Marges d’Apparadoxes de Malcolm de Chazal

 

 

 

 

 

 

 

La gravitation imagine l’espace. La gravitation symbolise l’espace. La gravitation parabolise l’espace. La gravitation affirme la pulsion d’imaginer l’espace. La gravitation affirme la pulsion de paraboliser l’espace.

 

 

 

Par la gravitation l’espace possède une forme et surtout une posture. Par la gravitation l’espace possède une posture c’est à dire une manière de se projeter, une manière de se destiner. La gravitation affirme la posture de projection de l’espace. La gravitation affirme la posture de projection de l’espace à l’intérieur du destin.

 

 

 

L’espace a le même âge que son âge que son poids. La gravitation donne à sentir l’âge de l’espace. La gravitation donne à sentir la pulsation de l’espace, la pulsation d’âge de l’espace. La gravitation donne à sentir le tas d’âges de l’espace.

 

 

 

 

 

« L’espace s’enroule mais ne se déroule jamais. »

 

L’espace s’enroule autour du vide. L’espace s’enroule autour de l’axe du vide. L’espace s’enroule autour de l’excentricité du vide. L’espace s’enroule autour de l’axe d’excentricité du vide.

 

 

 

« L’espace a pour seul clef le regard. »

 

La respiration du regard ouvre et ferme à volonté la clef de l’espace.

 

 

 

 

 

« Ce que l’ombre dit, c’est que le soleil et la terre sont réunis par le sens de la nuit, Corps d’Eclipse, »

 

La nuit projette l’espace comme éclipse. La nuit projette l’espace comme éclipse du temps.  La nuit injecte le temps comme éclipse de l’espace.

 

 

 

La nuit tient le feu par la main de la solitude. La nuit tient le feu par le crâne de la solitude. La nuit tient le feu par le crâne de mains de la solitude. La nuit tient le feu par le souffle de la solitude. La nuit tient le feu par le crâne de souffle de la solitude.

 

 

 

L’aurore court à la catastrophe. L’aurore court à la catastrophe de la joie. Quand la nuit tombe amoureuse, l’aurore court à la catastrophe du plaisir. Quand la nuit tombe amoureuse, l’aurore court à la catastrophe de la joie.

 

 

 

 

 

« Reviens et repars » dit l’espace au temps « je serai toujours là  » »

 

Le jour, l’ombre arrive à temps et repart à espace. La nuit, l’ombre arrive à espace et repart à temps. Le nuit, l’ombre arrive à espace et revient à temps. La nuit, l’ombre part à espace et revient à temps.

 

 

 

« L’ombre à terre (…) se spasmatise et se renverse, se ralentissant et s’accélérant, comme le soleil se ralentit et s’accélère au sein de son spasme. »

 

Le spasme multiplie l’espace. Le spasme multiplie l’ombre de l’espace. Le spasme de l’éclipse multiplie l’ombre de l’espace. Le spasme de l’ombre multiplie l’érosion de l’espace.

 

 

 

Le spasme multiplie l’espace par l’ombre comme l’ombre par l’espace. Le spasme de l’érosion multiplie l’espace par l’ombre comme l’ombre par l’espace.

 

 

 

 

 

User son ombre. User son ombre avec son rire. User son ombre avec la roue de son fou-rire.  User le chant de son ombre. User le chant de son ombre avec la roue de son fou-rire.

 

 

 

Projeter un mur à l’intérieur de son ombre. Projeter une fenêtre à l’intérieur de son ombre.  Ouvrir une fenêtre à l’intérieur de son ombre. Ouvrir une fenêtre à l’intérieur de son ombre comme fermer une ombre à l’intérieur d’un mur. Fermer un mur à l’intérieur de son ombre. Fermer un mur à l’intérieur de son ombre comme ouvrir une ombre à l’intérieur d’une fenêtre.

 

 

 

 

 

« Personne n’a vu la lumière en décolleté sauf l’ombre. »

 

La clarté improvise les décolletés de l’ombre. La clarté brode les décolletés de l’ombre. La clarté improvise les décolletés d’éblouissements de l’ombre. La clarté brode les décolletés d’éblouissements de l’ombre.

 

 

 

L’ombre a des langues à l’extrémité dst doigts. L’ombre a des langues à l’extrémité des genoux. L’ombre a des langues à l’extrémité des doigts des genoux.

 

 

 

La langue de l’ombre a des doigts à l’extrémité des genoux. Les doigts de l’ombre ont des langues à l’extrémité des genoux.

 

 

 

 

 

L’ombre se tait avec les paupières et parle avec les oreilles.

 

 

 

« L’ombre est la valise de l’espace. »

 

Le paradoxe de l’ombre se tient accroupi entre la robe et la brouette. Le paradoxe de l’ombre palpite accroupi entre la robe du brouillard et la brouette de l’éclair.

 

 

 

 

 

« Toute pierre dans le mur se sent enterrée vive. »

 

Les pierres jouent à s’enterrer sans jamais mourir. Les pierres s’amusent à s’enterrer afin de devenir immortelles.

 

 

 

« Quand une roche meure elle n’a pas besoin de s’enterrer. »

 

Les pierres ont besoin de s’enterrer quand elles cherchent à devenir immortelles.

 

 

 

 

 

« Tout ce qui est sur la terre fait marcher la terre. »

 

Chaque chose qui apparait à la surface de la terre fait marcher la terre à la fois à une vitesse différente et aussi surtout à une taille différente. Chaque chose qui apparait à la surface de la terre donne une taille différente à la démarche de la terre.

 

 

 

« Et la démarche vraiment nue, on ne la voit que chez l’enfant. »

 

L’enfant dénude le temps. L’enfant dénude le temps par sa démarche. L’enfant dénude le temps par sa démarche à l’intérieur de l’espace. L’enfant dénude l’espace par son immobilité à l’intérieur du temps.

 

 

 

 

 

Seul l’arbre sait comment enrubanner la terreur.

 

 

 

L’arbre a des bras à l’intérieur de la tête. L’arbre pullule de bras à l’intérieur de la tête.  L’arbre compose sa tête avec le pullulement de ses bras. L’arbre possède sa tête avec la prolifération de ses bras. L’arbre expose l’épouvante de sa tête avec la prolifération de rubans de ses bras. L’arbre possède la terreur de sa tête avec la prolifération de rubans de ses bras. L’arbre possède la terreur paisible de sa tête avec la prolifération de rubans de ses bras, avec la prolifération de rubans heureux de ses bras.

 

 

 

L’arbre labyrinthise sa tête avec le pullulement de ses bras. L’arbre labyrinthise la paix de sa tête avec le pullulement d’exaltation de ses bras.

 

 

 

L’arbre expose les paradoxes de sa tête avec le pullulement de ses bras. L’arbre expose la paix paradoxale de sa tête avec le pullulement de ses bras, avec le pullulement d’exubérance de ses bras.

 

 

 

 

 

Le vent enlève la jupe de l’arbre. Le vent enlève la pandiculation de l’arbre. Le vent enlève la pandiculation de jupe de l’arbre, la jupe de pandiculation de l’arbre. Le vent enlève la jupe d’utopie de l’arbre.

 

 

 

« L’air dans le vent se servait de l’eau comme stéthoscope. »

 

Toucher la disparition du vent avec un stéthoscope. Toucher la disparition du vent avec le stéthoscope de son sexe.

 

 

 

« Quand passe le vent les herbes s’allongent pour faire l’amour. »

 

Les herbes s’allongent afin de faire l’amour. Les herbes s’allongent afin de faire l’amour à l’intérieur du vent. Les herbes s’allongent afin de faire l’amour à l’intérieur des gestes du vent. Les herbes s’allongent afin de faire l’amour à l’intérieur des gestes de vide du vent. Les herbes s’allongent afin de faire l’amour à l’intérieur des gestes d’envol du vent. Les herbes s’allongent afin de faire l’amour à l’intérieur des gestes d’au revoir du vent. 

 

 

 

 

 

« L’eau n’est jamais nue quand on la regarde. »

 

 L’eau apparait toujours nue à l’instant où une bouche la boit.

 

 

 

L’eau s’habille avec le visage de ce qui la regarde. L’eau s’habille avec la disparition du visage de ce qui la regarde. L’eau s’habille avec l’évanouissement du visage de ce qui la regarde. L’eau se pare avec la syncope du visage de ce qui la regarde.

 

 

 

« Nul n’a vu la vulve de l’eau sauf le vent. »

 

Seul le vent voit la vulve de l’eau. Seul le vent voit la vulve de certitude de l’eau. Seul le vent voit la vulve d’aveuglement de l’eau. Seul le vent voit la vulve de certitude aveugle de l’eau. Seul le vent voit la vulve d’amnésie de l’eau. Seul le vent voit la vulve d’amnésie aveugle de l’eau.

 

 

 

« Toute eau qu’on embrasse est bouche bée. »

 

La lune embrasse les fesses de l’eau. La lune embrase les fesses bouche bée de l’eau. La lune love les fesses de l’eau. La lune love les fesses bouche bée de l’eau. La lune lutine les fesses de l’eau. La lune lutine les fesses bouche bée de l’eau. La lune statufie les fesses de l’eau. La lune statufie les fesses bouche bée de l’eau.

 

 

 

« La rivière change de déshabillé avec chaque tournant. »

 

La rivière change de nudité à chaque geste. La rivière change de nudité à chaque geste de la respiration.

 

 

 

« La rivière de diamants n’a pas de lit. »

 

La rivière de diamants change de lit à chaque instant. La rivière de diamants bondit d’un lit à l’autre à chaque instant. La rivière de diamants clignote d’un lit à l’autre à chaque instant.

 

 

 

« La rivière est au décolleté de son lit. »

 

La rivière veille au décolleté de son lit. La rivière veille au décolleté de son lit et dort à la camisole de sa table. La rivière veille au décolleté de son lit et dort au parachute de sa table.  La rivière veille au décolleté de son lit et dort au scaphandre de sa table.

 

 

 

 

 

« Seul le feu peut lécher sa propre langue. »                                                                       « Seul le feu a le pouvoir de se lécher les yeux. »

 

Le feu lèche ses yeux avec sa langue et sa langue avec ses yeux. Le feu lèche la clarté de ses  yeux avec le ruban de sa langue et la clarté de sa langue avec le ruban de ses yeux.

 

 

 

« Le fer forgé balbutiait des sentiments tendres. »

 

Seule l’ascèse du feu sait comment offrir la clef au fer forgé.

 

 

 

Le fer forgé bégaie des copeaux de volcan. Le fer forgé  bégaie de copeaux d’exactitude, des copeaux de volcan exact.

 

 

 

« La terre n’a jamais de maux d’estomac. »

 

La terre n’a jamais de maux d’estomac parce qu’elle sait comment vomir le feu avec élégance.

 

 

 

La folie du soleil est de confondre la roue et l’œuf.

 

 

 

 

 

« L’œil dort quand la bouche parle trop. »

 

L’œil dort quand la bouche examine son ombre. La bouche veille quand l’ombre examine son œil.

 

 

 

« Sans le blanc de l’œil comme presse-papier, le regard s’envolerait. »

 

Le blanc de l’œil pose la paume sur l’envol du regard. Le blanc de l’œil pose la paume sur l’aile du regard. Le blanc de l’œil pose la paume de la neige sur l’envol du regard. Le blanc de l’œil transforme l’aile du regard en boule de neige. Le blanc de l’œil suce le bonbon de neige du regard. Le blanc de l’œil gobe le bonbon de neige du regard. Le blanc de l’œil gobe l’œuf de neige du regard.

 

 

 

 

 

« La bouche ne s’endort jamais. »

 

La bouche dort quand le crâne contemple son ombre. La bouche dort quand le crâne contemple l’équilibre de son ombre. La bouche dort quand le crâne contemple le sourire d’équilibre de son ombre.

 

 

 

La bouche dort à l’intérieur du sourire de la chute. La bouche dort à l’intérieur du crâne de la chute. La bouche dort à l’intérieur du sang de la chute. La bouche dort à l’intérieur du sourire de sang de la chute. La bouche dort à l’intérieur du crâne de sang de la chute.

 

 

 

La bouche dort à califourchon sur l’érosion de la foudre. La bouche dort à califourchon sur le fruit d’érosion de la foudre. La bouche dort à califourchon sur l’obscurité de la foudre. La bouche dort à califourchon sur le fruit d’obscurité de la foudre, sur le fruit d’érosion obscure de la foudre.

 

 

 

La bouche dort à l’intérieur du sang. La bouche dort à l’intérieur du crâne du sang. La bouche dort à l’intérieur du crâne d’extase du sang. La bouche dort à l’intérieur du crâne de silence du sang. La bouche dort à l’intérieur du crâne de respiration du sang.

 

 

 

 

 

« L’œil regardait sur l’accoudoir de la bouche. »

 

La proximité de l’œil oscille le lointain de la bouche. La proximité de l’œil palpite le lointain de la bouche. La proximité de l’œil paradoxalise le lointain de la bouche.

 

 

 

« La bouche mangeait à califourchon. »

 

Le jour, la bouche mange à califourchon sur le crâne. La nuit, le crâne boit à califourchon sur la bouche.

 

 

 

La bouche chante la boussole de la somnolence.

 

 

 

 

 

« Le baiser est le sein qui tète. »

 

A l’instant du baiser, l’haleine devient l’auréole du regard. A l’instant du baiser, la bouche devient l’auréole du crâne. A l’instant du baiser, la bouche devient l’auréole du crâne et l’haleine l’auréole du regard.

 

 

 

A l’instant du baiser, l’haleine devient le nimbe du regard. A l’instant du baiser, la bouche devient l’auréole du crâne et l’haleine le nimbe du regard.

 

 

 

« Dans le baiser le cou pend la place des cuisses. »

 

Disposer un ruban de baisers autour du cou de la lune. Disposer un ruban de lune au tour du cou du baiser.

 

 

 

 

 

« La langue est ce qui de notre corps nous est le plus familier. »

 

La langue est ce qui reste à la fois le plus proche et le plus étranger du corps. La langue incarne la proximité de l’étrangeté. La langue incarne l’étrangeté immiscée. La langue reste à l’intérieur de la bouche comme un parasite de viande, comme un parasite de viande splendide,  comme un parasite de viande somptueuse. La langue reste à l’intérieur de la bouche comme une racine de viande, comme une racine de viande splendide, comme une racine de viande somptueuse. La langue apparait comme l’invitée triviale, l’hôte populaire du palais de la bouche. La langue incarne le peuple étrange qui habite à l’intérieur du palais de la bouche, qui habite à l’intérieur du château de la bouche.

 

 

 

La langue révèle le peuple apatride qui à la fois attend, repose et tourbillonne à l’intérieur du château de la bouche, à l’intérieur du château de la tête.

 

 

 

 

 

« Le rire est le cache-sexe de l’ennui. »

 

Le rire soulève le chapeau du palais. Le rire soulève le chapeau du palais au cœur de la bouche. Le rire soulève le chapeau du palais au cœur du crâne de la bouche. Le rire soulève le chapeau du soleil au cœur de la bouche.

 

 

 

« Le front ne sourit que chez les enfants. »

 

Le rire farde la foudre. L’enfantillage de la foudre calligraphie le sourire du front.

 

 

 

 

 

« Le visage est l’accélération du corps. »

 

Le visage déclare la vivacité de la chair. Le visage déclare la vivacité de nuit de la chair. Le visage déclare la vivacité de vide de la chair, la vivacité de vide nocturne de la chair.

 

 

 

Le visage déclare la gravitation de vide de la chair. Le visage déclare le zéro de gravitation de la chair. Le visage déclare le zéro de vivacité de la chair, le zéro de gravitation vivace de la chair.

 

 

 

« Les traits de l’homme furent son premier vocabulaire. »

 

Les traits du visage improvisent la première syntaxe. Les traits du visage improvisent la syntaxe des sentiments. Les traits du visage improvisent les lettres du sentiment. Les traits du visage improvisent la syntaxe de lettres du sentiment.

 

 

 

Le visage compose les gestes de la voix. Le visage compose les gestes d’ombre de la voix. Le visage compose les gestes de clarté de la voix. Le visage compose les gestes d’ombre comme de clarté de la voix. Le visage compose les gestes d’ombres comme les postures de clarté de la voix. Le visage compose les gestes de clarté comme les postures d’ombres de la voix.

 

 

 

Le rythme du visage compose les gestes de la voix. Le rythme de la voix injecte les gestes du visage.

 

 

 

 

 

La voix insinue l’ombre de la parole. La voix insinue les timbres d’ombre de la parole.

 

 

 

La voix touche l’ombre de la parole. La voix touche l’au revoir de la parole. La voix touche l’ombre d’au revoir de la parole.

 

 

 

La voix touche ce qui à l’intérieur de la parole vient par le geste même de s’éloigner.

 

 

 

La voix touche la réverbération d’ombres de la parole. La voix touche la réverbération d’au-revoir de la parole. La voix touche la réverbération d’au-revoir obombré de la parole. La voix touche l’au-revoir d’ombre réverbérée de la parole.  

 

 

 

La voix survient à la fois comme ce qui profile la face de la parole et comme ce qui envisage de face les profils du cerveau.

 

 

 

« La voix s’enroule quand on regarde l’oreille. »

 

La voix brûle quand elle regarde la bouche. La voix brûle comme un bijou quand elle regarde la bouche. La voix brûle comme un bijou d’ombre quand elle regarde la bouche.

 

 

 

La voix visite le hasard.  La voix visite une forme de hasard diffèrent à chaque mot. La voix visite l’errance. La voix visite une forme d’errance différente à chaque mot.

 

 

 

 

 

Le rythme extrait les ombres de la voix. Le rythme rencontre les ombres de la voix.

 

 

 

Le rythme rencontre les ombres de la voix par la multiplication du silence. Le rythme rencontre l’ombre du silence par la multiplication des voix.

 

 

 

« Nous avons la source du paradoxe par quoi deux profils donnent un seul visage. »

 

Quand deux visages donnent un seul profil, les gestes de l’ombre veillent à l’intérieur de la voix. Quand deux visages donnent un seul profil, les gestes de l’ombre surgissent à l’intérieur des postures de clarté de la voix.

 

 

 

La parabole du rythme survient quand deux visages donnent un seul profil.

 

 

 

 

 

« Le parfait marteau est le pied. »

 

Le pied martèle la pudeur du volcan.

 

 

 

Le pied apparait comme une main au ralenti.

 

 

 

« Tout objet qui tombe a le vertige des pieds. »

 

Chaque chose qui tombe a le vertige des pieds. Chaque chose qui s’élève a le vertige des mains. Chaque chose qui s’envole a le vertige des mains.

 

 

 

 

 

« L’épaule est le plus beau portail. »

 

L’épaule parle à voix haute et douce. L’épaule pose le portail de douceur. L’épaule ouvre et ferme à loisir le portail de la douceur.

 

 

 

La poitrine offre le portail de l’apparition. L’épaule offre le portail de la disparition.

 

 

 

 

 

« Ses hanches voyageaient en sac postal. »

 

Les hanches marchent par la bouche de la chute. Les hanches marchent par la bouche de mains de la chute.

 

 

 

« Les fesses n’auront jamais fini de se peloter. »

 

Les fesses pelotent leur apparition. Les fesses pelotent la sphère de leur apparition. Les fesses pelotent la féerie de leur apparition. Les fesses pelotent la sphère de féerie de leur apparition. Les fesses pelotent le globe de leur apparition. Les fesses pelotent l’obscénité de leur apparition. Les fesses pelotent le globe d’obscénité de leur apparition.

 

 

 

« Les fesses n’ont aucune imagination. »

 

Les fesses imaginent l’amnésie du futur.

 

 

 

Entasser les fesses afin d’offrir la volonté d’imaginer du silence.

 

 

 

 

 

« Elle vendangeait des seins. »

 

Le vagin vendange l’ivresse.

 

 

 

 « Elle avait le sexe dans ses yeux en précipice. »

 

Quand le sexe regarde, l’œil éjacule. Quand le sexe regarde le vide, l’œil éjacule l’œuf.

 

 

 

« L’homme a le sexe jailli, la femme a le sexe rentré. Parce que l’homme est plus nu, donc il a le commandement. »

 

Parce que l’homme apparait plus nu que la femme, il a la volonté. Parce que la femme apparait moins nue que l’homme elle a le courage. 

 

 

 

La nudité ne juge pas. La nudité ne commande pas. La nudité déclare la certitude. La nudité déclare les nuances de la certitude. La nudité déclare les nuances d’improvisation de la certitude. La nudité déclare les nuances inexorables de la certitude, les nuances d’improvisation inexorable de la certitude. La nudité déclare les nuances magnanimes de la certitude. La nudité déclare les nuances d‘improvisation magnanime de la certitude, les nuances d’improvisation magnanime inexorable de la certitude.

 

 

 

Le sexe de l’homme jaillit au dehors comme une main. Le sexe de l’homme apparait comme une troisième main, la main de l’enfance qui prend et jette, la main d’enfance du mépris, la main de mépris de l’enfance. Le sexe de la femme apparait comme un deuxième cœur. Le sexe de la femme apparait comme le cœur de ses sensations, le cœur de sensations en deçà même du sentiment. 

 

 

 

Le sexe de l’homme apparait comme une main-œil. Le sexe de la femme apparait comme une bouche-cœur.

 

 

 

 

 

« Elle avait sa peau en sous-vêtements. »

 

 La femme affirme la peau comme robe de la syncope. La femme affirme la peau comme robe de l’évanouissement. La femme affirme la peau comme robe du plaisir. 

 

 

 

« Toute robe se déshabille dans la marche. »

 

Quand la femme apparait habillée sa robe devient son deuxième regard. Quand la femme apparait nue, son regard apparait comme sa première robe.

 

 

 

« S’habiller pour les femmes est leur meilleure manière de parler. »

 

Se déshabiller pour une femme apparait comme l’unique manière de se taire.

 

 

 

 

 

L’homme fragmente la chair de la femme afin d‘y trouver l’unicité d’un monde. La femme fragmente le monde de l’homme afin d’y trouver l’unicité d’un corps.

 

 

 

L’homme projette en imagination des fragments de la chair de la femme afin de composer la forme unique d’un monde. La femme amalgame en sentiments des fragments du monde de l’homme afin de composer l’unicité d’un corps.

 

 

 

 

 

L’amour dort à l’intérieur du lit du futur. L’amour dort à l’intérieur du lit de demain.

 

 

 

L’amour veille à l’intérieur du lit d’aujourd’hui et dort à l’intérieur du lit de demain. L’amour mange à l’intérieur du lit d’hier, veille à l’intérieur du lit d’aujourd’hui et dort à l’intérieur du lit de demain.

 

 

 

L’amour mange à l’intérieur du lit d’hier, parle à l’intérieur du lit d’aujourd’hui et dort à l’intérieur du lit de demain.

 

 

 

Avec comme et ça. Vouloir avec comme et ça. Vouloir demain avec comme et ça. Vouloir dormir demain avec comme et ça.

 

 

 

S’asseoir à la surface d’hier comme se tenir debout à la surface de demain. S’allonger à la surface d’aujourd’hui comme s’asseoir à la surface de demain. Se tenir debout à la surface d’hier comme s’accroupir à la surface d’aujourd’hui.

 

 

 

 

 

Le zéro apparait comme l’auréole du décapité.

 

 

 

La solitude utilise le zéro comme lit. La solitude utilise le zéro comme lit de la tête. La solitude utilise le sourire du zéro comme lit de la tête.

 

 

 

 

 

« Le ruban vit le jour quand la femme déroula son premier geste. »

 

Le ruban acrobatise le souterrain du tissu. Le ruban funambulise le souterrain du tissu.

 

 

 

Le bonheur transforme le tombeau en ruban. Le bonheur transforme les tombeaux en roues de rubans.

 

 

 

Trouver un foulard dans la foule comme perdre une foule dans un foulard. La prestidigitation de l’élégance sait trouver un foulard dans la foule comme perdre une foule dans un foulard.

 

 

 

« La bague se mit le doigt dans l’œil. »

 

La bague met le doigt dans le vide. La bague met le doigt dans le vide de l’œil. La bague met le doigt dans l’œil de cyclope du vide. La bague met le doigt dans le sourire du vide. La bague met le doigt dans le sourire de cyclope du vide.

 

 

 

La pudeur essaie de baguer la robe avec les doigts. La pulsion paradoxale de la pudeur essaie de baguer la robe avec les doigts. La pulsion paradoxale de la pudeur essaie de baguer la nudité de la robe avec la brûlure des doigts, avec le gel des doigts, avec la brûlure de gel des doigts.

 

 

 

 

 

« La terre était toute étonnée de la vitesse de la tortue. » 

 

La lenteur des étoiles étonne la tortue. La lenteur des météores étonne la tortue. La lenteur de la foudre étonne la tortue. La lenteur de la foudre étonne le sourire de la tortue.

 

 

 

Le front tamise les fusées. Le front tamise la fusée du crâne. Le front tamise la fusée de racines du crâne. Le front tamise la fusée d’herbes du crâne.

 

 

 

La roue ourle la déraison. La roue ourle la clarté de la déraison. La roue ourle l’éclat de la déraison. La roue ourle le rire de la déraison, l’éclat de rire de la déraison.

 

 

 

L’attente heureuse déshabille les racines. L’attente heureuse déshabille les racines du silence. L’attente heureuse déshabille la roue des racines. L’attente heureuse déshabille la roue de racines du silence.

 

 

 

La montgolfière offre la poitrine de la gravitation. La montgolfière offre la poitrine de souffle de la gravitation.

 

 

 

 

 

« A midi toutes les plantes semblent droguées. »

 

A midi les plantes semblent droguées par l’oscillation de l’espace. A midi les plantes semblent droguées par le tact de l’atmosphère, par l’hésitation de l‘atmosphère, par le tact d’hésitation de l’atmosphère. A midi les plantes semblent droguées par le souffle de l’atmosphère, par le souffle d’hésitation de l’atmosphère. A midi les plantes semblent droguées par l’haleine de l’atmosphère, par l’haleine d’hésitation de l’atmosphère.

 

 

 

« À midi toutes les fleurs regardent entre leurs cils. »

 

A midi les fleurs regardent entre les cils de l’insolence. A midi les fleurs regardent entre les cils de l’indolence. A midi les fleurs regardent entre les cils de l’indolence insolente, de l’insolence indolente. A midi les fleurs regardent entre les cils de l’idiotie. A midi, les fleurs regardent entre les cils d’indolence de l’idiotie, entre les cils d’insolence de l’idiotie, entre les cils d’indolence insolente de l’idiotie, entre les cils d’insolence indolente de l’idiotie.

 

 

 

« Les fleurs s’envoyaient des baisers poste restante. »

 

Les fleurs s’adressent des baisers comme des timbres de voix. Les fleurs s’adressent des baisers comme des timbres d’odeurs, comme les timbres de voix de leur odeur. Les fleurs s’adressent des baisers comme les sourires de leur odeur, comme les timbres de sourires de leur odeur, comme les sourires de voix de leur odeur.

 

 

 

« Les fleurs ne rient qu’au bord des sources. »

 

La fleur dit je t’aime au dernier premier venu.

 

 

 

Le bouquet joue au bilboquet avec ses sourires.

 

 

 

 

 

Retourner un tombeau comme un sablier.

 

 

 

Utiliser le savoir comme sac de voyage. Utiliser le savoir comme sac de voyage du temps.

 

 

 

Savoir comment porter le gris du brouillard l’intérieur de la brouette de l’éclair.

 

 

 

Malaxer la montagne avec les yeux. Malaxer la montagne avec le tact du regard. Malaxer la montagne avec la délicatesse du regard. Malaxer la montagne avec la pudeur du regard.

 

 

 

Habiller la cible avec des aboiements. Habiller la forêt avec la cible des aboiements.

 

 

 

Projeter la boussole au centre de la cible. Trouver le nord avec la flèche comme projeter la boussole au centre de la cible.

 

 

 

Transformer la Bible en cible de la flèche du temps.

 

 

 

Pendre le saint à son auréole. Pendre le saint à l’auréole de ses pieds.

 

 

 

Apprendre à nager à la brouette. Apprendre à la brouette à nager à l’intérieur du feu. Boire la nage de la brouette. Boire la nage de la brouette à l’intérieur du feu. Apprendre à nager à la roue. Boire la nage de la roue. Boire la nage de la roue à l’intérieur du feu.

 

 

 

Utiliser l’arbre comme brouette des nuages.

 

 

 

Une seule fois à l’intérieur de son existence transformer un bonjour en bijou. Une seule fois à l’intérieur du futur, transformer un bonjour en bijou.

 

 

 

Endormir le lit avec la nourriture. Endormir la nourriture avec la maison. Endormir la maison avec l’âme.

 

 

 

Parler la peintre avec la poitrine. Ecouter la sculpture avec les pieds. Toucher la musique avec les cheveux.

 

 

 

 

 

« L’œuf est tout en menton. »

 

L’œuf traverse le miroir de son menton. L’œuf s’observe à travers le miroir de son menton.   L’œuf s’observe à travers le miroir sans tain de son menton.

 

 

 

L’œuf affectionne le souffle de la pierre. L’œuf formule la pierre avec le souffle et affecte le souffle avec la pierre. L’œuf peaufine l’équilibre de la pierre avec le sourire du souffle et l’équilibre du souffle avec le sourire de la pierre.

 

 

 

L’œuf révèle la lentille de télescope du temps. L’œuf révèle la lentille de télescope du vide, la lentille de télescope du temps vide. L’œuf façonne la lentille de télescope de l’attente.

 

 

 

 

 

« La nuit par ses ombres jetait ses cartes de visite en plein jour. »

 

Le mur joue aux cartes avec la disparition du vide. Le mur joue aux cartes de géographie avec la disparition du vide. Le mur joue aux cartes de géographie de l’utopie. Le mur joue aux cartes de géographie de l’utopie avec la disparition du vide, avec la main de disparition du vide, avec les paumes de disparition du vide.

 

 

 

« Et la porte se voit mieux que le mur parce qu’elle se dépouille. »

 

La porte se voit et s’entend avec plus de précision que le mur. Le mur s’hume et se touche avec plus de précision que la porte.

 

 

 

 

 

« Nous avons le sens du feu lié aux horizons. »

 

L’horizon est la brûlure de l’air. L’horizon cicatrise la brûlure de l’air.

 

 

 

« L’horizon ne fait jamais un pas de trop. »

 

L’horizon ne fait que des pas en moins.

 

 

 

L’horizon est la frontière des fantômes. L’horizon est la frontière des signes. L’horizon est simultanément un signe de frontière et une frontière de signes.

 

 

 

 

 

« La machine n’a pas de visage. »

 

La machine a soit un visage soit un corps, cependant la machine n’a jamais à la fois en même temps un visage et un corps. La machine a un corps lorsqu’elle fonctionne et un visage lorsqu’elle ne fonctionne pas.

 

 

 

La machine a un corps, un corps sans visage lorsqu’elle est utilisée. La machine a un visage, un visage sans corps lorsqu’elle reste inutilisée.

 

 

 

« La machine et le singe ont les mêmes tics. »

 

La machine paradoxalise le profil par la prolifération des faces. La machine paradoxalise le ppar la prolifération de disparition des faces.

 

 

 

 

 

« Le matelas attendait l’homme pour dormir. »

 

A l’instant de l’éveil, le matelas vomit l’homme. A l’instant de l’éveil, le matelas vomit la silhouette de l’homme.

 

 

 

L’homme vomit le matelas pour se réveiller. L’homme vomit le cerveau du matelas pour se réveiller.

 

 

 

 

 

« La dernière sensation du pendu c’est qu’on lui arrache les pieds. »

 

La parole de l’éberlué reste pendue à l’arc-en-ciel.

 

 

 

L’éternuement apostrophe l’arc-en-ciel. L’éternuement fait des nœuds-papillons à l’arc-en-ciel. L’éternuement apostrophe les nœuds-papillons de l’arc-en-ciel.

 

 

 

 

 

« On ne vit son nez que dans la honte. »

 

La honte médite le nez. La honte médite le rêve du nez. La honte médite l’œil du nez. La honte médite le rêve d’œil du nez. La honte rêve l’ordinateur du nez. La honte rêve l’ordinateur d’yeux du nez.

 

 

 

Les ongles indiquent les angles morts des anges. Les ongles indiquent les angles morts des ailes d’anges.

 

 

 

 

 

« Les seuls chapeaux véritables sont ceux qui coiffent l’oreille. »

 

L’oreille coiffe les songes de la joue. L’oreille coiffe les singeries de la joue. L’oreille coiffe les songes de singe de la joue.

 

 

 

L’oreille joue à la loterie avec la rhétorique des voix. L’oreille joue à la loterie avec le ruban des voix. L’oreille joue à la loterie avec la douleur des voix. L’oreille joue à la loterie avec le ruban de douleur des voix.

 

 

 

Sur les joues apparaissent lisibles sans avoir pourtant été écrites les lettres anonymes de la sagesse. Sur les joues s’inscrivent des pigments de lectures. Sur les joues reposent des pigments de lecture. Sur les joues reposent les pigments de lecture de la jalousie et de la sagesse, les pigments de lecture de la jalousie sage et de la sagesse jalouse.

 

 

 

 

 

« La mort vint quand l’homme était absent. »

 

A la seconde de la mort, l’homme éternue son ombre.

 

 

 

« Le vice est le plus obéissant de tous nos instincts. »

 

Le vice est le plus servile de nos désirs et le plus inexact de nos instincts. Le vice est le plus servile de nos désirs et plus révolté de nos instincts.

 

 

 

« Le confessionnal écoutait. »

 

Dans le confessionnal quelqu’un coud les flocons de la parole. Dans le confessionnal quelqu’un coud les flocons de charbon de la parole. Dans le confessionnal quelqu’un coud les escarbilles de la parole. Dans le confessionnal  quelqu’un coud les contrebasses d’escarbilles de la parole.

 

 

 

 

 

« Les ossuaires sont des tombolas. »

 

Les ossuaires attendent comme les tombolas des tombeaux.

 

 

 

« Si le couteau n’était pas coupé il ne couperait pas. »

 

Le couteau coupe son ombre. Le couteau coupe la blessure de son ombre. Le couteau se coupe avec son ombre. Le couteau se coupe avec la blessure de son ombre.

 

 

 

« Tous les gens cruels sont un peu clowns. »

 

La cruauté révèle la clownerie du cerveau. La bonté révèle l’acrobatie du cœur.

 

 

 

La chance étudie le chapeau du ciel. La chance examine le chapeau du ciel. La chance pose le chapeau du ciel.

 

 

 

 

 

« La chaise la viola. »

 

Attendre la venue d’une chaise assis sur le ventre d’une femme. Attendre la venue d’une chaise assis à l’intérieur d’un sexe de femme.

 

 

 

La méduse sodomise l’odeur. Le vol de méduse sodomise le sourire de l’odeur.

 

 

 

 

 

L’alcool dissèque l’aléa. L’alcool dissèque l’aile de l’aléa.

 

 

 

L’aile littéralise l’alcool. L’aléa de l’aile littéralise l’alcool.

 

 

 

« L’os qui mange sa moelle est la vrille. »

 

L’ivresse vrille le regard des os. L’ivresse vrille le hasard des os. L’ivresse le regard de hasard des os.

 

 

 

 

 

L’ascèse de la soif axialise le vide du temps. 

 

 

 

L’ascèse de la soif sait le vide entre le centre et l’axe. L’ascèse de la soif touche le vide entre le centre et l’axe.

 

 

 

L’ascèse de la soif sait le désert qui se tient entre le centre et l’axe. L’ascèse de la soif inscrit le desert qui se tient entre le centre et l’axe.

 

 

 

Le temps désaxe le centre du vide. Le temps provoque l’excentricité du vide. Le temps provoque l’axe d’excentricité du vide.

 

 

 

 

 

La toupie fait le tour du monde sur place. La toupie fait le tour du monde à l’intérieur du sourire de son ombre. La toupie fait le tour du monde à l’intérieur du sourire d’utopie de son ombre.

 

 

 

La toupie palindromise la lettre de l’utopie. La toupie palindromise l’ombre de l’utopie. La toupie palindromise la lettre d’ombre de l’utopie.

 

 

 

 

 

L’homme pense le visage à travers la juxtaposition des profils.

 

 

 

L’animal paradoxalise le visage. L’animal paradoxalise le visage par la multiplication instantanée des profils. L’animal paradoxalise le visage comme gueule. L’animal paradoxalise le visage comme gueule par la multiplication immédiate des profils.

 

 

 

« L’homme résume l’univers et la face de l’homme résume l’homme. »

 

L’homme est à la fois la mesure et le résumé de l’univers. Le monstre apparait à la fois comme la démesure et la projection du monde. Le monstre projette et démesure le monde. Le monstre projette et démesure le monde par l’imagination. Le monstre projette la démesure du monde par l’extase de l’imagination. Et le monstre inscrit (incruste) cette projection de démesure du monde à l’intérieur de sa gueule.

 

 

 

 

 

« Tous les animaux sourient quand ils boivent. »

 

Les animaux rient quand ils mangent. Les hommes boivent quand ils sourient. Les animaux rient le futur de l’amnésie quand ils mangent. Les hommes boivent le présent de la mémoire quand ils sourient.

 

 

 

« Laisse passer l’univers à travers toi et tu seras la porte des hommes. »

 

Ouvrir la chair à l’apparition du monde afin de devenir la maison de la bestialité, afin de devenir la maison intacte de la bestialité.

 

 

 

Ecrire afin de devenir la maison des animaux plutôt que la porte des hommes. Ecrire afin de transformer sa chair en arche du déluge de la bestialité.

 

 

 

Deux formes de démence. Deux formes de démence du demeuré. Vouloir construire sa maison à l’intérieur du paradis. Vouloir planter le paradis à l’intérieur de sa maison.

 

 

 

 

 

L’écriture utilise les totems. L’écriture utilise les choses comme totems. L’écriture utilise les choses comme totems de l’âme. L’écriture utilise les choses comme totems du truc de l’âme.

 

 

 

La matière imagine sa présence même. La matière imagine l’apparition de sa présence comme la présence de son apparition.

 

 

 

L’imagination n’organise pas les désirs. L’imagination compose les besoins. L’imagination parabolise les besoins. L’imagination compose la parabole des besoins.

 

 

 

La parabole adonne le crâne de la peau. La parabole adonne le crâne de la certitude. La parabole adonne le crâne de peau de la certitude.

 

 

 

L’intuition excite le crâne de la peau. L’intuition excite le crâne de la certitude. L’intuition excite le crâne de peau de la certitude.

 

 

 

L’imagination projette le crâne de la peau. L’imagination projette le crâne de la certitude. L’imagination projette le crâne de peau de la certitude.

 

 

 

 

 

Le paradoxe ne révèle pas le sens de la pensée. Le paradoxe affirme les formes de l’intuition.  Le paradoxe ne révèle pas à l’inverse du concept les enchaînements de sens de la pensée à travers le cerveau. Le paradoxe affirme le flux de sentiments de l’intuition à l’intérieur du visage. Le paradoxe donne à sentir le flux de sentiments de l’intuition comme visage.

 

 

 

Le paradoxe envisage l’intuition. Le paradoxe touche les deux profils de l’intuition à la fois.   Le paradoxe affirme le lieu de l’intuition comme visage. Le paradoxe montre comment le lieu de l’intuition apparait comme visage.

 

 

 

Le paradoxe affirme la pulsion de toucher le profil de l’âme avec la face du regard comme de voir la face de l’âme avec le profil de la main.

 

 

 

 

 

« L’aveugle-né voit les couleurs des sentiments. »

 

L’aveugle touche les couleurs. L’aveugle touche les couleurs des sentiments. L‘aveugle touche les couleurs de l’au revoir. L’aveugle touche les couleurs d’au revoir des sentiments. L’aveugle touche les couleurs de l’espace. L’aveugle touche les couleurs d’au revoir de l’espace. L’aveugle touche les couleurs de sentiments de l’espace.

 

 

 

« La couleur a des phrases mais point d’alphabet. »

 

Chaque couleur projette une posture de respiration du sang, une posture de respiration particulière du sang. Chaque couleur phrase une posture de respiration du sang, une posture de respiration particulière du sang. 

 

 

 

Le déluge de la couleur dort à l’intérieur de la robe de la bouche. Le déluge de silence de la couleur dort à l’intérieur de la robe de nudité de la bouche. L’apocalypse de silence de la couleur dort à l’intérieur de la robe de nudité de la bouche.