Extraits à propos de Gertrude Stein

 

 

 

 

 

Gertrude Stein apparait comme une géante de la poussière. G. Stein apparait comme une géante qui habite à l’intérieur d’un grain de poussière. G. Stein apparait comme une géante dont le rire veille à l’intérieur d’un grain de poussière.

 

 

 

G. Stein c’est le grain de poussière du gigantisme, c’est le grain de poussière de l’infini, c’est le grain de poussière de l’infini coincé dans l’œil du tout.

 

 

 

Pour Gertrude Stein, écrire c’est l’extase de tomber en poussière, c’est l’extase de la pensée qui tombe en poussière.

 

 

 

G. Stein écrit comme elle fait tomber un gouffre à l’intérieur de chaque grain de poussière. G. Stein écrit comme elle s’amuse très sérieusement à faire tomber un gouffre (un gouffre de banalité) à l’intérieur de chaque grain de poussière.

 

 

 

G. Stein invente des montagnes de platitudes. La magie paradoxale de son écriture c’est d’entasser des platitudes afin de composer des Himalaya d’imminence, des Himalaya de yoyos, des Himalaya d’imminence yoyo, afin de composer des atlas d’imminence, des atlas  d’imminence yoyo.

 

 

 

G. Stein truque la pensée. G. Stein truque la pensée par l’écriture. G. Stein transforme la pensée en truc de l’écriture. En effet, Stein montre à chaque instant la main de la pensée afin que la main de l’écriture travaille de manière clandestine, avec une paix clandestine, avec un calme clandestin au sommet de la solitude, au sommet de l’abandon.

 

 

 

Pour G. Stein il y a quelque chose à voir entre la pensée et l’écriture. Pour G. Stein la pensée a à voir avec l’écriture. Cependant la magie étrange de G. Stein c’est de sentir que ce n’est pas l’écriture qui est la forme visible et lisible de la pensée et que c’est plutôt à l’inverse la pensée qui est la forme visible et lisible de l’écriture.

 

 

 

Comment transformer une succession de platitudes en un tas de platitudes. Pour Gertrude Stein, c’est très simple, le seul truc c’est de les écrire. G. Stein sait en effet que l’écriture ignore la succession. G. Stein sait que l’écriture apparait paradoxalement comme une suite de mots qui détruit allègrement la succession temporelle.

 

 

 

G. Stein montre avec une tranquillité magnanime comment ce qui se succède dans la pensée, comment ce qui se succède à travers la pensée, apparait malgré tout entassé à l’intérieur de l’écriture, apparait malgré tout entassé hors de la réflexivité et de l’identité à l’intérieur de l’écriture, apparait ainsi extatiquement entassé à l’intérieur de l’écriture ou plutôt apparait extatiquement entassé par l’écriture.

 

 

 

Le jeu de G. Stein c’est d’utiliser le langage même comme stylo. Pour G. Stein la totalité de la langue, la totalité du langage est le seul stylo. Pour G. Stein la totalité du langage, la totalité tautologique du langage est le stylo avec lequel elle écrit l’exubérance de sa bêtise, les formes d’exubérance de sa bêtise, les formes d’extase de sa bêtise, les formes d’exubérance extatique de sa bêtise.

 

 

 

G. Stein écrit comme l’atlas de la bêtise. Atlas c’est-à-dire qu’à la fois elle cartographie sa bêtise, elle transforme sa bêtise en planisphère et qu’elle porte aussi la bêtise sur son dos, qu’elle porte aussi la bêtise sur ses épaules, qu’elle porte à chaque phrase la bêtise sur les épaules de sa langue ou qui sait sur les épaules de son stylo.

 

 

 

G. Stein cartographie l’érosion de l’oubli. G. Stein cartographie l’érosion de l’oubli avec des traits d’esprit de sérieux absolu. G. Stein multiplie des traits d’esprit sans jamais rire. G. Stein  multiplie des traits d’esprit de sérieux. G. Stein multiplie de traits d’esprit de sérieux afin de cartographier l’absolu. G. Stein multiplie de traits d’esprit de sérieux afin de sérigraphier l’absolu. G. Stein multiplie des traits d’esprit de sérieux afin de cartographier l’érosion, afin de cartographier l’érosion de l’absolu. G. Stein multiplie des traits d’esprit de sérieux afin de cartographier la poussière de l’absolu.

 

 

 

G. Stein écrit la préhistoire. G. Stein cartographie la préhistoire. Et non seulement G. Stein écrit la préhistoire des hommes et elle écrit surtout la préhistoire de la pensée. Et non seulement, G. Stein écrit la préhistoire de la pensée et elle écrit surtout la préhistoire du temps. G. Stein écrit la préhistoire de poussière du temps. G. Stein écrit la préhistoire du futur, la préhistoire de poussière du futur, la préhistoire de poussière du temps futur.

 

 

 

Pour G. Stein il apparait à l’évidence beaucoup plus facile de faire le tour de la terre que de faire le tour d’une phrase, Pour G. Stein il apparait à l’évidence beaucoup plus facile de faire le tour de la terre que de faire le tour du silence, que de faire le tour du silence d’une phrase.

 

 

 

G. Stein invente l’exubérance du strict minimum. G. Stein invente l’enthousiasme du strict minimum.

 

 

 

Ecrire pour G. Stein c’est respirer la poussière comme survoler le fond de l’air, comme survoler la montagne du fond de l’air, comme survoler le fond de l‘air disparu, comme survoler la montagne du fond de l’air disparu. Pour G. Stein écrire c’est respirer la poussière comme survoler la montagne de son souffle, comme survoler la montagne d’érosion de son souffle.

 

 

 

G. Stein n’en fait qu’à sa terre. G. Stein tourne autour de sa tête. G. Stein n’en fait qu’à sa terre comme elle tourne autour de sa tête.

 

 

 

G. Stein tête le sein de l’érosion. G. Stein tête le sein de l’érosion de l’éternité. G. Stein tête le sein de l’éternité de l’érosion.

 

 

 

G. Stein n’en fait qu’à sa tête le sein. G. Stein n’en fait qu’à sa terre qui tète le sein. G. Stein n’en fait qu’a sa terre qui tète le sein de l’érosion.

 

 

 

G. Stein tète le sein de la pierre. G. Stein tète le sein de la pierre de l‘érosion. G. Stein tète le sein de la poussière. G. Stein tète le sein de la pierre de son nom. G. Stein tète le sein de la poussière de son nom.

 

 

 

Pour G. Stein, il y a quelque chose plutôt que rien mais ce quelque chose n’est pas l’être, ce quelque chose n’est pas le tout, ce quelque chose n’est pas la lettre, ce quelque chose c’est plutôt le tout pris à la lettre, la tautologie du tout pris à la lettre, le tout pris au dépourvu de la lettre, la tautologie du tout pris au dépourvu de la lettre ( le tout pris au un par un de la lettre, le tautologie du tout pris au dépourvu de la lettre, la tautologie du tout pris au dépourvu de vent de la lettre).

 

 

 

L’écriture de G. Stein apparait comme une écriture sculptée. Ecrire pour G. Stein ce n’est pas cependant sculpter la présence du monde avec le langage, ce n’est pas non plus sculpter le langage avec la présence du monde. Ecrire pour G. Stein ce serait plutôt sculpter le silence avec le monde du langage. Écrire ce serait plutôt sculpter le silence de l’érosion avec le stylographe du langage-monde. Ecrire ce serait plutôt sculpter la poussière de frivolité du silence, la poussière d’austérité du silence, la poussière d’austérité frivole du silence  avec le stylographe d’un langage-monde.

 

 

 

Pour G. Stein écrire ce n’est pas sculpter le langage avec l’érosion, ce n’est pas non plus sculpter le monde avec l’érosion du langage ou le langage de l’érosion. Ecrire pour G. Stein  c’est sculpter le grain de poussière du silence, c’est sculpter le silence de l’érosion. Écrire pour G. Stein c’est sculpter la démesure de l’érosion par deçà la différence du langage et du monde avec le stylographe d’un langage-monde.

 

 

 

Ecrire pour G. Stein c’est utiliser un cosmos-logos afin de sculpter la poussière, afin de sculpter un simple grain de poussière, afin de sculpter le silence de la poussière comme la poussière du silence. Ecrire c’est sculpter les phrases du silence, les phrases de poussière du silence avec le stylographe d’un langage-monde.

 

 

 

Le crâne de Gertrude Stein se trouve à l’intérieur de son cerveau. Le cerveau de Gertrude Stein se trouve à l’intérieur de sa colonne vertébrale. La colonne de vertébrale de G. Stein se trouve à l’intérieur de son vagin. Le vagin de G. Stein se trouve à l’intérieur de l’une de ses oreilles. Et à l’intérieur de l’autre oreille de G. Stein il y a le silence.

 

 

 

L’écriture de G. Stein est intéressante comme tout.

 

 

 

Le style de G. Stein c’est de changer d’âme à chaque lettre.

 

 

 

G. Stein ne croit ni à la pensée, ni à la sensation. G. Stein ne croit ni aux esprits ni au Saint Esprit. G. Stein ne croit pas à l’inhumanité de l’esprit. G. Stein croit à l’esprit humain. G. Stein croit à l’espèce de l’esprit c’est à dire à un esprit humain qui sait comment changer de corps et d’âme à chaque mot, et même qui sait comment changer de corps et d’âme à chaque lettre.

 

 

 

Pour G. Stein, l’écriture révèle la venue du sein-esprit. G. Stein tète l’esprit humain comme un sein. G. Stein tète l’esprit humain comme un troisième sein.

 

 

 

G. Stein escalade l’érosion. G. Stein escalade la montagne de l’érosion. G. Stein escalade la montagne de platitudes de l’érosion. G. Stein escalade la poussière, la montagne de la poussière, la montagne de platitudes de la poussière. G. Stein escalade le désert, la montagne de poussière du désert, la montagne de platitudes du désert.

 

 

 

G. Stein ne pense pas. G. Stein a le sentiment de la pensée. G. Stein écrit comme une sentimentale de la pensée. G. Stein écrit comme une montagne de sentiments pensés, comme une montagne de pensées sentimentales.

 

 

 

Pour le Bouddha tout est illusion et la vérité est une. G. Stein écrit ainsi comme un Bouddha à l’envers pour qui l’illusion une et tout est vérité.

 

 

 

G Stein écrit comme un Bouddha  à l’envers, un Bouddha paradoxal qui affirme que tout est vérité et même que n’importe quoi est vérité et que l’illusion est une. C’est pourquoi il est selon G. Stein plus intéressant de découvrir l’illusion, l’unité de l’illusion par la répétition même du tout, par la répétition du tout à tout, par la répétition contorsionniste du tout à tout.

 

 

 

« Joyeux n’est pas exactement comme il est puisque personne n’est seul personne n’est aussi heureux qu’il l’est. »

 

Pour G. Stein, il serait nécessaire d’être seul au monde pour pouvoir être identique à son bonheur, pour pouvoir être absolument identique à son bonheur. Parce que personne n’est seul au monde, parce que chacun est tout au monde, est seul comme tout le monde et seul comme tout au monde, chacun n’est pas identique à son bonheur. Chacun serait plutôt la suite de son bonheur, la suite inconséquente de son bonheur. Pour G. Stein personne n’est seul parce qu’être seul c’est être comme le monde, c’est être comme tout un chacun. Aucun homme n’est seul parce que c’est tout le monde qui est seul, parce que c’est tout un chacun qui est isolé. Aucun homme n’est seul parce que tous les hommes (tout un chacun) sans exception reste isolé. Personne n’est seul parce que l’isolement est ce qui relie entre eux tous les hommes. Ainsi, en vérité il n’y a de solitude que de tout le monde, il n’y a de solitude que de tout un chacun. Etre seul c’est être tous les hommes. Ce qui est seul ce n’est pas chaque homme, c’est l’espèce humaine. Ce qui est isolé c’est l’espèce humaine c’est-à-dire l’absence de lien entre la nature humaine et l’esprit humain. Pour G. Stein il y a une espèce humaine parce qu’il n’y a pas de relation entre la nature humaine et l’esprit humain. Pour G. Stein, aucun être humain  n’est seul et cela précisément parce qu’il y a une espèce humaine, aucun être humain n’est seul et cela précisément parce que c’est l’espèce humaine qui est seule et non pas l’existence humaine parce que c’est l’espèce humaine qui est seule, qui est seule en lui, qui est seule à l’intérieur de lui, qui est seule à la fois à l’intérieur de lui et à sa place. (Ou encore ce qui est seul c’est l’esprit humain, ce qui est seul c’est l’espèce de l’esprit, c’est l’espèce de l’esprit humain)

 

Personne n’est seul et c’est pourquoi personne n’est aussi heureux  qu’il l’est, c’est pourquoi personne n’est identique à son bonheur, personne n’est identifié par son bonheur, par l’événement de son bonheur. Alors chaque existence humaine est plus heureuse ou moins heureuse qu’elle-même. Chaque existence humaine est plus ou moins heureuse qu’elle-même. Chaque existence humaine est l’oubli comme la mémoire de son bonheur, est l’oubli perdu comme la mémoire perdue de son bonheur. Chaque existence apparait comme la répétition de son bonheur.

 

 

 

Ce qui intéresse G. Stein ce n’est pas comme pour Valéry que les civilisations sont mortelles. Ce qui intéresse G. Stein c’est que les civilisations disparaissent toujours à la surface de la terre et cela qu’elles soient mortelles ou non, c’est que les civilisations disparaissent à la surface de la terre même si elles sont immortelles. Et même ce qui intéresse G. Stein c’est que les civilisations disparaissent toujours à la surface de la terre précisément parce qu’elles ne sont pas mortelles, précisément parce qu’elles apparaissent immortelles, parce qu’elles sont immortelles comme ruines, parce qu’elles apparaissent immortelles comme poussière, comme civilisation de la poussière.

 

 

 

Pour G. Stein, écrire n’est pas nécessaire. Pour G. Stein, écrire est intéressant. Pour G. Stein écrire est beaucoup plus intéressant que nécessaire. Pour G. Stein écrire est infiniment plus  intéressant que nécessaire. Pour G. Stein, l’écriture révèle en effet l’inter-être, l’écriture révèle l’intérêt de l’inter-être.

 

 

 

Pour G. Stein ce qui est intéressant, c’est l’érosion, c’est l’érosion de tout, c’est le tout comme érosion, c’est le tout à tout en tant qu’érosion. Pour G. Stein, l’érosion n’est pas ce qui transforme l’être en et (Deleuze). L’érosion n’est pas ce qui à l’être substitue le et. L’érosion serait plutôt à l’inverse ce qui au et substitue l’être. G. Stein ne substitue pas à l’être une conjonction, une relation, elle affirme plutôt que tout est l’être, que n’importe quoi est l’être et que l’être est donc toute relation autrement dit encore que l’être est la relation du tout.

 

 

 

L’érosion rend n’importe quoi intéressant. L’érosion donne n’importe quoi intéressant, donne n’importe que tout intéressant parce qu’elle répète le et avec l’être, parce qu’elle répète le et par l’être.

 

 

 

G. Stein essaie de faire fonctionner l’être, essaie d’agir l’être, d’agir l’être en tant que et. G. Stein ne bégaie pas. G. Stein ne trahit pas le verbe être par la conjonction et, par la conjonction de coordination et. G. Stein trahit plutôt la conjonction et (la relation et) par le verbe être ou plutôt encore G. Stein trahit le verbe et par la relation être. G. Stein trahit le verbe et par la conjonction être. G. Stein bégaie le verbe et par la conjonction être.

 

 

 

Ainsi pour G. Stein, ce que le gag de l’érosion, le gag de tout à tout de l’érosion, le gag de tout à tout de suite de l’érosion affirme c’est qu’il y a un verbe et et une relation être, c’est qu’il y a un verbe et qui à chaque instant disparait, disparition quasi immortelle qui est précisément la relation de l’être.

 

 

 

Pour G. Stein l’érosion a une surface et la terre n’en a pas. Pour G. Stein, la terre est la surface de l’érosion. Pour G. Stein ce n’est pas l’érosion qui a lieu à la surface de la terre, c’est la terre qui a lieu à la surface de l’érosion. Pour G. Stein, la terre a lieu à la surface de l’érosion.  Pour G. Stein il y a malgré tout une surface à la terre (et non de la terre). Pour G. Stein, cette surface à la terre, c’est l’esprit, cette surface à la terre c’est l’esprit humain.

 

 

 

Pour G. Stein, l’être humain est ce qui se situe entre la nature humaine et l’esprit humain. Pour G. Stein l’être humain (le n’importe qu’être humain) est l’intermédiaire de l’absence de relation entre la nature humaine et l’esprit humain.

 

 

 

Pour G. Stein, le langage n’est pas l’instrument de la pensée, le langage n’est pas l’outil de la pensée. Pour G. Stein, le langage est l’unique stylographe. Pour G. Stein, le langage est le stylographe de la pensée, stylographe de la pensée qui n’est pas un outil, stylographe de la pensée qui serait plutôt une grâce (quelque chose comme un stylogrâce). Pour G. Stein le langage apparait comme un stylographe qui n’écrit pas cependant sur des pages blanches, le langage apparait plutôt comme un stylographe qui écrit à la surface de la terre, et même qui écrit à chaque instant à la surface de la terre. Pour G. Stein le langage est un stylographe qui écrit des formes à la surface de la terre sans que cette inscription soit nécessairement une forme d’écriture (une forme de littérature). Pour G. Stein l’inscription de formes à la surface de la terre ne devient une écriture que quand le stylographe du langage inscrit ces formes tout de suite ou plutôt quand le stylographe du langage inscrit ces formes à fois tout à tout et tout de suite, quand  le stylographe du langage inscrit ces forme tout à tout de suite. G. Stein écrit en effet comme la Sisyphe virtuose du tout à tout de suite.

 

 

 

 

 

Pour G. Stein chaque chose est le signe d’elle-même sans en être cependant le sens. Pour G. Stein chaque chose signifie tautologiquement ce qu’elle est mais elle ne se signifie pas parce que cette signification tautologique d’elle-même est infinie. G. Stein révèle ainsi plutôt que chaque chose est le signe de la tautologie d’elle-même, de la tautologie d’elle-même à l’infini. En effet « Rose est une rose est une rose. » n’a pas le même sens que « Rose est une rose. » Chaque chose signifie tautologiquement ce qu’elle est à l’infini est différent de chaque chose signifie tautologiquement ce qu’elle est. Pour G. Stein le sens de la tautologie est infini. Ainsi pour G. Stein chaque chose est le signe d’elle-même, cependant le sens de cette auto-signification n’est pas le même, c’est l’infini (ou disons peut-être l’infini du même).

 

A l’inverse aussi pour G. Stein, l’infini est le sens de l’infini mais l’infini n’est pas le signe de lui-même, le signe de l’infini c’est la succession du signe égal de chaque chose.

 

 

 

Pour G. Stein, chaque chose est le signe d’elle-même et le sens de cette signification tautologique de la chose est l’infini. Pour G. Stein, l’infini est le sens de l’infini et l’infini n’est pas le signe de lui-même, le signe de l’infini est exclusivement indiqué à travers la contiguïté des tautologies.

 

 

 

 

(…)