Marges de Premier Sens Plastique

 

 

 

« L’espace et la matière se servent mutuellement de compas. »

Le jour, la matière apparait comme le piédestal de l’espace. La nuit, l’espace apparait comme  le piédestal de la matière. Le jour, la matière apparait comme le trampoline de l’espace. La nuit, l’espace apparait comme le trampoline de la matière. Le jour, la matière apparait comme  le piédestal-trampoline de l’espace. La nuit, l’espace apparait comme le piédestal-trampoline de la matière. Le jour, la matière apparait comme le toboggan, de l’espace. La nuit, l’espace apparait comme le toboggan de la matière.

 

« L’espace frontal est la sensations la plus forte que nous ayons de l’espace élastique. Le front de l’homme nous fait « toucher » l’illimité de l’espace dans le vase clos de la matière. » 

Le désir approche l’espace avec les yeux et les mains. La volonté approche l’espace avec le front et la poitrine. La volonté approche l’espace avec le sourire du front et le hurlement de la poitrine. La volonté approche l’espace avec le hurlement du front et le sourire de la poitrine. La volonté approche l’espace  avec le sourire de certitude du front et le hurlement d’ascèse de la poitrine. La volonté approche l’espace avec le hurlement d’ascèse du front et le sourire de certitude de la poitrine.

 

 

« L’espace palpite dans la couleur. La couleur donne le pouls de la forme. »

La couleur pulse l’espace. La couleur pulse la démesure de l’espace. La couleur pulse la démesure de silence de l’espace. La couleur projette l’espace. La couleur projette la démesure de l’espace. La couleur projette la démesure de silence de l’espace.

 

« La couleur est le menuisier de l’espace. »

La couleur forge l’espace. La couleur forge la démesure de l’espace. La couleur forge le silence de l’espace. La couleur forge la démesure de silence de l’espace. La couleur martèle l‘espace. la couleur martèle la démesure de l’espace. La couleur martèle la démesure de silence de l’espace. La couleur carillonne l’espace. La couleur carillonne la démesure de l’espace. La couleur carillonne le silence de l’espace. La couleur carillonne la démesure de silence de l’espace.

 

« La couleur et la forme sont les deux yeux de l’espace. Le crépuscule qui estompe les couleurs rend l’espace borgne. »

Le temps et l’espace apparaissent comme les deux mains de la couleur. A l’intérieur de la mémoire, la couleur apparait manchote. A l’intérieur de l’imagination, la couleur apparait ambidextre. L’imagination donne à sentir les postures ambidextres de la couleur. L’imagination donne à sentir la prolifération de postures ambidextres de la couleur. L’imagination donne à sentir le magma de postures ambidextres de la couleur.

 

« La couleur est partout vissée à la forme - sauf dans le nuage où couleur et forme ne sont qu’emboitées, sauf aussi dans l’iris où la couleur est clouée à la forme… »

La couleur apparait amalgamée à la forme. La couleur apparait amalgamée à la forme par projection. La couleur et la forme apparaissent de manière siamoise. La couleur et la forme apparaissent comme un amalgame siamois, comme un amalgame siamois projectile. La couleur et la forme apparaissent miraculeusement amalgamées par une projection immédiate. A chaque instant la couleur se projette à l’intérieur de la forme comme la forme se projette à l’intérieur de la couleur.

 

« Les couleurs sont les empreintes digitales du soleil. »

Les couleurs apparaissent comme les empreintes digitales de l’espace. Les couleurs  apparaissent comme les empreintes digitales de temps de l’espace, comme les empreintes digitales de matière de l’espace. Les couleurs apparaissent comme les empreintes digitales du paradis. Les couleurs apparaissent comme les empreintes digitales d’espace du paradis, comme les empreintes digitales de matière du paradis. Les couleurs projettent la matière du paradis. Les couleurs projettent la démesure du paradis. Les couleurs projettent la démesure de matière du paradis.

 

 

« Nous buvons les couleurs, nous mangeons les parfums. »

Nous mangeons les couleurs. Nous buvons les parfums. Nous mangeons l’apparition des couleurs. Nous buvons la disparition des parfums.

 

« Les odeurs affectent l‘estomac, et les couleurs l’intestin. »

La chair mange les couleurs. La chair mange les couleurs avec le crâne. La chair mange les couleurs avec la main du crâne. La chair mange les couleurs avec l’extase du crâne. La chair mange les couleurs avec la main d’extase du crâne. La chair mange les couleurs avec le sommeil du crâne. La chair mange les couleurs avec la main de sommeil du crâne. La chair mange les couleurs avec le sommeil d’extase du crâne.

 

« Dans le champ des pulsations colorées, le rouge a le pouls le plus rapide ; le blanc a le pouls le plus lent. »

Le blanc donne à sentir la pulsation de l’espace. Le blanc donne à sentir la pulsation de l’espace à l’extrémité du vide. Le blanc donne à sentir la pulsation de l’espace à l’extrémité du miracle du vide.

 

 

« L’homme a une plus grande imagination des sens. La femme a une plus grande mémoire des sens. »

L’homme perd la mémoire à l’intérieur de l’imagination. La femme perd l’imagination à l’intérieur de la mémoire. L’homme catalyse l’oubli par l’imagination. La femme catalyse la sensation par la mémoire.

 

« L’animal, n’ayant que peu ou pas d’imagination, doit revenir sur les lieux où il éprouva une sensation pour se la remémorer. »

L’imagination n’est pas l’acte de revenir à l’intérieur d’un lieu pour se remémorer une sensation. L’imagination affirme plutôt le geste d’apparaitre à l’intérieur d’un lieu afin de composer des sensations, afin de composer les sensations de ce lieu. L’imagination ne désire pas mémoriser les sensations, les sensations du lieu. L’imagination affirme plutôt le geste de composer les sensations, de composer les sensations multiples d’un lieu, les sensations multiples de l’avoir lieu afin de monter les sensations multiples de l’avoir lieu comme formes, comme formes de l’instinct, comme formes d’immortalité de l’instinct.

 

« La mémoire n’a pas de sexe. »

La mémoire n’a pas de sexe et l’imagination a autant de sexes qu’elle touche de choses. La mémoire n’a pas de sexe et l’imagination a autant de sexes qu’elle approche de choses.

 

« La mémoire a cinq portes d’entrée : les cinq sens ; et une porte de sortie : l’imagination. »

L’imagination montre la porte de sortie de la mémoire. A l’inverse la mémoire compose les murs de l’imagination. La mémoire n’est pas malgré tout ce qui emprisonne l’imagination. La mémoire c’est plutôt ce qui donne à l’imagination son équilibre. La mémoire c’est ce qui essaie d’équilibrer le délire de l’imagination.

 

« La mémoire est le dortoir de la pensée et le bureau-bibliothèque de l’imagination. »

L’oubli apparait comme le bureau-bibliothèque de la sensation et comme le dortoir de l’imagination.

 

 

« De l’arbre au brin d’herbe, de la montagne au ruisseau, de la fleur au fruit, tout est totalement nu dans la nature. Si nous voyons malgré tout certaines choses habillées, c’est parce que notre regard l’est. »

La seule manière de dénuder le regard c’est de symboliser l’aveuglement. La seule manière de dénuder le regard c’est de symboliser l’aveuglement comme coïncidence abstraite des cinq sens.

 

« Décentrages de la mémoire et de l’imagination sont causes de toutes les formes de bégaiement - chez l’un ce sera la voix, chez l’autre le goûter, chez celui-ci l’odorat, chez celui-là la vue, qui l’ouïe et qui le toucher. »

Le bégaiement apparait provoqué par des excès de sensation. Le bégaiement apparait provoqué par un déséquilibre de la sensation, par un déséquilibre rythmique de la sensation. Ce qui provoque le bégaiement c’est toujours une exaltation de la sensation et parfois même un hubris de la sensation.

 

 

« Il y a une étroite relation entre le pas de l’homme, le « pas » de ses bras et le « pas » de son écriture - car tous trois sont un même geste physiologique, rythme synchrone lié à la courbure interne du cerveau. »

La chair marche comme la chair écrit. La chair marche entre terre et ciel comme la chair écrit entre eau et feu. La chair marche entre eau et feu comme la chair écrit entre terre et ciel.

 

« Les génies sont les bisexués de l’esprit, et des super-femmes de la sensibilité. Ils sentent ce que les femmes ne peuvent pas exprimer, et ils l’expriment, et ils sentent ce que les femmes expriment sans sentir. »

Le génie apparait comme un bisexué de l’âme. Le génie sent ce que les femmes sentent sans pouvoir le dire et le génie déclare ainsi ce qu’il sent. Le génie sent et déclare aussi ce que les femmes disent parfois sans avoir le temps de le sentir. Parce que le génie apparait comme un bisexué de l’âme, il n’y a pas pour lui de différence entre sentir et dire. Pour le génie, chaque sensation apparait déclarée comme chaque déclaration apparait sentie.

 

 

« Si nous pouvions faire un calme total dans notre cerveau, non seulement pourrions-nous  entendre pousser les plantes, chanter les astres, et parler l’âme de la terre, mais nous entendrions, dans le silence de notre esprit, les différentes parties de notre corps parler entre elles à travers le porte-voix des nerfs. »

Quand le silence intégral survient à l’intérieur du crâne, la chair parvient à entendre ses différents fragments se parler à l’intérieur du sang. Quand le silence intégral apparait à l’intérieur du crâne, la chair parvient à entendre ses multiples fragments se parler avec  aisance et tranquillité à l’intérieur de la pulsation du sang, à l’intérieur de la pulsation de certitude du sang. Quand le silence absolu apparait à l’intérieur du crâne, la chair parvient à entendre la conversation à la fois aisée et tranquille de ses différents fragments à l‘intérieur de la pulsation de certitude du sang, à l’intérieur du rythme de certitude du sang.

 

« L’absolue certitude a goût de néant. »

La certitude absolue a goût de monde. La certitude absolue a goût de sommeil du monde. La certitude absolue a goût de silence du monde. La certitude absolue a goût de sommeil de silence du monde.

 

« Point de silence muet. Point de mot qui ne soit « imbibé » de silence. La voix est criblée de trous de silence. Le silence est farci de voix. »

La voix apparait rythmée de silence. La voix apparait rythmée de gestes de silence. La voix apparait rythmée par les gestes de silence de la bouche.

 

« Les lèvres donnent à la voix son diapason et la langue lui donne son tempo. »

A l’intérieur de la parole, les lèvres donnent à la voix son diapason et la langue donne à la voix son tempo. A l’intérieur du chant, la langue donne à la voix son diapason et les lèvres  donnent à la voix son tempo.

 

« Voix grise de la haine, indigo de l’envie, verte du désespoir, mauve du doute, marron de l’indécision, jaune du double jeu, rouge de la colère, bleue et rose et rose et bleu de l’amour tendre. »

Il y a une voix mauve de la haine, une voix orange de l’envie, une voix verte du désespoir, une voix jaune de l’hésitation, une voix rouge de la douleur et une voix bleue de l’amour.

 

 

« Nul n’est timide avec ceux qui l’aiment. »

L’amour détruit la timidité. La solitude de l’amour détruit la timidité envers l’espèce humaine.

 

« Dans l’amitié, les regards « se balayent » l’un l’autre, comme deux réflecteurs s’entrecroisant. Dans l’amour, les regards « font pont ». »

L’amour improvise des ponts. L’amour improvise des ponts de paroles et de regards. L’amour improvise des ponts de paroles volatiles avec des pierres de regards comme des ponts de regards fascinés avec des phrases éthérées.

 

« Le regard est une main qui saisit; (…) la paume du regard ne se faisant voir que dans l’amour. »

L’amour ouvre la main du regard. L’amour ouvre la monotonie du regard. L’amour ouvre la main de monotonie du regard. L’amour ouvre la main d’amnésie du regard. L’amour ouvre la main d’amnésie monotone du regard. L’amour ouvre la main d’innocence du regard. L’amour ouvre la main d’innocence amnésique du regard. L’amour ouvre la main d’innocence monotone du regard. L’amour ouvre la main d’innocence amnésique monotone du regard.

 

« La bonté n’a jamais conquis un homme en amour, encore moins une femme. La bonté commande le respect, mais freine la passion. Nous voulons tous être violentés dans l’amour. Or la bonté est inapte à cela : elle a trop de cœur. »

L’amour veut le paradoxe d’apparaitre violenté par la bonté de l’autre. L’amour veut le paradoxe d’apparaitre violenté par le don de l’autre. L’amour veut le paradoxe d’apparaitre violenté par l’offrande de l’autre.

 

« Le baiser dans l’amour a goût de fruit mur. Ailleurs, compote de fruits. »

Le baiser de l’amour a goût du fruit de la chute. Le baiser de l’amour a goût du fruit impeccable de la chute. Le baiser de l’amour a goût du fruit de nécessité de la chute. Le baiser de l’amour a goût de fruit de nécessité impeccable de la chute. Le baiser de l‘amour a goût de fruit d’aveuglement de la chute, de fruit d’aveuglement impeccable de la chute.

 

 

« La peau est notre cerveau sexuel. Point de cerveau complet sans l’intelligence de l’épiderme. »

La peau apparait comme le crâne du sexe. La peau apparait comme le crâne de respiration du sexe. La peau apparait comme le crâne de démence du sexe, comme le crâne de respiration démente du sexe. La peau apparait comme le crâne de volatilité du sexe, comme le crâne de volatilité démente du sexe.

 

« L’odeur de la peau situe l’haleine du sang. »

L’odeur de la peau pose l’haleine du sang. L’odeur de la peau pose la respiration du sang. L’odeur de la peau pose l’atlas du sang. L’odeur de la peau pose l’atlas de respiration du sang. L’odeur de la peau pose la mappemonde du sang. L’odeur de la peau pose la mappemonde de respiration du sang. 

 

« La vieillesse nous donne la surdité de la peau. L’homme n’écoute alors que du tympan. »

Savoir écouter avec la peau. L’ascèse affirme le geste de savoir écouter avec la peau. Savoir écouter la musique avec la peau. Savoir écouter la musique avec les acrobaties de la peau, avec les contorsions de la peau. Savoir écouter la musique avec son odeur. Savoir écouter la musique avec l’odeur de la peau. Savoir écouter la musique avec les acrobaties d’odeur de la peau, avec les contorsions d’odeur de la peau. Savoir écouter la musique avec le silence de la peau. Savoir écouter la musique avec les acrobaties de silence de la peau, avec les contorsions de silence de la peau. Savoir écouter la musique avec l’odeur de silence de la peau.

 

« Que de rides sont dues à l’idée fixe ! »

Les rides incrustent les obsessions du cerveau à la surface de l’épiderme. Les rides incrustent les crispations du cerveau, les crispations obsédantes du cerveau à la surface de l’épiderme.

 

« La peau vêt le bijou. Le bijou déshabille la peau. »

La peau habille l’ombre du bijou. Le bijou déshabille le hurlement de la peau. La peau habille  le hasard d’ombre du bijou. Le bijou déshabille hurlement de sourire de la peau.

 

 

« On ne fera jamais « le point » d’un visage humain, car ce serait localiser l’âme dans l’espace, ce serait limiter l’illimité - ce qui n’appartient qu’à Dieu seul. » « Il n’y a point de terminus de la face. Il n‘y a pas de point de centre de gravité du visage. »

Il n’y a pas de point optique du visage, de point visuel du visage. Malgré tout il existe un axe de gravitation du visage. Le hurlement de sourire de l’âme donne à sentir l’axe de gravité du visage.

 

« On a toujours un peu l’expression du visage de l’animal dont on a le plus la démarche. »

Le visage marche. Le visage marche comme une sphère. Le visage marche comme une sphère à l’extrémité du cou. Le visage marche comme une sphère à l’extrémité de la pulsation du cou, à l’extrémité de la pulsation unijambiste du cou. Le visage marche à l’extrémité du caoutchouc unijambiste du cou. Le visage marche comme une sphère anthropophage. Le visage marche comme une sphère anthropophage à l’extrémité de la pulsation unijambiste du cou, à l’extrémité du caoutchouc unijambiste du cou, à l’extrémité de la pulsation de caoutchouc unijambiste du cou.

 

« Notre visage est un livre où beaucoup peuvent y lire ; mais dont Dieu seul connait le titre. »

L’âme apparait comme le titre du visage. L’âme apparait comme le titre de certitude du visage. L’âme apparait comme le titre d’extase du visage. L’âme apparait comme le titre de certitude extatique du visage. L’âme apparait comme le silence du visage. L’âme apparait comme le titre de silence du visage. L’âme apparait comme le titre de silence extatique du visage. L’âme apparait comme le titre de monstruosité du visage. L’âme apparait comme le titre de silence monstrueux du visage. L’âme apparait comme le titre d’obscénité du visage. L’âme apparait comme le titre de silence obscène du visage. L’âme apparait comme le titre de silence monstrueux extatique du visage. L’âme apparait comme le titre de silence extatique obscène du visage. L‘âme apparait comme le titre de silence monstrueux extatique obscène du visage. L’âme apparait comme le titre de souveraineté du visage. L’âme apparait comme le titre de silence souverain du visage. L’âme apparait comme le titre de silence monstrueux extatique souverain du visage. L’âme apparait comme le titre de silence monstrueux extatique obscène souverain du visage.

 

« Se grimer physiquement et moralement, ce n’est que camoufler son vissage en surface. Le seul camouflage profond de la face est le dépouillement. »

Le dénuement du visage ne révèle pas le visage. Le dénuement du visage ne dissimule pas le visage. Le dénuement du visage affirme la disparition du visage. Le dénuement du visage  affirme la disparition du visage comme gueule. Le dénuement du visage affirme la disparition du visage comme gueule du vide, comme gueule cosmétique du vide.

 

 

« Visage poudré met les traits en quiconque. »

Le maquillage change le visage en mosaïque. Le maquillage change le visage en mosaïque  d’intentions. Le maquillage change le visage en mosaïque d’intentions mentales. Le maquillage change le visage en mosaïque de poussière. Le maquillage change le visage en mosaïque de poussière mentale, en mosaïque de poussière cérébrale.

 

« Le charme a le rire en éventail. »

Le charme révèle l’éventail du rire. Le charme révèle le chant du rire. Le charme révèle l’éventail de chant du rire.

 

« Le charme met dans chaque ride une bouche qui sourit. »

Le charme incruste un sourire à l’intérieur de chaque ride. Le charme incruste le chant d’un sourire à l’intérieur de chaque ride.

 

« Le charme est le super-fard à vie. »

Le charme farde le visage avec la chanson du sourire. Le charme farde le visage avec l’haleine du sourire. Le charme farde le visage avec la chanson d’haleine du sourire. Le charme farde le visage avec le souffle du sourire. Le charme farde le visage avec la chanson de souffle du sourire.

 

« Le charme fait de la face une maison démontable. »

Le charme transforme le visage en maison volatile. Le charme transforme le visage en demeure volatile. Le visage qui a du charme évolue immobile à l’intérieur de l’éther. Le charme qui a du charme évolue quasi-immobile à l’intérieur de la pulsation de l’éther, à l’intérieur de la pulsation végétale de l’éther.

 

Le charme affirme le chant de l’âme. Le charme affirme le chant immédiat de l’âme. Le charme affirme le chant tacite de l’âme. Le charme affirme le chant tacite immédiat de l’âme. Le charme affirme le chant instantané de l’âme. Le charme affirme le chant tacite instantané de l’âme. Le charme chante le silence de l’âme. Le charme chante l’oscillation de silence de l’âme. Le charme chante la pulsation de silence de l’âme. Le charme chante la poussière de silence de l’âme. Le charme chante  l’éclair de silence de l’âme. Le charme chante le sang de silence de l’âme. Le charme chante l’asthme de l’âme. Le charme chante l’asthme de silence de l’âme. Le charme chante l’aveuglement de l’âme. Le charme chante le silence d’aveuglement de l’âme. Le charme chante le sang de silence aveugle de l’âme. Le charme chante le souffle de silence de l’âme. Le charme chante le souffle de silence aveugle de l’âme. Le charme chante la parure de l’âme. Le charme chante la parure de respiration de l’âme. Le charme chante la parure d’aveuglement de l’âme. Le charme chante la parure de respiration aveugle de l’âme.

 

 

« Dans l’œil qui sourit, les paupières prennent formes de lèvres ; (…) et le blanc de l’œil  dénude largement ses gencives. »

Le sourire donne à sentir les lèvres des paupières et les gencives du blanc de l’œil. Le sourire donne à sentir les lèvres de précision des paupières et les gencives de fraicheur du blanc de l’œil. Le sourire donne à sentir les lèvres d’allusion des paupières et les gencives de vivacité du blanc de l’œil. Le sourire donne à sentir les lèvres d’allusion des paupières et les gencives de givre du blanc de l’œil. Le sourire donne à sentir les lèvres d’allusion précise des paupières et les gencives de givre vivace du blanc de l’œil.

 

« On maquille son rire. On ne grime pas son sourire. »

Savoir comment maquiller son ombre avec son sourire. Savoir comment maquiller son ombre avec le hurlement de son sourire. Savoir comment maquiller son ombre avec le hurlement d’ascèse de son sourire. Savoir comment maquiller le miracle de son ombre. Savoir comment maquiller le miracle de son ombre avec le hurlement de son sourire. Savoir comment maquiller le miracle d’amnésie de son ombre. Savoir comment maquiller le miracle d’amnésie de son ombre avec le hurlement d’ascèse de son sourire.

 

« On maquille le pré-sourire, on arriverait même à grimer le sourire, si la moue de la fin venait nous trahir. »

Seul le sourire sait comment maquiller l’âme. Seul le sourire sait comment maquiller l‘âme avec élégance. Seul le sourire sait comment maquiller le hurlement de l’âme avec élégance. Seul le sourire sait comme maquiller le hurlement de silence de l’âme. Seul le sourire sait comment maquiller l’âme avec tact. Seul le sourire sait comment maquiller le hurlement de silence de l’âme avec tact. Seul le sourire sait comment maquiller le hurlement de sang de l’âme. Seul le sourire sait comment maquiller le hurlement de sang de l’âme avec tact.

 

 

« Seule l’enfance rit des sourcils. »

L’enfant rit avec les sourcils. L’enfant rit avec les sourcils du feu. L’enfant rit avec les sourcils de silicium du feu.

 

Seul l’enfant sait comment sourire avec la source des sourcils. Seul l’enfant sait comment sourire avec la source d’allumettes de sourcils. Seul l’enfant sait comment sourire avec la source d’étincelles des sourcils. Seul l’enfant sait comment sourire avec la source d’éclairs des sourcils.

 

« Le sourire est souterrain. »

Le sourire indique le souterrain du ciel. Le sourire indique le souterrain de clarté du ciel. Le sourire donne à sentir le souterrain du ciel. Le sourire donne à sentir le souterrain de clarté du ciel.

 

« Le rire nous ampute du menton. Le sourire nous décapite du front. »

Le sourire décapite le front. Le sourire décapite l’ascèse du front. Le sourire décapite la facilité du front. Le sourire décapite l’ascèse de facilité du front. Le sourire scalpe l’ascèse de facilité du front. Le sourire décapite les aisselles du front. Le sourire décapite les aisselles d’ascèse du front. Le sourire décapite la catastrophe du front. Le sourire décapite la catastrophe de tranquillité du front. L’ascèse du sourire décapite la catastrophe de tranquillité du front. L’ascèse de facilité du sourire décapite la catastrophe de tranquillité du front. L’ascèse de facilité du sourire décapite la catastrophe de calme du front. L’ascèse de facilité du sourire décapite les aisselles de catastrophe du front. L’ascèse de facilité du sourire décapite les aisselles de calme du front. L’ascèse de facilité du sourire décapite les aisselles de catastrophe tranquille du front, les aisselles de catastrophe calme du front.

 

« Le temps est fil bagué d’espace, dont la matière forme le collier. »

Le sourire du temps apparait comme un fil bagué. Le sourire du temps apparait comme un fil bagué par le hurlement de l’espace. Le sourire de poussière du temps apparait comme un fil bagué par le hurlement de vide de l’espace.

 

 

« Il est plus facile d’avoir un rire vierge qu’un sourire vierge, car le rire est intellectuel, et le sourire est sexuel. »

Le rire donne à entendre les éclats de cerveau des mâchoires. Le rire donne à entendre les éclaboussures cérébrales des mâchoires, les éclaboussures de cerveau des mâchoires. Le sourire donne à voir la vulve d’ascèse de la bouche. Le sourire donne à savourer la vulve d’ascèse de la bouche. Le sourire donne à savourer la vulve de silence de la bouche. Le sourire donne à savourer la vulve  d’ascèse tacite de la bouche, la vulve d’éclair tacite de la bouche. Le sourire donne à savourer la vulve d’herbes de la bouche, la vulve d’herbe tacites de la bouche. Le sourire donne à savourer le sexe d’herbes de la bouche, le sexe d’herbes tacites de la bouche.

 

 

« Seule une conscience claire nous rend hilares du menton. »

Seul le sentiment de la lucidité provoque le rire du front. Seul le sentiment de la lucidité provoque le rire d’ascèse du front. Seul le sentiment de miracle de la lucidité provoque le rire d’ascèse du front. Seul le sentiment de certitude de la lucidité provoque le rire d’ascèse du front.

 

« Dans le rire notre pouce s’agite ; et dans le sourire, notre petit doigt. »

Le fou-rire propulse le pouce. Le fou-rire propulse le pouce de la poussière. Le fou-rire propulse le pouce de l’utopie. Le fou-rire propulse le pouce de poussière de l’utopie. Le fou-rire propulse le pouce de la terreur. Le fou-rire propulse le pouce de poussière de la terreur. Le fou-rire propulse le pouce de terreur de l’utopie.

 

« Le rire est une évacuation psychique. Qui rit peu deviendra par degrés constipé de la face. »

Rire c’est chier son ombre. Rire c’est chier les étincelles de son ombre. Rire c’est chier le hasard de son ombre. Rire c’est chier les étincelles de hasard de son ombre.

 

 

« Dans le dos, la sensualité comme le psychisme fait nœud. »

A l’intérieur du dos, la sensualité devient toboggan. A l’intérieur du dos, la sensation devient toboggan du gag. A l’intérieur du dos, la sensualité devient toboggan du tabou. A l’intérieur du dos, la sensualité devient gag du tabou, toboggan de gag du tabou.

 

« Les tribus sauvages ont le dos proéminent - comme les bêtes. L’effacement du dos est une caractéristique dominante des races civilisées. »

L’anthropophage porte sa bouche à l’intérieur de son dos. L’anthropophage porte sa bouche à l’intérieur de son dos comme un parachute d’utopie. L’anthropophage porte sa bouche à l’intérieur de son dos comme parachute du silence, comme parachute d’utopie du silence. L’anthropophage porte sa bouche à l’intérieur de son dos comme parachute d’anarchie, comme parachute d’anarchie du silence.

 

 

« La bouche est une main à mille doigts, et dont les doigts sont palmés. »

La bouche apparait comme une main composée de doigts, comme une main composée de doigts-nageoires. La bouche apparait comme une main dotée de doigts-nageoires, comme une main dotée d’une multitude doigts-nageoires.

 

 « La bouche et les yeux se servent mutuellement de note explicative. »

La bouche apparait comme le trampoline des yeux. Les yeux apparaissent comme l’échelle de la bouche. La bouche chante le trampoline des yeux. Les yeux parlent l’échelle de la bouche. La bouche exclame le trampoline des yeux. Les yeux attisent l’échelle de la bouche. Les yeux excitent l’échelle de la bouche.

 

« L’œil est un vaporisateur psychique, et la bouche un robinet. »

La bouche apparait comme le robinet du souffle et comme le ruban du sang. La bouche enrubanne le sang. La bouche enrubanne la chute du sang. La bouche enrubanne le silence du sang. La bouche enrubanne la chute de silence du sang.

 

 

« Par le mouvement du pouce, tu connaitras en partir celui de la bouche. »

Le pouce et la bouche se répondent à chaque instant de manière symbolique. La pulsation du pouce symbolise l’immobilité de la bouche. La pulsation de la bouche symbolise la paralysie du pouce. La pulsation de hurlement du pouce symbolise le sourire d’immobilité de la bouche. La pulsation de sourire de la bouche symbolise le hurlement de paralysie du pouce.

 

« On est locataire de ses yeux. On est propriétaire de sa bouche. »

La bouche possède l’espace. Les yeux disposent du temps. La bouche possède le chant de l’espace. Les yeux disposent de la parole du temps. La bouche possède le silence de l’espace. La bouche possède le chant de silence de l’espace. Les yeux disposent des mains du temps. Les yeux disposent des mains de paroles du temps.

 

« La bouche est toujours plus polie que le regard. »

La bouche apparait toujours plus obscène que le regard. La bouche du silence apparait toujours plus obscène que le regard de la parole.

 

« La bouche donne l’âge du cervelet, et les yeux donnent l’âge du cerveau. »

Les yeux donnent l’âge du cerveau. La bouche donne l’âge du crâne. Les yeux donnent l’âge d’hésitation du cerveau. La bouche donne l’âge de certitude du crâne.

 

« L’œil coiffe tout le visage. La bouche habille tous les traits. »

La bouche dénude chacun des autres traits du visage. La bouche dénude chacun des autres traits du visage par la pulsation de sa couleur. La bouche déshabille chacun des autres traits du visage par la pulsation de sa couleur, par la pulsation de chute de sa couleur.

 

Le regard coiffe la bouche. Le regard essaie de coiffer la bouche. Le regard habille la bouche. Le regard essaie d’habiller la bouche. Le regard essaie d’habiller la bouche avec sa fixité. Le regard essaie d’habiller la bouche avec son attention. Le regard essaie d’habiller la bouche avec la fixité de son attention. Le regard essaie d’habiller la bouche avec sa bonté, avec l’attention de sa bonté. Le regard essaie d’habiller la bouche avec l’habitude de son attention, avec l’habitude de sa bonté, avec l’habitude d’attention de sa bonté. Le regard essaie d’habiller la bouche avec le chant de sa bonté, avec le chant d’attention de sa bonté.

 

« L’œil est un perpétuel questionnaire. La bouche est une éternelle réponse. »

L’œil révèle la question de la lumière. La bouche apparait comme la réponse du sang. L’œil révèle la question incessante de la lumière. La bouche apparait comme la réponse de tact du sang. L’œil révèle la question du désir incessant de la lumière. La bouche apparait comme la réponse d’immortalité du sang, comme la réponse de tact immortel du sang.

 

« Le blanc de l’œil d’un autre est la verrerie dans laquelle notre regard boit. »

Le blanc de l’œil apparait comme le bol du regard. Le blanc de l’œil apparait comme le bol de volonté du regard, comme le bol de silence du regard, comme le bol de volonté taciturne du regard.

 

« Le blanc de l’œil est le bracelet de la face. »

Le blanc de l’œil apparait comme le bracelet du front. Le blanc de l’œil apparait comme le bracelet d’exaltation du front. Le blanc de l’œil apparait comme le bracelet d’étonnement du front, comme le bracelet d’exaltation étonnée du front.

 

« De l’œil, la pupille est la bouche, l’iris, l’estomac, et le blanc de l’œil tout en même temps  les boyaux et le croupion. »

La pupille apparait comme le nez du regard. L’iris apparait comme la poitrine du regard. Le blanc de l’œil apparait comme le cul du regard. La pupille apparait comme le nez de pensée du regard. L’iris apparait comme la poitrine de présence du regard, comme la poitrine de projection du regard, comme la poitrine de présence projectile du regard. L’iris apparait comme la poitrine d’intuition du regard. Le blanc de l’œil apparait comme le cul de candeur du regard.

 

« Sourcils épilés fardent la pupille. Cils peint déshabillent l’iris. »

Les paupières fardées déshabillent le blanc de l’œil. Les paupières fardées dénudent le blanc de  l’œil. Les paupières fardées révèlent le sexe du blanc de l’œil. Les paupières fardées  dénudent le sexe du blanc de l’œil. Les paupières fardées dénudent la vulve du blanc de l’œil.

 

« L’œil est le bijou premier. »

Le jour, l’œil apparait comme le bijou de la parole. La nuit, l’œil apparait comme le bijou du silence.

 

« De la scie au marteau, du poinçon à la truelle, de la hache au rabot, du ciseau à la vrille, le regard incarne tous les instruments existants et à trouver. Le regard est l’instrument universel. »

L’œil attend comme l’outil du vide. L’œil apparait comme l’outil qui tamise, martèle, cloue, cisaille et vrille le vide.

 

« L’éblouissement fait une toupie du regard, que les doigts des paupières chercheront ensuite à ralentir. »

L’éblouissement transforme le regard en toupie. L’éblouissement transforme le regard en toupie du eh bien. L’éblouissement transforme le regard en toupie de l’ainsi. L’éblouissement transforme le regard en toupie de l’ainsi ça. L’éblouissement transforme le regard en toupie de et, en toupie de l’ainsi et, en toupie de et ça, en toupie de l’ainsi et ça.

 

« Le regard intelligent est un pont suspendu. »

Le regard de la bêtise apparait comme un pont explosif. Le regard de la bêtise apparait comme un puits implosif.

 

« Le regard de la tendresse est fait deux rabots lumineux -les yeux- qui cherchent perpétuellement à aplanir. »

Le regard de la tendresse rabote doucement le visage de l’autre. Le regard de la tendresse rabote avec une extrême douceur le souffle du visage de l’autre. Le regard de la tendresse rabote avec une extrême douceur l’aura du visage de l’autre. Le regard de la tendresse rabote avec une extrême douceur l’aura de souffle du visage de l’autre. Seul le regard de la tendresse  sait comment saluer l’aura de l’autre, malgré tout par ce salut le regard de la tendresse  amenuise très légèrement cette aura. Evoluer à l’intérieur de la tendresse c’est évoluer à l’intérieur de la sphère de l’aura amoindrie, à l’intérieur de la sphère de l’aura amenuisée.

 

 

« Les cils sont les ramasse-miettes du regard. »

Les cils sont les éventails du regard. Les cils sont les éventails de suggestions du regard. Les cils sont les éventails d’insinuations du regard. Les cils sont les éventails d’ellipses du regard.

 

« Les cils sont le chapeau premier de la face. »

Les cils indiquent la casquette du regard. Les cils indiquent la casquette d’oscillation du regard. Les cils tissent la casquette du regard. Les cils tissent la casquette d’oscillation du regard. Les cils tissent l’hésitation du regard. Les cils tissent la casquette d’hésitation du regard.

 

« Les sourcils sont l’ombrelle du regard. »

Les sourcils auscultent l’oscillation du regard. Les sourcils auscultent l’ombrelle du regard. Les sourcils auscultent l’oscillation d’ombrelle du regard. Les sourcils auscultent les racines du regard. Les sourcils auscultent l’ascèse du regard. Les sourcils auscultent les racines d’ascèse du regard. Les sourcils auscultent l’herbe du regard. Les sourcils auscultent l’herbe d’ascèse du regard.

 

« Les paupières sont les jambes du regard. »

Les paupières posent les coudes du regard. Le regard s’accoude aux paupières. Le regard s’accoude à l’oscillation des paupières. Le regard s’accoude à la paralysie des paupières. Le regard s‘accoude à l’oscillation de paralysie des paupières.

 

« Les paupières mettent des guillemets à chaque mot du regard. »

Les paupières mettent des parenthèses aux mots du regard. Les paupières mettent des guillemets aux mots du regard. Les paupières mettent des parenthèses de guillemets à chaque mot du regard.

 

 

« La langue est le lavabo de la bouche. »

La langue apparait comme le lavabo de viande de la bouche. La langue apparait comme le lavabo d’étoiles de la bouche, comme le lavabo de viande stellaire de la bouche.

 

« La langue est paysanne, démocratique et foncièrement utilitaire. »

La langue a des gestes d’utilité. La langue a des gestes d’utilité urbaine plutôt que paysanne, des gestes d’utilité civilisée. La langue accomplit à chaque instant la voirie de la bouche. La langue révèle les gestes civilisés de l’instinct.

 

« Le désir déflore l’haleine. »

Le désir déchire l’haleine. Le désir déchire les yeux de l’haleine. Le désir déchire l’haleine des yeux. Le désir déchire les yeux de l’haleine comme l’haleine des yeux.

 

« L’haleine pressé par l’émotion a le toucher d’une main. »

L’haleine surprise par l’émotion a le toucher d’une main perdue. L’haleine surprise par l’émotion a le toucher d’une main égarée. L’haleine surprise par l’émotion a le toucher d’une main mentale. L’haleine surprise par l’émotion a le toucher d’une main mentholée, a le toucher d’une main mentale mentholée.

 

« Les dents sont le squelette du baiser. »

Les dents révèlent l’ossature du baiser. Les dents révèlent l’ossature de salive du baiser. Les dents révèlent l’ossature de souffle du baiser. Les dents révèlent l’ossature de salive et de souffle du baiser.

 

« La salive est le sel du baiser. »

La salive révèle le sel du baiser. La salive révèle le sel de ravissement du baiser. La salive révèle le sel d’éblouissement du baiser. La salive révèle le sel de ravissement ébloui du baiser, le sel d’éblouissement ravi du baiser.

 

 

« Dans le baiser, l’odorat est tactile, le toucher coloré, l’ouïe gustatif, la vue auditive. »

A l’intérieur du baiser, l’odorat apparait comme une main, le toucher apparait comme l’iris d’un œil, l’ouïe apparait comme une langue, la vue apparait comme une oreille et le goût apparait comme un gag. A l’intérieur du baiser, l’odorat apparait comme une main de respiration, comme une main de souffle, le toucher apparait comme l’iris d’un fruit, comme l’irisation immédiate d’un fruit, l’ouïe apparait comme une langue de silicium, la vue apparait comme une oreille de brouillard et le goût apparait comme le gag du prénom.

 

« La lèvre supérieure, ce sont les doigts du baiser, et la lèvre inférieure en est la paume. Les baisers sont des serrements de mains buccaux. »

Le baiser embrasse avec le vide des bras. Le baiser embrasse avec le ruban de vide des bras. Le baiser embrasse le sang. Le baiser embrasse le sang avec le vide des bras. Le baiser embrasse la catastrophe du sang. Le baiser embrasse la catastrophe du sang avec le vide des bras. Le baiser embrasse la catastrophe du sang avec le ruban de vide des bras. Le baiser embrasse la catastrophe de facilité du sang. Le baiser embrasse la catastrophe de facilité du sang avec le ruban de vide des bras. Le baiser embrasse le crâne du sang. Le baiser embrasse le crâne du sang avec le vide des bras. Le baiser boit le crâne du sang. Le baiser boit le crâne du sang avec le vide des bras. Le baiser boit le crâne de facilité du sang. Le baiser boit le crâne de facilité du sang avec le ruban de vide des bras. Le baiser absorbe le crâne de facilité du sang. Le baiser absorbe le crâne de facilité du sang avec le ruban de vide de bras. Le baiser boit le crâne d’extase du sang. Le baiser boit le crâne d’extase du sang avec le ruban de vide des bras. Le baiser absorbe le crâne d’extase du sang. Le baiser absorbe le crâne d’extase du sang avec le ruban de vide des bras.

 

« Rouge sur les lèvres, bleu sur les yeux, jaune dans le cou, rose sur les joues, vert sur le front, le baiser est lilas dans la nuque. »

Le baiser apparait rouge sur les lèvres, gris-bleu sur les yeux, orange à l’intérieur du cou, rose sur les joues, vert sur le front et violet sur la nuque.

 

« Lèvres qui se promènent sur la face aimée. Bruit de mandoline aux commissures ; violons sur les lèvres, saxophone aux ailes du nez, clairons dans le cou, harpes à l’oreille, timbale sur le nez, cuivres sur le front, violoncelle mêlé de luth au creux des yeux. »

Baisers sur le visage de la femme aimée. Mélodie de mandoline aux commissures, rythme de piano sur les lèvres, sons de flute aux ailes du nez, timbre du clairon à l’intérieur du cou, laps de harpe aux oreilles, palpitation de trompette sur le front, vertige de violoncelle à l’orée des yeux.

 

 

« La nuque est le dos de la face, et la face du dos. » 

La nuque apparait comme le dos d’inouï de la face. La nuque apparait comme le dos d’inouï de la face et comme la face d’inexorable du dos.

 

« La nuque est notre nombril psychique. »

La nuque apparait comme le nombril de gravitation de la chair. La nuque apparait comme le nombril d’équilibre de la chair. La nuque apparait comme le nœud de gravitation de la chair, comme le nœud de l’équilibre de la chair. A l’intérieur de la nuque se nouent les pulsations d’équilibre de la chair. A l’intérieur de la nuque se nouent et se dénouent, se nouent comme se dénouent les flux de gravitation de la chair, les gestes de gravitation de la chair, les gestes d’équilibre de la chair. A l’intérieur de la nuque se nouent comme se dénouent les postures de gravitation de la chair, les postures d’équilibre de la chair.

 

 

« Les poumons sont le balancier de l’odorat. »

Les poumons apparaissent comme le piédestal de l’odorat. Les poumons composent le piédestal de l’odorat. Les poumons palpent le piédestal de l’odorat. Les poumons pétrissent le piédestal de l’odorat. Les poumons palpent le piédestal de muqueuses de l’odorat. Les poumons palpent le piédestal de respiration de l’odorat. Les poumons pétrissent le piédestal de muqueuses de l’odorat. Les poumons pétrissent le piédestal de respiration de l’odorat.

 

« Nul n’est complètement chaste de l’odorat - même pas l’eunuque, même pas le saint, même pas l’enfant au berceau. Pour qu’il en fût autrement, il aurait fallu pouvoir abolir trace du sexe  jusque dans leur cerveau. »

Il n’y a pas de chasteté de l’odorat. L’odorat révèle une sexualité anarchique antérieure  à l’espèce humaine. Par l’odorat la sexualité apparait à la fois végétale, animale et même minérale. Par l’odorat nous avons l’audace démente de désirer les animaux, les plantes et parfois même les pierres.

 

« L’odorat est cyclique, et l’odeur une piste fermée où la sensation prend le départ, atteint son apogée, et se ralentit ensuite, pour venir mourir au poteau du nez. Toutes les courses d’odeurs sont un tour de piste. »

L’odorat donne à entendre le manège du nez. L’odorat donne à entendre le manège de fixité du nez. L’odorat déchire le manège du nez. L’odorat déchire le manège de fixité du nez. L’odorat brode le manège du nez. L’odorat brode le manège du nez avec des déchirures. L’odorat brode le manège du nez avec des déchirures de temps. L‘odorat brode le manège de fixité du nez avec des déchirures de temps. L’odorat fait de la dentelle de déchirures avec le manège de fixité du nez.

 

 

« L’odeur est le côté le plus nu du corps - raison pour laquelle les femmes, par pudeur, se vêtent de parfums. »

L’odeur dénude l’intérieur de la chair. L’odeur donne à sentir l’intérieur de la chair à la surface de la chair. L’odeur apparait comme ce qui rythme la surface de la chair de fragments d’obscénité, de fragments d‘obscénité intime, d’extraits d’obscénité intime.

 

« Odeur et mentalité chez l’homme ne font qu’un à la longue. »

L’odeur de la chair distille la mosaïque du cerveau. L’odeur de la chair distille la mosaïque d’ombres du cerveau. L’odeur d’ascèse de la chair sublime la mosaïque de sperme du cerveau. L’odeur d’ascèse de la chair sublime l’ébullition de sperme du cerveau. L’odeur d’ascèse de la chair sublime la mosaïque de sperme en ébullition du cerveau. L’odeur d’ascèse aisée de la chair sublime la mosaïque de sperme en ébullition du cerveau.

 

« En état de totale nudité, nous nous sentirions habillés du dedans. »

A l’instant de la nudité, la chair a la sensation d’apparaitre respirée par le temps. A l’instant de la nudité, la chair a la sensation d’apparaitre respiré par la peau du temps. A l’intérieur de la nudité, la chair a la sensation d’apparaitre respirée par la peau de sommeil du temps. A l’instant de la nudité, la chair a la sensation d’apparaitre respirée par la peau de pierre du temps. A l’instant de la nudité, la chair a la sensation d’apparaitre respirée par la peau de sommeil minéral du temps. A l’instant de la nudité, la chair a la sensation d’apparaitre respirée par la peau d’extase du temps, par la peau d’extase minérale du temps.

 

« Pour peindre le nu, le corps humain ne saurait t’aider qu’à en fixer la forme. L’âme même du nu, seuls les arbres et les fleurs sauront te la révéler. »

Le corps humain donne à sentir la forme du nu, la forme de la nudité. Malgré tout le corps humain ne donne pas à sentir l’âme du nu. Ce qui donne à sentir l’âme du nu ce sont les pierres, les arbres et les animaux. Ce qui donne à sentir l’âme du nu, l’âme de la nudité ce sont les choses. Ce qui donne à sentir l’âme du nu, ce sont les choses du monde. C’est pourquoi la seule manière d’apparaitre nu avec intensité c’est de devenir chose. C’est pourquoi la seule manière d’apparaitre nu avec intensité c’est d’apparaitre comme une chose, c’est d’apparaitre comme une chose du monde.

 

 

« Femme lascive nous regarde des hanches. »

La femme lascive contemple avec ses hanches. La femme lascive contemple avec le chant de ses hanches. La femme lascive contemple avec le chant de silence de ses hanches. La femme lascive contemple avec la mappemonde de ses hanches. La femme lascive contemple avec la mappemonde de silence de ses hanches. La femme lascive contemple avec le toboggan de ses hanches. La femme lascive contemple avec le toboggan de silence de ses hanches. La femme obscène contemple avec le toboggan de ses hanches. La femme obscène contemple avec le toboggan de silence de ses hanches.

 

« La volupté est un baiser que la hanche donne à la nuque. »

A l’intérieur de la volupté, la hanche donne un baiser au crâne. A l’intérieur de la volupté, la hanche embrasse la bouche du crâne. A l’intérieur de la volupté, les hanches baisent la bouche du crâne. A l’intérieur de la volupté, les hanches du sang embrassent la bouche du crâne. A l’intérieur de la volupté, les hanches de respiration du sang embrassent la bouche de silence du crâne. A l’intérieur de la volupté, les hanches de silence du sang embrassent la bouche de respiration du crâne.

 

« On sirote le baiser. La volupté se prend comme un verre d’eau. »

La volupté boit le verre d’eau de la syncope. La volupté boit le verre d’eau de l’évanouissement. La volupté boit le verre d’eau du coma. La volupté boit le silence de la syncope. La volupté boit le silence de l’évanouissement. La volupté boit le silence du coma. La volupté boit le verre d’eau de silence de la syncope. La volupté boit le verre d’eau de silence de l’évanouissement. La volupté boit le verre d’eau de silence du coma.

 

« Toutes les formes d’expression meurent sur la bouche, comme tous les cours d’eau  aboutissent à la mer. »

A l’intérieur de la volupté, le visage apparait comme l’auréole de la bouche. A l’intérieur de la volupté, le visage apparait comme l’auréole d’aveuglement de la bouche. A l’intérieur de la volupté, le visage apparait comme l’auréole d’obscénité de la bouche, comme l’auréole d’aveuglement obscène de la bouche.

 

« La volupté ne connait pas l‘entremets : elle passe directement du potage au dessert. »

La volupté mélange les plats. La volupté amalgame les plats. La volupté amalgame le hors d’œuvre, la viande, le fromage et le dessert comme cela lui chante, comme cela chante à la volonté de son plaisir.

 

« Le plaisir met le regard en escalier. »

Le plaisir donne à sentir le toboggan de l’aveuglement. Le plaisir donne à sentir le toboggan du silence. Le plaisir donne à sentir le toboggan d’aveuglement du silence. Le plaisir donne à sentir le toboggan de silence de l’aveuglement.

 

« L’odeur de la femme et l’odeur de l’homme s’emboitent dans le désir. Leur complète soudure donnerait l’odeur mystique. »

A l’intérieur de la volupté, l’odeur de l’homme et de la femme s’enrubannent l’un à l’autre comme des escargots de souffle, comme des escargots de feu, comme des escargots de souffle du feu. A l’intérieur de la volupté, l’odeur de l’homme et l’odeur de la femme s’adonnent l’un à l’autre comme des escargots de feu, comme les escargots de souffle du feu. A l’intérieur de la volupté, l’odeur de l’homme et l’odeur de la femme s’adonnent l’un à l’autre comme des escargots de phrases, comme les escargots de phrases du feu.

 

 

« Toute danseuse de génie saura « noyer » l’orchestre. »

La danseuse de génie sait comment noyer l’orchestre avec l’alcool de ses hanches. La danseuse de génie sait comment noyer l’orchestre avec l’alcool de silence de ses hanches.

 

« Pour que la danse nue soit de l’art pur, il aurait fallu que la danseuse se dévêtit de son sexe  et que les spectateurs aient un regard nu. »

La danse nue apparait comme un art quand la danseuse se pare avec son sexe. La danse nue apparait comme un art quand la danseuse se pare avec son sexe et que les spectateurs contemplent la danseuse avec la parure de nudité de leur regard. La danse nue apparait comme un art quand la danseuse se pare avec les postures de son sexe et que les spectateurs  contemplent la danseuse avec la parure de nudité de leur regard. La danse nue survient comme un art quand la danseuse apparait parée par les pulsations de son sexe, par les pulsations de métamorphose de son sexe et que les spectateurs contemplent la danseuse avec la parure de nudité de leur regard.

 

« Les animaux dansent en mangeant - comme il nous arrive à tous, a un certain point, lorsque nous mangeons debout. »

Savoir comment danser par le geste de manger. Savoir comment danser par le geste de manger les alentours. Savoir comment danser par le geste de manger l’espace. Savoir comment danser par le geste de manger les alentours de l’espace. Savoir comment danser par le geste de manger la syncope de l’espace. Savoir comment danser par le geste de manger les alentours de syncope de l’espace. Savoir comment danser par le geste de manger la catastrophe de l’espace. Savoir comment danser par le geste de manger les alentours de catastrophe de l’espace. Savoir comment danser par le geste de manger la tranquillité de l’espace. Savoir comment  danser par le geste de manger les alentours de tranquillité de l’espace, la catastrophe de tranquillité de l’espace. Savoir comment danser par le geste de manger la démence de l’espace. Savoir comment danser par le geste de manger les alentours de démence de l’espace, la catastrophe de démence de l’espace. Savoir comment danser par le geste de manger l’incendie de l’espace. Savoir comment danser par le geste de manger l’incendie de démence de l’espace. Savoir comment danser par le geste de manger l’incendie de tranquillité de l’espace, l’incendie de démence tranquille de l’espace.

 

 

« Pour suppléer au manque d’imagination des animaux, le créateur les a pourvu d’une queue, dont le rôle est de leur servir d’antenne pour capter les ondes supra-physiques. »

Savoir utiliser son sexe en érection comme une antenne animale. Savoir utiliser son sexe en érection comme une antenne animale afin de capter au vol les flux du monde, afin de capter au vol les flux magnétiques du monde, les métamorphoses magnétiques du monde.

 

« Si nous savions suffisamment extérioriser notre « âme », nos yeux, la nuit, seraient phosphorescents.»

L’excitation du sexe donne à sentir la phosphorescence de l’âme. Le tact d’excitation du sexe donne à sentir la phosphorescence de facilité de l’âme. L’excitation de facilité du sexe donne à sentir le sourire de phosphorescence de l’âme. L’excitation de facilité du sexe donne à sentir le fou-rire de phosphorescence de l’âme.

 

« Le conditionnel est pour les femmes le cache-sexe de leur pensée. Le temps présent est leur première forme de tutoiement. »

Tutoyer le présent avec son sexe. Tutoyer le présent avec l’excitation de son sexe. Tutoyer le présent avec l’excitation minérale de son sexe.

 

« Le sexe est un labyrinthe, dont nul n’a vu le Minotaure. »

A l’intérieur du libertinage, le sexe ressemble à un labyrinthe dont nul ne voit jamais le Minotaure. A l’intérieur de l’amour, le sexe apparait comme un Minotaure qui dévore à chaque instant le labyrinthe où il se trouve. A l’intérieur de l’amour, le sexe apparait comme un Minotaure qui dévore à chaque instant avec jubilation, qui dévore à chaque instant avec une jubilation extatique le labyrinthe où il se trouve.

 

« Le sexe nous vêt tout entier. Sublimation du sexe sur le visage rend les robes transparentes. »

La sublimation du sexe à la surface du visage donne à sentir la robe de charme de la chair. La sublimation du sexe à la surface du visage donne à sentir la robe de translucidité de la chair, la robe de charme translucide de la chair.

 

 

« Les femmes ne connaissent que l’orgueil du corps. Aussi est-ce un sentiment  qui meurt en elles, lorsque l’âge a emporté leur beauté. »

La femme affirme la certitude de la chair. L’homme affirme la certitude de l’âme. La femme affirme la certitude de la chair par le sommeil de l’âme. L’homme affirme la certitude de l’âme par le sommeil de la chair. La femme affirme la souveraineté de la chair par le sommeil de l’âme. L’homme affirme la souveraineté de l’âme par le sommeil de la chair. La femme affirme la certitude souveraine de la chair par le sommeil de silence de l’âme. L’homme affirme la certitude souveraine de l’âme par le sommeil de silence de la chair.

 

« L’homme absorbe la femme, mais la femme ensuite « digère » l’homme. »

L’homme mange la femme avec la bouche et boit la femme avec le crâne. La femme boit l’homme avec la bouche et mange l’homme avec le sexe. L’homme mange la femme avec la main de la bouche et boit la femme avec la poitrine du crâne. La femme boit l’homme avec la poitrine de la bouche et mange l’homme avec la main du sexe.

 

« Notre regard sur les femmes ne sait qu’enlacer et saisir. Les femmes, entre elles, se pétrissent du regard. »

Les femmes se pétrissent les unes les autres du regard. Malgré tout les femmes ne se pétrissent pas du regard comme de la pâte, de la farine ou du pain. Les femmes se pétrissent les unes les autres du regard comme du feu. Les femmes se pétrissent les unes les autres du regard comme des plantes de feu, comme une végétation de feu, comme des buissons de feu, comme des arbres de feu.

 

« L’esprit des femmes se reflète dans leurs robes, et leur mentalité dans leurs dessous. »

Les vêtements des femmes révèlent leurs sentiments. Les sous-vêtements des femmes révèlent leur âme. Les vêtements des femmes donnent à voir les formes de leurs sentiments. Les sous-vêtements de femmes donnent à voir les formes de leur âme.

 

« Femmes amoureuses déjeunent de leur nez. »

La femme amoureuse déjeune de la simple odeur du monde. La femme amoureuse déjeune de la simple odeur de l’apparition du monde. La femme amoureuse hume comme elle dévore avec subtilité la simple odeur de l’apparition du monde. La femme amoureuse hume jusqu’à la dévorer avec subtilité la simple odeur de l’apparition du monde.

 

« Les femmes ne sont logiques qu’au lit et à la cuisine. »

Les femmes apparaissent illogiques parce qu’elles confondent à chaque instant le lit et la cuisine. Les femmes apparaissent illogiques parce qu’elles cuisinent au lit et font l’amour avec la nourriture. Les femmes apparaissent illogiques parce qu’elles composent l’amour avec des gestes de dévoration et parce qu’elles composent la nourriture par des gestes sexuels. Les femmes apparaissent illogiques parce qu’elles composent  la pulsion de l’amour avec des gestes de dévoration et parce qu’elles composent le besoin de manger avec des gestes sexuels. Les femmes apparaissent illogiques parce qu’elles cuisinent ce qu’elles baisent et parce qu’elles baisent ce qu’elles cuisinent. Les femmes apparaissent illogiques parce qu’elles préparent  la nourriture à l’intérieur du lit et parce qu’elles préparent l’amour à l’intérieur de la cuisine.

 

« L’amour est pour les femmes un feu dévorant du cœur, et une passion froide de l’esprit - que seul le lit dégèle. »

L’amour des femmes apparait comme une passion froide de l’âme. L’amour des femmes apparait comme une passion froide de l’âme que le lit dégèle à l‘intérieur du sexe. L’amour des femmes apparait comme une passion froide de l’âme que les acrobaties du lit dégèlent à l’intérieur du sexe. L’amour des femmes apparait comme une passion froide de l’âme que les acrobaties d’insouciance du lit dégèlent à l‘intérieur du sexe.

 

« Lorsqu’une femme aime, elle ne ment pas moins pour cela - mais autrement. Par autrement, comprenez qu’elle mentira bien moins du corps, mais infiniment plus de l’esprit. »

Quand une femme aime, elle ne ment pas. Malgré tout quand une femme aime, elle essaie de transformer ses pensées en parures. Quand une femme aime, elle essaie à chaque instant de transformer ses pensées en parures d’illusion.

 

« Les femmes se contenteront de sexe à défaut du cœur, et du cœur à défaut du sexe, mais pas des deux à la fois. »

La femme amoureuse pare son sexe avec son cœur le jour et pare son cœur avec son sexe la nuit.

 

 

« Presque toutes les femmes sont des cardiaques de l’esprit - d’où leur manque de souffle dans les idées. »

Les femmes apparaissent comme des asthmatiques de l’âme. La suite des idées des femmes  survient ainsi à chaque instant déchiré par les pulsions de leurs sentiments. Et c’est précisément cette déchirure de la suite des idées par leur sentiment qui provoque la forme de leur intuition. Si les femmes disposent d’intuition c’est précisément parce qu’à l’inverse de l’homme elles n’ont pas l’outrecuidance de prétendre que la logique de leur pensée est plus puissante que le monde.  Les femmes apparaissent comme des asthmatiques du crâne et des cardiaques de l’âme. C’est pourquoi la suite des idées des femmes apparait à chaque instant déchiré par le souffle au cœur de leur sentiment. Et c‘est précisément ce souffle au cœur du sentiment des femmes qui provoque la forme de leur intuition.

 

« Le cœur chez les femmes n’atteint jamais l’âge adulte. Il nait et meurt au biberon du sexe. » 

Le cœur des femmes apparait comme l’enfant de leur sexe. Le cœur des femmes apparait comme le bébé de leur sexe. Le cœur des femmes apparait comme l’enfant orphelin de leur sexe. Le cœur des femmes apparait comme le bébé de leur sexe, comme le bébé orphelin de leur sexe. Le cœur des femmes apparait comme le bébé de sang de leur sexe, comme le nourrisson de sang de leur sexe. Le cœur de femmes apparait comme le bébé de sang orphelin de leur sexe, comme le nourrisson de sang orphelin de leur sexe. Le cœur des femmes  apparait comme l’enfant d’aveuglement de leur sexe, comme l’enfant de sang aveugle de leur sexe. Le cœur des femmes apparait comme le bébé d’aveuglement de leur sexe, comme le bébé de sang aveugle de leur sexe.

 

 

« Les femmes ont un instinct de plus que nous : l’enfant. Que l’enfant vienne à leur manquer, et elles berceront la lune ou un chat. »

Le bébé se berce. Le bébé se berce comme une bombe. Le bébé se berce comme une bombe de paix. Le bébé se berce comme une bombe de sang. Le bébé se berce comme la bombe de paix du sang. L’enfant se berce comme bombe d’oubli. L’enfant se berce comme la bombe d’oubli du sang. L’enfant dort comme il se berce. L’enfant dort comme il se berce à la manière d’une bombe d’oubli. L’enfant somnole comme il se berce à la manière d’une bombe de sang. L’enfant somnole comme il se berce à la manière de la bombe d’oubli du sang.

 

« Le bébé a des intermittences de la main, comme un cœur qui hésite, et comme il nous arrive à tous (…) dans l’émotion intense, et à toutes les grandes heures de l’existence, où nous ne « pensons » plus nos gestes. »  

Le bébé apparait cardiaque de la main. Le bébé a des hésitations cardiaques de la main. Le bébé a des pulsations cardiaques de la main. Le bébé a des acrobaties cardiaques de la main. Le bébé a des contorsions cardiaques de la main.

 

 

« On remplace l’esprit de mille manières ; par la distinction, l’élégance, la beauté physique, le prestige de la fortune ou du nom. Le cœur, par contre, ne connait pas d’ersatz. »

Le cœur n’a pas d’ersatz, c’est pourquoi le cœur ne peut jamais être remplacé. Malgré tout le cœur apparait parfois symbolisé. Ce qui symbolise le cœur c’est l’explosion du crâne. Ce qui symbolise le cœur c’est le noli tangere du crâne. Ce qui symbolise le cœur c’est l’explosion de noli tangere du crâne.

 

« L’émotion taille des biseaux dans la voix. »

L’émotion sculpte la voix. L’émotion sculpte l’humus de la voix. L’émotion sculpte le silence de la voix. L’émotion sculpte l’humus de silence de la voix.

 

« Le courage intérieur à la peur donne à l’homme l’esprit du risque. La peur intérieure au courage donne les audaces de première grandeur. »

L’audace incruste la terreur à l’intérieur même du courage. L’audace incruste le regard de la terreur à l’intérieur de la poitrine du courage.

 

« La bonté n’a jamais de place nulle part. »

Seule la bonté sait comme équilibrer l’utopie. Seule la bonté sait comment équilibrer les gestes de l’utopie. Seule l’habitude de la bonté sait comment équilibrer les gestes d’anarchie de l’utopie.

 

 

« Pourquoi a-t-on fait tant cas jusqu’ici des sentiments « humains » ? Les bêtes, de tout temps, n’en ont-elles pas fait autant preuve que nous ? »

Les animaux affirment des sentiments exacts. Les animaux affirment des formes de sentiments exacts. Les animaux affirment des gestes de sentiments exacts, des formes de sentiments précis. Les animaux ont des formes de sentiments plus précises que les hommes.

 

« Les animaux choisissent un lieu pour mourir. À l’homme il n’est même pas permis de choisir une position. »

L’animal cherche et trouve un lieu pour chacun de ses besoins (boire, manger, dormir et mourir). Pour l’animal mourir apparait en effet comme un besoin. L’homme choisit un temps  pour chacun de ses désirs. L’homme n’a pas besoin de mourir. L’homme désire la mort. L’homme désire la mort sans avoir besoin de mourir. L’homme n’a pas besoin d’un lieu pour mourir. L’homme désire plutôt un moment pour la mort. L’homme désire plutôt le moment de la mort.

 

« Modérés en tout, les animaux ne connaissent qu’une seule forme d’orgie : la débauche des cris. »

Les animaux improvisent des débauches de hurlements. Les animaux improvisent la débauche de hurlements de la certitude. Les animaux improvisent la débauche de hurlements de l’extase, la débauche de hurlements de la certitude extatique.

 

« L’animal, lorsqu’il devient fou, se comporte comme un homme surexcité. L’homme pris de démence a les gestes étudiés d’une bête. »

Lorsque l’animal devient fou, son attitude devient celle d’un homme énervé, d’un homme énervé en dehors de l’excitation et du calme. Lorsque l’homme devient fou, son attitude devient celle d’un animal studieux, d’un animal qui désire étudier minutieusement son cerveau, qui désire étudier minutieusement les variations infinies de son cerveau.

 

« Visage psychique : tout la face regarde nous regarde. Visage animal : rien que les yeux. »

A l’intérieur du visage humain, seuls les yeux regardent. A l’intérieur du visage animal, l’intégralité de la face regarde. A l’intérieur du visage animal, l’intégralité de la face regarde hors-tout, l’intégralité de la face regarde en dehors de tout. 

 

« Chez l’homme, la tête est le sommet de la pyramide du corps. Chez l’animal, le corps ce sont des embranchements de la face, comme les rayons d’une roue rayonnent du moyeu. »

La tête apparait comme le sommet de la pyramide du corps de l’homme. La tête apparait comme le sommet de la roue du corps de l’animal. Le corps de l’animal apparait en effet comme une roue paradoxale, une roue qui dispose d’un sommet plutôt que d’un axe. Le corps de l’animal apparait comme une roue sans axe, comme une roue désaxée, comme une roue désaxée par son sommet.

 

« Les gestes des animaux sont par jets. »

Les animaux jettent les gestes à l’intérieur de l’espace afin d’inscrire les gestes à la surface du temps. Les végétaux jettent les gestes à l’intérieur du temps afin d’inscrire les gestes à l’intérieur de l’espace. Les minéraux inscrivent d’emblée leurs gestes à l’intérieur du temps et de l’espace sans jamais jeter leurs gestes.

 

« L’animal prend conseil de sa queue, et décide ensuite avec ses pattes. »

L’animal ausculte avec sa queue et médite ensuite avec ses pattes. L’animal ausculte magnétiquement avec sa queue et médite ensuite matériellement avec ses pattes.

 

« Dans le plaisir, les animaux pavoisent de la queue. »

A l’intérieur du plaisir, la queue de l‘animal apparait comme le drapeau de ses sensations. A l’intérieur du plaisir, la queue de l’animal apparait comme le pendule de ses sensations. A l’intérieur du plaisir, la queue de l’animal apparait comme le drapeau-pendule de ses sensations. A l’intérieur du plaisir, la queue de l’animal apparait comme le sextant de ses sensations, comme le drapeau-sextant de ses sensations.

 

 

« L’escargot est un bœuf-reptile, doublé d’un mollusque. (…) Cet animal trine dût surement précédé le serpent dans l’Eden et toutes les bêtes qui entrèrent dans l’arche. »

L’escargot apparait comme l’arche du paradis. L’escargot apparait comme l’arche incarnée du paradis. L’escargot apparait comme l’arche incarnée de la chute du paradis, l’arche incarnée de la chute impeccable du paradis. L’escargot apparait comme l’arche athée de la chute impeccable du paradis, comme l’arche incarnée athée de la chute impeccable du paradis.

 

« D’entre tous les animaux, le poisson semble le moins sérieux : le poisson dans son élément a toujours l’air de badiner. »

Le poisson ensachete les plaisanteries de l’eau. Le poisson ensachete les traits d’esprit de l’eau. Le poisson enchaussette les plaisanteries de l’eau. Le poisson enchaussette les traits d’esprit de l’eau. Le poisson ensachete l’éblouissement de l’eau, les plaisanteries d’éblouissements de l’eau. Le poisson enchaussette l’éblouissement de l’eau, les traits d’esprit d’éblouissements de l’eau. Le poisson ensachete les badineries de l’eau, les badineries d’éblouissements de l’eau. Le poisson enchaussette les badineries de l’eau, les badineries d’éblouissements de l’eau. Le poisson ensachete la poisse de l’eau, les badineries de poisse de l’eau, la poisse éblouie de l’eau, les badineries de poisse éblouie de l’eau. Le poisson enchaussette la poisse de l’eau, les badineries de poisse de l’eau, la poisse éblouie de l’eau, les badineries de poisse éblouie de l’eau.

 

 

« L’eau a des mains, des bras, mais pas de poignet. »

L’eau a des poignets à l’intérieur des épaules et des épaules à l’intérieur des poignets. L’eau a des poignets de clarté l’intérieur des épaules d’obscurité et des épaules de clarté à l’intérieur des poignets d’obscurité.

 

« L’eau nous baise toujours la bouche grande ouverte. »

L’eau embrasse avec le ruban de la bouche. L’eau embrasse avec l‘ouverture de la bouche. L’eau embrasse avec le ruban d’ouverture de la bouche. L’eau embrasse avec l’éblouissement de la bouche. L’eau embrasse avec le ruban d’éblouissement de la bouche. L’eau embrasse avec le ruban d’ouverture éblouie de la bouche. L’eau embrasse avec le trampoline de la bouche. L’eau embrasse avec le trampoline d’ouverture de la bouche, avec le trampoline d’éblouissement de la bouche, avec le trampoline d’ouverture éblouie de la bouche. L’eau embrasse avec le parachute de la bouche. L’eau embrasse avec le parachute d’ouverture de la bouche, avec le parachute d’éblouissement de la bouche, avec le parachute d’ouverture éblouie de la bouche.

 

« Le mouvement de l’eau est une contorsion infinie d’une infinité de lèvres - dont toute la bouche ne parait que dans le jet d’eau. »

L’eau sait comment contorsionner la translucidité. L’eau sait comment contorsionner les lèvres de la translucidité. L’eau sait comment contorsionner le flux de lèvres de la translucidité.

 

« Le bruit de l’eau est le meilleur peigne psychique des idées. »

Le bruit de l’eau caresse le crâne. Le bruit de l’eau caresse l’équilibre du crâne. Le bruit de l’eau caresse les exclamations du crâne. Le bruit de l’eau caresse les exclamations d’équilibre du crâne. La respiration de l’eau caresse les exclamations d’équilibre du crâne. La respiration d’amnésie de l’eau caresse les exclamations d’équilibre du crâne.

 

 

« Toute la nature sous la pluie présente sa nuque - pour retourner la tête et présenter son visage, dès que paraitra le premier rayon. »

La pluie propose la nuque de l’espace. La pluie palpite la nuque de l’espace. La pluie pulse la nuque de l’espace. La pluie pulse la nuque d’éblouissement de l’espace. La pluie pulse la nuque de réverbération de l’espace. La pluie épanouit la nuque de l’espace. La pluie épanouit la nuque d’éblouissement de l’espace. La pluie épanouit la nuque de réverbération de l’espace. La pluie palpite la nuque de révérences de l’espace. La pluie palpite la nuque d’éblouissement de l’espace. La pluie palpite la nuque de révérences éblouies de l’espace, la nuque de révérences réverbérantes de l’espace, la nuque de révérences réverbérantes éblouies de l’espace.

 

« L’ombre est l’abreuvoir de la brise. »

 L’ombre apparait comme l’abreuvoir du vent. L’ombre apparait comme l’abreuvoir des yeux du vent. L’ombre apparait comme l’abreuvoir des regards du vent.

 

 

« Le brin herbe qui flotte dans la brise a inspiré le premier drapeau humain. »

Le brin d’herbe palpite à l’intérieur du vent comme un drapeau minuscule. Le brin d’herbe  palpite à l’intérieur du vent comme un drapeau miniature. Le brin d’herbe palpite comme le drapeau de la dérision. Le brin d’herbe palpite à l’intérieur du vent comme le drapeau de la dérision, comme le drapeau de la dérision heureuse.

 

« La lumière est assise dans la fleur ; étendue sur la feuille ; debout contre le tronc, à califourchon sur la branche ; et à quatre pattes sur le sol. »  

La racine accroupit la terre. La racine accroupit la main de la terre. La racine accroupit les doigts de la terre. La racine accroupit la main d’obscurité de la terre. La racine accroupir les doigts d’obscurité de la terre. La racine  accroupit la main d’obscénité de la terre. La racine accroupit les doigts d’obscénité de la terre. La racine accroupit l’écorce de la terre. La racine accroupit la main d’écorce de la terre. La racine accroupit les doigts d’écorce de la terre. La racine accroupit la main d’écorce obscène de la terre. La racine accroupit les doigts d’écorce obscène de la terre. La racine accroupit la main d’écorce obscure obscène de la terre. La racine accroupit les doigts d’écorce obscure obscène de la terre.

 

« Le champignon est tout en nuque. »

Le champignon compose des mappemondes de nuques. Le champignon coagule des mappemondes de nuques. Le champignon coagule des nuques de proéminence. Le champignon coagule les mappemondes de nuques de la proéminence. Le champignon coagule des trompettes de nuques. Le champignon coagule les trompettes de nuques de la proéminence.

 

 

« Les arbres ne prennent un visage qu’agités, et le reste du temps nous tournent le dos. »

Seuls les arbres savent donner à sentir un dos à l’intérieur du visage comme un visage à l’intérieur du dos. Les arbres apparaissent comme ils amalgament le visage et le dos. Les arbres apparaissent comme ils amalgament le visage et le dos par la prolifération d’immobilité de leur frondaison, par la prolifération de paralysie de leur frondaison.

 

« Arbre tout entouré de branches : la plante regarde dans tous les sens. Arbre d’une seule branche : l’arbre tout entier regarde dans la direction de cette branche unique. Le bout des branches est l’œil de l’arbre. »

L’arbre regarde avec le tact de ses branches. L’arbre regarde avec le tact d’aveuglement de ses branches. L’arbre contemple avec le tact de ses branches. L’arbre contemple l’espace avec le tact de ses branches. L’arbre contemple l’espace entre terre et ciel avec le tact d’aveuglement de ses branches.

 

« Nulle main ne pourra jamais rendre ce geste de la branche, quand la brise la courbe, et qu’elle remonte : cette manière gracieuse d’appeler. »

Les arbres parlent avec la pulsation de leurs branches. Les arbres parlent avec les pulsations d’émotions de leurs branches. Les arbres parlent en silence avec les pulsations d’émotions de leurs branches.

 

 « Beaucoup d’arbres en automne ont forme de crucifié. Christ était prévu de toute éternité. »

Beaucoup d’arbres en hiver ont forme de crucifiés. Le Christ indique la saison du froid. Le Christ indique la saison impeccable du froid. Le Christ indique le vide impeccable du froid. La crucifixion du Christ indique le vide impeccable du froid.

 

 

« Le sourire chez les fleurs est, plus que chez les humains, lié au regard. La fleur n’esquisse son premier sourire que lorsqu’elle a atteint son plein épanouissement et qu’elle a complètement ouvert l’œil. »

La fleur sourit avec son regard. La fleur sourit avec la prolifération de son regard. La fleur sourit avec l’ébullition de son regard. La fleur sourit avec l’éblouissement textile de son regard. La fleur sourit avec la prolifération d’éblouissement de son regard, avec la prolifération d’éblouissement textile de son regard. La fleur sourit avec l’odeur de son regard. La fleur sourit avec l’odeur textile de son regard. La fleur sourit avec le parfum de son regard. La fleur sourit avec le parfum textile de son regard. La fleur sourit avec le parfum d’ébullition de son regard, avec le parfum d’ébullition textile de son regard.

 

« Toutes les fleurs sont soit une bouche dans un œil, soit un œil dans une bouche. »

La fleur imprime le dessin d’un œil à l’intérieur de la sculpture d’une bouche et le dessin d’une bouche à l’intérieur de la sculpture d’un œil. La fleur imprime le dessin précis d’un œil à l’intérieur de l’ébauche sculptée d’une bouche et le dessin précis d’une bouche à l’intérieur de l’ébauche sculptée d’un œil.

 

« La fleur est tout en devanture. Le fruit est tout en dos. »

La fleur peaufine le visage. Le fruit peaufine le dos. La fleur peaufine la prolifération du visage. Le fruit peaufine la prolifération du dos. La fleur peaufine la multiplication du visage. Le fruit peaufine la multiplication du dos. La fleur peaufine la prolifération de vide du visage. Le fruit peaufine la prolifération de présence du dos. La fleur peaufine la prolifération de ravissement du visage, la prolifération d’évanouissement du visage. Le fruit peaufine la prolifération d’érection du dos, la prolifération de symbole du dos, la prolifération d’érection symbolique du dos.

 

« A part la fleur, la nature toute entière est tout en dos. »

La nature donne à sentir le dos de la matière. La nature donne à sentir le dos de catastrophe de la matière. La nature donne à sentir le dos de terreur de la matière. La nature donne à sentir le dos de catastrophe terrible de la matière. La nature donne à sentir le dos d’évanouissement de la matière. La nature donne à sentir le dos d’évanouissement terrible de la matière. La nature donne à sentir le dos de souveraineté de la matière. La nature donne à sentir le dos d’évanouissement souverain de la matière.

 

 

« Les oreilles des fleurs leur poussent à même le cou. »

Les fleurs disposent d’oreilles autour du cou. Les fleurs disposent de mains autour du cou. Les fleurs disposent d’oreilles-mains autour du cou. Les fleurs parlent avec des oreilles-mains. Les fleurs parlent avec des oreilles-mains disposées autour du cou.

 

« Quelques rares fleurs étranges, striées de jaune, semblent en tout point maquillées. Lorsqu’il leur arrive de se farder, les fleurs mettent du jaune, comme les femmes se mettent du rouge  dans le même cas. »

Les fleurs se maquillent avec la lumière. Les fleurs se maquillent avec les caprices de la lumière. Les fleurs se maquillent avec le hasard de la lumière. Les fleurs se maquillent avec  les caprices de hasard de la lumière.

 

« La fleur, elle, tant qu’elle et immobile, elle nous regardera bien en face. Que la brise l’agite, et elle nous scrutera du coin de l’œil. »

La fleur ne devient coquette et frivole qu’à l’instant où il y a du vent. La fleur ne devient coquette et frivole qu’à l’instant où le vent souffle à la surface de son visage.

 

« Le lys est tout en reins ; la pensée est tout yeux ; la tulipe rien que de hanches ; la violette, tout oreilles, et le glaïeul, tout nez. Toutes les fleurs expriment une section de l’humain. Seule la rose possède un corps au complet. »

Le lys lisse les reins de la lumière. La pensée palpite les yeux de la patience. La tulipe pose les hanches du tact. La violette dodeline les oreilles de l’ingénuité. Le glaïeul plie le nez de l’épée.

 

 

« Les oreilles sont les épaules de la face (…) et les hanches des joues. »

Les oreilles apparaissent comme les épaules du visage. Les oreilles apparaissent comme les épaules de rubans du visage. Les joues apparaissent comme les hanches du visage. Les joues apparaissent comme les hanches de jovialité du visage, comme les hanches d’indifférence du visage, comme les hanches de jovialité indifférente du visage.

 

« Comme un tableau qu’on suspend sur deux pitons, la hauteur des oreilles sur la face donne la hauteur d’accrochage de toutes les formes de l’expression. »

Les oreilles ornent le tableau du visage. Les oreilles ornent le tact du visage. Les oreilles  ornent le tableau de tact du visage. Les oreilles ornent l’emblème du visage. Les oreilles ornent le tableau emblématique du visage. Les oreilles ornent le tableau de tact emblématique du visage.

 

 

« Le nez est le fourre-tout de la face. Tous les gestes inutiles sur le visage, tel ceux que cause l’ennui, on les jette dans le nez, comme bouts de tissus dans un bahut. »

Le nez est le placard du visage. Le nez est le placard des réflexes du visage. Le nez est le placard des réflexes de banalité du visage, des réflexes d’insignifiance du visage. Le nez est saturé de résidus de réflexes quelconques, de déchets de réflexes futiles. Le nez est saturé de cadavres minuscules, des cadavres minuscules de la vie banale, des cadavres microscopiques de l’insignifiance, des cadavres microscopiques de la vie insignifiante.

 

« Lorsqu’on se scrute dans un miroir, et qu’on se déplait, quel que soit la disgrâce des autres traits, on fera toujours de son nez le bouc-émissaire de son déplaisir. Le nez est l’indésirable de la face. »

Le nez semble toujours indésirable au milieu du visage parce que le nez révèle le désir même, parce que le nez révèle la vulgarité même du désir. Le nez révèle la vulgarité indésirable du désir au centre du visage.

 

« Le nez est le trait le plus habillé de la face. »

Le nez est le trait le plus travesti de la face. Le nez semble à chaque seconde travesti de méfiance. Le nez semble à chaque seconde travesti de paranoïa, travesti d’idiotie, travesti de paranoïa idiote.

 

« Dans la honte, le nez sert de civière au regard. »

Dans la honte, le nez devient la civière de civilité du regard. Dans la honte, le nez devient la civière d’hésitation du regard. Dans la honte, le nez devient la civière de civilité hésitante du regard.

 

« Le nez est la cheminée psychique de la face. Quand toute la face brûle dans l’émotion, le nez « fume » jusqu’à cacher l’œil, jusqu’à cacher la bouche, jusqu’à cacher toute la face, seul le nez restant visible au-dessus du volcan des traits. »

Ce qui brûle à l’intérieur du nez c’est à la fois l’amnésie du sentiment et le sentiment de l’amnésie. Ce qui brûle à l’intérieur du nez c’est la honte. Ce qui brûle à l’intérieur du nez c’est à la fois l’amnésie de la honte comme la honte de l’amnésie. Le nez fume le hasard de la honte. Le nez fume le hasard de l’amnésie comme le hasard de la honte. Le nez fume le hasard d’amnésie de la honte.

 

« La sérénité sur la face dévêt le nez, tandis que l’inquiétude l’habille. Le nez est plus nu chez l’homme bon, et plus vêtu chez le méchant. »

La sagesse dénude le nez. L’angoisse habille le nez. Le nez apparait plus nu chez l’homme l’homme bon et sage et plus vêtu chez l’homme angoissé et agressif.

 

« Faire la part du hasard est le « grain de sel » du jugement. »

Le hasard sale les sentiments. Le hasard sale l’anarchie des sentiments. Le hasard sale  l’anarchie de la chasteté. Le hasard sale l’anarchie de chasteté des sentiments. Le hasard sale la parole des sentiments. Le hasard sale l’anarchie de paroles des sentiments.

 

 

« L’ennui soude les commissures aux lèvres, cloue les lèvres sur les dents, palanque le menton vers le front, verrouille le front, étire les joues vers les temps, chloroforme les paupières, et mastique les dernières fissures dans le masque de l’expression. »

L’ennui soude les lèvres aux dents. L’ennui soude l’au-revoir des lèvres à l’adieu des dents. L’ennui soude le nom d’au-revoir des lèvres à l’adieu d’anonymat des dents. L’ennui chloroforme les paupières. L’ennui chloroforme le pacte des paupières. L’ennui chloroforme les fleurs des paupières. L’ennui chloroforme le pacte de fleurs des paupières.

 

« L’ennui est chez les femmes un bâillement du sexe. »

L’ennui révèle chez les femmes un bâillement du sexe. L’ennui révèle chez les hommes un bâillement du cerveau. L’ennui révèle chez les femmes du bâillement du sexe à l’intérieur du cœur. L’ennui révèle chez les hommes un bâillement du cerveau à l’intérieur de l’anus.

 

« L’ennui rend les hommes ressemblants et individualise les femmes. »

L’ennui indifférencie les hommes et les femmes. L’ennui abolit la différence sexuelle. L’ennui abolit la distinction sexuelle. A l’intérieur de l’ennui, le bâillement du sexe des femmes à l’intérieur de leur cœur devient identique au bâillement de cerveau des hommes à l‘intérieur de leur anus.

 

« Rien ne nous aide autant à nous découvrir, comme l’ennui. »

L’ennui ne révèle pas le caractère d’un homme. L’ennui est à l’inverse ce qui distrait l’homme de son caractère. L’ennui est la distraction ultime. L’ennui est la distraction ultime qui abolit les aspects sociaux et même humains de la distraction. L’ennui est la distraction ultime parce c’est une distraction essentielle, une distraction métaphysique. L’ennui est la distraction d’un corps qui choisit d’anéantir la forme de son existence à travers la pureté de l’être, à travers l’idiotie de l’être, à travers la pureté idiote de l’être.

 

« Il n’est personne d’entièrement bon dans l’ennui. »

L’ennui abolit l’élégance du don. L’ennui abolit l’élégance de l’innocence, l’élégance du don innocent. L’ennui abolit la distinction du don, la distinction de l’innocence, la distinction du don innocent. L’ennui abolit la grâce. L’ennui abolit le don de la grâce. L’ennui abolit le don innocent de la grâce. L’ennui abolit la souveraineté de la grâce. L’ennui abolit la souveraineté innocente de la grâce.

 

 

« Dans la crainte, l’homme « pond » du regard. »

Dans la peur, l’homme pond des labyrinthes de larmes. Dans la peur l’homme pond des labyrinthes de paresse. Dans la peur, l’homme pond les labyrinthes de larmes de la paresse.

 

« La crainte d’avoir peur est le grand mal des oisifs. »

La paresse développe la folie idiote d’avoir peur de soi. La paresse développe la folie insignifiante d’avoir peur de soi.

 

« L’égoïsme a des mains qui mangent. »

L’égoïste a les doigts qui digèrent. L’égoïste a les doigts qui digèrent le désir. L’égoïste a les doigts qui digèrent son cerveau. L’égoïste a les doigts qui digèrent le désir de son cerveau.

 

« Maquillage : une grille entoure la face. »

L’orgueil encage le visage. L’orgueil encage le charme du visage. L’orgueil met le charme du visage dans une cage. L’orgueil met le charme du visage dans une cage de miroirs.

 

« Le vaniteux est un ivrogne à sec. »

Le vaniteux s’enivre à travers le miroir. Le vaniteux s’enivre à travers son cerveau. Le vaniteux s’enivre à travers le miroir de son cerveau.

 

« La pudeur se limite à l’avant du corps. Point de prude de l’arrière-corps. » « Vertu surfaite mène au snobisme moral - la pire forme d’orgueil. »

Le snob moral est prude exclusivement de l’arrière-corps. Le snob moral est exclusivement prude de l’arrière-corps sans jamais être pudique de l’avant-corps. Le snob moral est vulgaire de l’avant-corps et prude de l’arrière-corps.

 

« Tous les regards pervers sont en tire-bouchon. »

Il y a des ciseaux dans le regard du traitre. Il y a des ciseaux de condition sine qua non dans le regard du traitre. Il y a une spirale dans le regard du pervers. Il y a une spirale de larves dans le regard du pervers. Il y a une spirale de prophéties dans le regard du pervers. Il y a une spirale de larves prophétiques dans le regard du pervers.

 

 

« Combien sont devenus fous par excès de prudence. »

Le fou respecte à chaque seconde les injonctions de l’espèce humaine. Le fou respecte à chaque seconde les ordres qu’il croit recevoir de l’espèce humaine. Le fou pense que l’espèce humaine dispose d’un œil divin et que cet œil divin de l’espèce humaine parle, et que cet œil divin de l’espèce humain a l’aspect d’un commandement, a l’aspect d’une loi. Le fou vit à chaque seconde sous l’œil de la loi de l’espèce humaine, œil de la loi de l’espèce humaine qui se substitue à chaque seconde à sa propre pensée.

 

« La peur de soi c’est l’enfer des fous. »

Le fou a peur de sa pensée. Le fou a peur du crime de sa pensée. Le fou a peur de l’infini de sa pensée. Le fou a peur du crime infini de sa pensée.

 

« Le fou a des regards « gobe-mouche » dans l’éther de son propre regard. Le fou fait de l’autophagie visuelle ; d’où son regard toujours absent. »

Le fou fait de la digestion visuelle. Le fou digère à chaque seconde son regard. Le fou digère à chaque seconde son regard sans jamais manger son regard. Le fou digère à chaque seconde son regard en faisant sans cesse semblant de manger son regard.

 

« Tous les fous ont l’air borgne. »

Les fous ont l’air borgne du menton. Les fous ont l’air mâchonné des yeux et l’air borgne du menton. 

 

 

« Le suicide c’est l’inceste du moi. »

Le suicide effectue l’inceste du néant. Le suicide effectue l’inceste du moi. Le suicide effectue l’inceste du néant du moi.

 

« Dieu peut tout - sauf se suicider. »

Dieu ne peut rien d’autre que se suicider. Le sens de l’univers est le suicide de Dieu. Dieu se suicide en tant que sens de l’univers. Dieu se suicide en tant que sens infini de l’univers. Dieu se suicide en tant que lumière de l’univers. Dieu se suicide en tant que sens de lumière de l’univers, en tant que sens de lumière infinie de l’univers.

 

 

« Dans la lumière, main et pinceau sont soudés et ne font qu’un. Le soleil peint avec ses doigts. » « Le soleil est le seul artiste  qui peint, sculpte et dessine dans un seul geste. »

Le soleil dessine avec les doigts. Le soleil peint avec les mains. Le soleil sculpte avec la langue. Le soleil dessine avec la distinction des doigts. Le soleil peint avec le miracle des mains. Le soleil sculpte avec l’illusion de la langue. 

 

« Le soleil est l’universel touche à tout - mais qui fait tout suprêmement bien. »

Le soleil ressemble au jongleur du vide. Le soleil ressemble au jongleur de vide du désir impossible. Le soleil ressemble au jongleur de vide de la sagesse impossible.

 

« Le jaune clair est la couleur-apostrophe. Elle ne s’agrippe à rien : c’est la teinte-élision par excellence. »

La lumière apostrophe l’espace. La lumière fait l’élision de l’espace. La lumière apostrophe l’élision de l’espace. La lumière fait l’élision d’apostrophe de l’espace.

 

« Les couleurs sont les sous-vêtements du soleil. Le véritable habit de la lumière est le regard.»

La lumière habille la couleur. La lumière habille les couleurs selon la vitesse de l’infini. Les couleurs dénudent la clarté. Les couleurs dénudent les gestes de la clarté. Les couleurs dénudent les gestes de métamorphose de la clarté. La couleur dénude les gestes d’immobilité de la clarté. La couleur dénude les gestes de métamorphose immobile de la clarté.

 

« La lumière chante sur les mers, psalmodie dans les plaines, balbutie dans les bois, rugit sur les monts, pleure sous la pluie, se mouche dans la neige, et bégaie dans l’eau. »

La lumière bégaie à l’intérieur de l’eau. La main de la lumière bégaie à l’intérieur de la bouche de l’eau. La main de mémoire de la lumière bégaie à l’intérieur de la bouche de chute de l’eau. La main de mémoire de la lumière bégaie à l’intérieur de la bouche d’amnésie de l’eau. La main de mémoire de la lumière bégaie à l’intérieur de la bouche de chute amnésique de l’eau.

 

La lumière balbutie des titubations à l’intérieur de la forêt. La lumière balbutie des titubations de clair-obscur à l’intérieur de la forêt. La lumière balbutie des titubations de stupeur à l’intérieur de la forêt.

 

 

« Le regard et la queue de l’animal sont apparentés. L’homme depuis beau temps, a perdu sa queue. Néanmoins, il subit à la place où se trouvait cet appendice la même loi que l’animal. Aussi, à chaque regard de l’homme, réaction du bout de la colonne vertébrale - autrement dit, l’extrême bout de la colonne vertébrale « encaisse » psychiquement. »

Le coccyx apparait à la fois comme un magnétophone et comme un magnétoscope. Le coccyx apparait comme le magnétophone des regards et comme le magnétoscope des paroles.

 

« Notre manière de nous asseoir est le moins personnel tous nos gestes ; que nous le voulions ou non, la chaise nous habile comme un uniforme. Si l’homme debout est à cent pour cent de sa personnalité, aussitôt qu’il s’assied il en abdique une large part. »

La chaise habille les postures de la chair. La chaise habille les postures de la chair avec des stéréotypes de supplice. La chaise habille les postures de la chair avec des stéréotypes de dignité, avec des stéréotypes de supplice digne.

 

« Seul dans l’orchestre le piano rit. »

Le piano rit à mâchoires allongées. Le piano rit avec l’extension de ses mâchoires. Le piano rit avec l’extension pronominale de ses mâchoires. Le piano rit avec les mâchoires de sa poitrine. Le piano rit avec les mâchoires de radium de sa poitrine. Le piano rit avec les mâchoires de plutonium de sa poitrine. Le piano rit avec les mâchoires d’uranium de sa poitrine.

 

« La flûte est le couteau à découper les sons. »

La flûte instille un couteau flottant et une fourchette incisive. La flûte instille le couteau à flotter la salive et la fourchette à découper les sons.

 

 

« La meilleure façon d’être bien habillé est de se réfugier dans son visage, et de laisser le corps seul porter l’habit. »

Il apparait préférable afin d’apparaitre habillé avec élégance, de porter ses habits uniquement avec son corps et de porter ensuite son corps en équilibre au sommet de son visage.

 

« Le balancement rythmique du bout extrême de la robe - rythme qui n’est jamais le même  chez deux femmes - donne le pouls sexuel individuel des femmes. »

L’ourlet de la robe révèle l’oscillation du sexe. L’ourlet de la robe révèle l’oscillation cardiaque du sexe. L’ourlet de la robe révèle le rythme cardiaque du sexe. L’ourlet de la robe  donne à sentir le rythme cardiaque du sexe. L’ourlet de la robe donne à sentir l’hésitation cardiaque du sexe.

 

« Les vêtements à la longue deviennent des éponges psychiques. Evite donc à tout prix de porter l’habit d’un autre, si tu veux garder ton âme intacte. »

Porter le vêtement d’un autre n’est pas changer d’âme. Porter le vêtement d’un autre c’est cependant parasiter son âme. Porter le vêtement d’un autre c’est parasiter son âme à travers les idées et les sentiments perdus qui imprègnent ce vêtement.

 

« Avec l’âge, nous nous « désamons » des mains - la face prenant toute l’expression. »

La vieillesse met la bague d’un âge différent à chaque doigt. La vieillesse met des gants  d’agenouillements aux mains et des bagues d’hésitation à chaque doigt. La vieillesse met des gants de regards aux mains, des gants de regards agenouillés aux mains et des bagues d’hésitation ambiguë à chaque doigt.