Bonjour Laurent, 

 

 

 

« Wittgenstein formule son scepticisme contre la justification idéaliste de soi-même lorsqu’il dit : au lieu de « je pense », il faudrait plutôt utiliser une formule telle que « Ceci est une pensée », et je regarde la pensée. »  P. Sloterdijk, Ni le Soleil, ni la Mort. 

 

 

De même il serait aussi qui sait préférable de parler du cela de la pensée. Le cela de la pensée apparaitrait à la fois donné à voir, à entendre, à toucher, à humer et à goûter. Le cela de la pensée apparaitrait comme une chose, comme une chose de vide, comme la chose de vide de l’ainsi. Le cela de la pensée apparaitrait comme la chose de vide de l’ainsi ça, la chose de vide de l’ainsi maintenant, la chose de vide de l’ainsi ça maintenant. 

 

 

 

 

 

                                                                                                              A Bientôt              Boris

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Oui, et je me demande si "mon" cela n'est pas l'équivalent de "ton" ainsi.
Certes ils sont différents : L'ainsi serait plus du côté de la chute, du couperet du "ça tombe". L'ainsi, peut-être parce que c'est un substantif formé sur un adverbe, serait la manière d'immédiateté de la chose, ce que tu appelles "la chose de vide de l'ainsi ça maintenant".

 

Alors que le cela serait plus sémiologique. Comme déictique il montre, désigne. Ce serait une sorte de doigt autour duquel s'enroulerait le liseron de la chose. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour Laurent,  

 

 

 

Il y a en effet une incise de l’ainsi. L’ainsi indique l’incise du vide, l’incise de hasard du vide (qui sait comme l’ongle d’amnésie de la lune).

 

 

 

 

 

 

                                                                                                              A Bientôt              Boris