ferme sa corbeille de pétales rouges par amour absolu.

 

Je vole, je vole maintenant.

 

Cicatrice au ciel, comète rouge.

 

C’est pour les femmes que l’hiver existe.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Je boite de la mémoire.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

J’ai la voix plein les yeux.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Je boite de la mémoire.

 

J’ai la voix plein les yeux.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Je boite de la mémoire.

 

J’ai la voix plein les yeux.

 

C’est pour les femmes que l’hiver existe.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Le sang apparait immobile.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne.

 

Le sang apparait immobile.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Le sang apparait immobile.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Le sang apparait immobile.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Le sang apparait immobile.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

C’est pour les femmes que l’hiver existe.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Les nuits errent comme des animaux venus de l’espace.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Les nuits errent comme des animaux venus de l’espace.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Le sang apparait immobile.

 

Les nuits errent comme des animaux venus de l’espace.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Le sang apparait immobile.

 

Les nuits errent comme des animaux venus de l’espace.

 

C’est pour les femmes que l’hiver existe.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Nous demeurons comme des tombeaux de lune.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Nous demeurons comme des tombeaux de lune.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Le sommeil du sang neige immobile.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Le sommeil du sang neige immobile.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Le sommeil du sang neige immobile.

 

Nous demeurons comme des tombeaux de lune.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Le sommeil du sang neige immobile.

 

Nous demeurons comme des tombeaux de lune.

 

C’est pour les femmes que l’hiver existe.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Crâne blanc.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne.

 

Crâne blanc.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Crâne blanc.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Crâne blanc.

 

Le sommeil du sang neige immobile.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Crâne blanc.

 

Le sommeil du sang neige immobile.

 

C’est pour les femmes que l’hiver existe.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Crâne blanc.

 

Le sommeil du sang neige immobile.

 

Nous demeurons comme des tombeaux de lune.

 

C’est pour les femmes que l’hiver existe.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Crâne blanc.

 

Le sommeil du sang neige immobile.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Nous demeurons comme des tombeaux de lune.

 

C’est pour les femmes que l’hiver existe.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Crâne blanc.

 

Le sommeil du sang neige immobile.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Et je sens mon cœur : il ouvre et ferme sa corbeille de pétales rouges par amour absolu.

 

Nous demeurons comme des tombeaux de lune.

 

C’est pour les femmes que l’hiver existe.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Crâne blanc.

 

Le sommeil du sang neige immobile.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Et je sens mon cœur : il ouvre et ferme sa corbeille de pétales rouges par amour absolu.

 

Comme un miracle ambulant, la peau devient le strip-tease intégral du calme.

 

Nous demeurons comme des tombeaux de lune.

 

C’est pour les femmes que l’hiver existe.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.

 

 

 

Mon amour, le monde tourne, le monde se colore.

 

Crâne blanc.

 

Le sommeil du sang neige immobile.

 

Je marche jusqu’à ce que ma tête devienne une pierre.

 

Et je sens mon cœur : il ouvre et ferme sa corbeille de pétales rouges par amour absolu.

 

Comme un miracle ambulant, la peau devient le strip-tease intégral du calme.

 

Je vole, je vole maintenant.

 

Cicatrice au ciel, comète rouge.

 

Nous demeurons comme des tombeaux de lune.

 

C’est pour les femmes que l’hiver existe.

 

Des murs ébahis contemplent la nudité de la fenêtre.