Salut Ivar,

 

 

Je t’envoie les archives de notre correspondance que j’ai l’intention de publier sur mon site internet. Dis-moi s’il te plait si la présentation du texte te semble acceptable. Indique-moi surtout si tu souhaites que des passages soient enlevés. (Pour cela modifie par exemple les caractères typographiques des passages en question.) Inutile de t’expliquer ou de te justifier. J’enlèverai évidemment les passages qui te déplaisent.

 

(…)

 

J’ai aussi intégré la lettre où tu expliques avec d’innombrables détails absurdes comment venir chez toi à Amiens parce que je trouve cette lettre très drôle. Acceptes-tu que je garde ton adresse lisible ou préfères-tu qu’elle ne soit pas révélée ?

 

Enfin j’intégrerai aussi tes deux lettres-textes à propos de l’Inhumain et de la Couleur.

 

Une dernière indication. J’enlèverai peut-être quelques-uns des passages que je te propose maintenant, malgré tout je sais déjà qu’à ces archives je n’ajouterai pas d’autres extraits.

 

 

 

 

                                                                                                                  A Bientôt          Boris

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


(Avant que je n’oublie : de nos échanges, tu fais ce que tu veux. Tu proposes de les mettre en ligne sur le site que tu prépares… C’est inattendu ! mais je te fais confiance et te laisse juge.)

 

 

 

 

 

 

 

 

Cher Boris, j’espère que l’été t’a été (bis) favorable et propice. Je suis heureux que tu aies pris cette décision de mettre A Oui sur la résille, qu’il moirera de nouveaux reflets (hum). Quant à notre correspondance, j’ai jeté un tout petit œil (mais je l’ai sur fichier aussi), vraiment tout petit, faute de temps, et bien sûr je DETESTE le style de mes lettres, mais ça n’a pas d’importance : ce sont les tiennes qui comptent et qu’on doit mettre à la disposition d’autres lecteurs. Je ne m’oppose donc pas à la divulgation du tout, seulement, il faut que j’épluche un peu, je suis sûr de trouver quelques passages que par “respect humain” je devrai supprimer, ou reformuler.

 

(…)

 

    J’ai noté ça pour toi :

    “Comme il vous plaira, messieurs, répondit le fournisseur. Pour moi, j’éprouve déjà ce clignotement spasmodique des paupières que provoque le besoin de dormir. Vous le voyez, j’en suis déjà aux mouvements de pendiculation (sic) !”

   Et Mathias Van Guitt, levant les bras, renversant la tête et le tronc en arrière par une involontaire extension des muscles abdominaux, laissa échapper quelques bâillements significatifs.

   Donc, quand il eut bien “pendiculé” tout à son aise, il nous fit un dernier geste d’adieu, entra dans sa case, et, sans doute, il ne tarda pas à s’y endormir.”

                                                     Jules Verne, La Maison à vapeur, deuxième partie, chapitre V

  Oui, j’ai encore lu deux livres de Verne ce mois d’août.

  Salut fraternel,

Ch’Vavar