Bonjour Laurent, 

 

 

 

 

Marges du Traité de la Poussière de François Jacqmin

 

 

 

 

« Le gel est le soleil du froid. »

 

Le gel bague le froid. Le gel bague l’œil du froid. Le gel bague l’énigme du froid. Le gel bague l’œil d’énigme du froid. Le gel bague le sourire du froid. Le gel bague l’œil de sourire du froid. Le gel bague le sourire d’énigme du froid.

 

 

 

« Je regarde le vide, et le monde consent. »

 

 L’hiver regarde le vide du monde. L’hiver contemple le vide du monde. L’hiver contemple la chute du monde. L’hiver contemple la chute de vide du monde.

 

 

 

« L’hiver, on assiste à une fête de la fixité. »

 

L’hiver fête la fixité du vide. La fenêtre de l’hiver fête la fixité du vide. L’hiver défenestre la fête du vide. L’hiver défenestre la fixité du vide. L’hiver défenestre la fête de fixité du vide. L’hiver défenestre avec une extrême douceur la fête de fixité du vide. L’hiver défenestre avec une douceur démente la fête de fixité du vide. L’hiver défenestre avec une extrême tendresse la fête de fixité du vide. L’hiver défenestre avec une tendresse démente la fête de fixité du vide.

 

 

 

L’hiver rêve la fixité du vide. L’hiver rêve le beau fixe de l’espace. L’hiver rêve le beau fixe du vide. L’hiver respire le beau fixe de l’espace. L’hiver respire le beau fixe du vide. L’hiver respire le beau fixe du vide de l’espace.

 

 

 

La maison moissonne l’hiver. La maison moissonne le brouillard de l’hiver. La maison moissonne les sourires de l’hiver. La maison moissonne le brouillard de sourires de l’hiver.  La maison moissonne le vide de l’hiver. La maison moissonne les sourires de vide de l’hiver.  La maison moissonne le miracle de l’hiver. La maison moissonne le miracle de vide de l’hiver. La maison moissonne la vivacité de l’hiver. La maison moissonne la monotonie de l’hiver. La maison moissonne la vivacité de monotonie de l’hiver. La maison moissonne les sourires de monotonie de l’hiver. La maison moissonne le vide de monotonie de l’hiver. La maison moissonne les crampes de l’hiver. La maison moissonne les crampes de monotonie de l’hiver. La maison moissonne l’écorce de l’hiver. La maison moissonne les crampes d’écorce de l’hiver. La maison moissonne les sourires d’écorce de l’hiver. La maison moissonne l’écorce de monotonie de l’hiver. 

 

 

 

 

« Aucune jubilation ne fait fructifier le brouillard. »

 

Le brouillard fructifie. Le brouillard fructifie par jubilation de désespoir. Le brouillard fructifie par balourdise volatile. Le brouillard fructifie par balourdise éthérée. Le brouillard fructifie par jubilation de balourdise, par jubilation de balourdise volatile, par jubilation de balourdise éthérée, par jubilation de balourdise volatile éthérée. Le brouillard fructifie par jubilation de désespoir balourd, par jubilation de désespoir éthéré, par jubilation de désespoir balourd éthéré.

 

 

 

« Le jour n’est plus qu’un bouquet de flammes grises entremêlé de l’idée qu’on se fait des choses. »

 

Le brouillard ébroue un bouquet de flammes grises. Le brouillard s’ébroue éthéré. Le brouillard ébroue le bouquet du gris. Le brouillard ébroue le bouquet de l’éther. Le brouillard ébroue le bouquet de gris de l’éther. Le brouillard ébroue le bouquet de roues du gris, le bouquet de roues de l’éther, le bouquet de roues du gris éthéré. Le brouillard ébroue la roue du gris. Le brouillard ébroue la roue de l’éther. Le brouillard la roue de gris de l’éther. Le brouillard ébroue la roue de balourdise du gris, la roue de balourdise de l’éther, la roue de balourdise du gris éthéré. Le brouillard ébroue le bouquet de balourdise du gris, le bouquet de balourdise de l’éther, le bouquet de balourdise du gris éthéré.

 

 

 

« L’ombre emplit le vallon et propose une profondeur inaccoutumée. L’évidence devient embarrassante, semblable aux chefs d’œuvre de la vieillesse. »

 

Le sourire de l’ombre révèle le chef d’œuvre de la vieillesse. Le sourire de poussière de l’ombre révèle le chef d’ouvre d’évidence de la vieillesse. Le sourire d’oubli de l’ombre révèle le chef d’œuvre d’évidence de la vieillesse. 

 

 

 

 

« Une chose, c’est déjà un tombeau. »

 

Chaque chose apparait comme un tombeau. Chaque chose apparait comme un tombeau du monde. Chaque chose apparait comme le tombeau d’insouciance du monde. Chaque chose apparait comme le tombeau d’ascèse du monde, comme le tombeau d’ascèse insouciante du monde.

 

 

 

« Il reste aux hommes de convenir d’un lieu où ils abandonnent le lieu. »

 

Chaque chose apparait comme le lieu de l’abandon du lieu. Chaque chose apparait comme le  lieu d’abandon ascétique du lieu, comme le lieu d’abandon insouciant du lieu, comme le lieu d’abandon à la fois ascétique et insouciant du lieu.

 

 

 

« Le tombeau des météores est là, dans l’éloignement pur, »

 

L’impureté de l’éloignement brode le tombeau des météores. L’impureté de l’éloignement exclame le tombeau des météores. La paume d’impureté de l’éloignement exclame le tombeau de sourires des météores.

 

 

 

« Nous voulons que notre origine n’ait d’autre forme qu’une pierre tombale posée sur une source. »

 

La connaissance de l’origine pose un tombeau sur la source. La sensation du destin pose une source au sommet du tombeau. La sensation du destin boit le fou-rire de translucidité de la source au sommet du tombeau. L’instinct du destin boit le fou-rire de translucidité de la source au sommet du tombeau du vide.

 

 

 

« On s’efface pour refaire le chemin de sa naissance. »

 

Raturer afin de composer la trajectoire d’immobilité du miracle. Raturer à blanc afin de composer la trajectoire d’immobilité du miracle. 

 

 

 

 

« Notre langage est apocryphe. »  

 

Le langage reste apocryphe. Le langage reste apocryphe par innocence même la malédiction. Le langage reste apocryphe par le bonheur de la malédiction. Le langage reste apocryphe par la tranquillité de la malédiction, par le bonheur tranquille de la malédiction.

 

 

 

« Nous sommes terriblement âgés lorsque nous prenons la parole. »

 

 A l’instant de prendre la parole, nous apparaissons aussi âgé que la préhistoire de l’aujourd’hui. A l’instant de prendre le pain de la parole nous apparaissons aussi âgés que la préhistoire de l’aujourd’hui. A l’instant de prendre le pain de sourires de la parole nous apparaissons aussi âgés que le feu de préhistoire de l’aujourd’hui. A l’instant de prendre le pain de sourires de la parole nous apparaissons aussi âgés que le miracle de préhistoire de l’aujourd’hui. A l’instant de prendre le pain de sourires de la parole nous apparaissons aussi âgés que la respiration de préhistoire de l’aujourd’hui.

 

 

 

« Ce moment inhabité sera futile comme la foudre. »

 

Savoir parler comme la frivolité de la foudre. Savoir parler comme la frivolité nocturne de la foudre.

 

 

 

« Le silence va tomber sur le commencement. »  

 

Le silence tombe comme commencement. Le silence tombe comme sourire du commencement. Le silence tombe comme sourire de la terreur. Le silence tombe comme sourire de terreur du commencement, comme sourire de commencement de la terreur. Le silence tombe comme fruit de l’exactitude. Le silence tombe comme fruit d’exactitude de la terreur.

 

 

 

« Il doit se trouver un art de se taire ou de parler sans suite qui établit le vide. »

 

Savoir comment se taire par suite. Savoir comment se taire par suite de la parole. Savoir comment se taire par suite de la parole afin de danser le vide. Savoir comment se taire par suite de la parole afin de danser les yeux du vide, afin de danser la certitude du vide, afin de danser les yeux de certitude du vide.

 

 

 

« Chaque mot doit être suivi d’une pause, d’un silence, afin que se referme la cicatrice de ce qui est dit. »

 

Savoir comment phraser les cicatrices du sang. Savoir comment phraser les cicatrices du souffle. Savoir comment phraser les cicatrices de souffle du sang. Savoir comment phraser les cicatrices du silence. Savoir comment phraser les cicatrices de sang du silence. Ecrire comme phraser les cicatrices de sang du silence. Ecrire comme phraser les cicatrices du sang avec le crâne de la respiration. Ecrire comme phraser les cicatrices de sang du silence avec le crâne de respiration de l’extase. Ecrire comme phraser les blessures de sang du silence. Ecrire comme phraser les blessures de sang du silence avec le crâne de respiration de l’extase.

 

 

 

« L’indicible ressemble à une boutade. »

 

 L’indicible ressemble à la boutade d’abouter les mots. L’indicible ressemble à la boutade d’abouter les mots les uns à la suite des autres. L’indicible ressemble à la boutade d’abouter les mots les huns à la suite des autres, les huns à la suite de l’herbe au bord de la falaise des autres.

 

 

 

« Chaque visage est une aile de l’indicible. »

 

Chaque visage apparait comme une aile du sang. Chaque visage apparait comme une aile du vide, comme une aile de sang du vide. Chaque visage apparait comme une aile du hasard, comme une aile de hasard du sang. Chaque visage apparait comme une aile de l’habitude, comme une aile de hasard de l’habitude, comme une aile de vide de l’habitude.  

 

 

 

« Quand il serait en expansion continue, l’univers ne va pas plus loin que ma blessure. »

 

L’expansion du cosmos apparait comme la forme de la blessure absolue. L’expansion du cosmos indique la blessure même de l’absolu. L’expansion du cosmos exclame la blessure  même de l’absolu. L’expansion du cosmos exclame la blessure absolue du vide. L’expansion du cosmos déclare la blessure absolue du vide. 

 

 

 

« Toute blessure est un recommencement. »

 

La blessure recommence le crâne. La blessure de l’illisible recommence le silence du crâne. La blessure du sang recommence le silence du crâne. La blessure d’illisible du sang recommence le silence inexorable du crâne. La blessure d’illisible du sang recommence le toboggan de silence du crâne. La blessure d’illisible du sang recommence la roue de silence du crâne. La blessure d’illisible du sang recommence l’arbre de silence du crâne. La blessure d’illisible du sang recommence la lune de silence du crâne. La blessure du sang recommence l’arbre-lune du crâne. La blessure d’illisible du sang recommence l’arbre-lune de silence du crâne.

 

 

 

« On ne guérit pas des sévices du pur inconnu. »  

 

L’impureté de l’inconnu embaume la blessure. L’impureté de l’inconnu embaume le sourire de la blessure. La blessure d’impureté de l’inconnu embaume la décapitation du sang. La blessure d’impureté de l’inconnu embaume la décapitation impeccable du sang. La blessure d’impureté de l’inconnu exclame la décapitation de silence du sang, la décapitation de silence impeccable du sang.

 

 

 

 

 

« Sa solitude est prolifique comme la flamme fait partie de l’erreur du feu. »

 

Le feu prolifère de solitude. Le feu exclame la prolifération de la solitude. Le feu exclame la prolifération de facilité de la solitude. Le feu exclame la prolifération d’aisance de la solitude.

 

 

 

« Il faut toujours reboiser le feu. Car il brûle l’âge des choses. »

 

Le feu brûle le chant des choses. Le feu brûle le chant d’âge des choses. Le feu rabote le chant des choses. Le feu rabote le chant d’âge des choses. Le feu cisaille le chant des choses. Le feu cisaille le chant d’âge des choses.

 

 

 

 

 

« Le nuage s’enhardit et tend son arc d’eau vers le soleil. C’est l’orage. »

 

Le nuage arque l’orage. Le nuage arque l’orgie de l’orage. Le nuage arque le sourire de l’orage. Le nuage arque l’orgie de sourires de l’orage. Le nuage arque l’obscurité de l’orage. Le nuage arque l’orgie d’obscurité de l’orage. Le nuage arque la noirceur de l’orage. Le nuage arque l’orgie de noirceur de l’orage. Le nuage arque le sourire de noirceur de l’orage. Le nuage arque la roue de l’orage. Le nuage arque la roue d’obscurité de l’orage. Le nuage arque la  roue de sourires de l’orage, la roue de sourires obscurs de l’orage. Le nuage arque l’orgie de sourires obscurs de l’orage. Le nuage arque la roue de noirceur de l’orage, la roue de sourires noirs de l’orage. Le nuage arque l’orgie de sourires noirs de l’orage. Le nuage arque l’orgie d’innocence de l’orage. Le nuage arque l’orgie d’insensé de l’orage. Le nuage arque l’orgie d’innocence insensée de l’orage.

 

 

 

 

 

« La vue nous éloigne de l’obscur, de cette grâce qui rend sa fertilité à l’abime. »

 

L’aveuglement donne à sentir le miracle de l’obscur. L’aveuglement donne à sentir la main de l’obscur, la main de miracle de l’obscur. L’aveuglement donne à sentir la grâce de l’énigme. L’aveuglement donne à sentir la grâce d’obscurité de l’énigme.

 

 

 

« La nuit advient lorsque nous fîmes allusion au temps. »

 

La nuit survient par allusion de temps. La nuit survient par allusion de paralysie du temps. La nuit advient par allusion de désespoir du temps. La nuit survient par allusion d’intégrité du temps. La nuit advient par allusion de désespoir intègre du temps. La nuit survient par allusion de paralysie intègre du temps. La nuit survient par allusion de terreur du temps. La nuit survient par allusion de terreur intègre du temps. La nuit survient par allusion d’illimité du temps. La nuit survient par allusion d’illimité intègre du temps, par allusion d’illimité paralysé intègre du temps.

 

 

 

« A labourer en pleine nuit, le sillon se refermerait sur nous. »

 

L’arbre laboure la nuit. L’éclair de l’arbre laboure le silence de la nuit. Seul l’éclair de l’arbre sait comment labourer le silence de la nuit. Seul l’éclair de noli tangere de l’arbre sait  comment labourer le crâne de silence de la nuit. Seul l’éclair de noli tangere de l’arbre sait comment labourer le silence d’abime de la nuit.

 

 

 

 

 

« Le matin divulgue l’infini sans remuer les lèvres. »

 

Le matin divulgue l’aujourd’hui. Le matin divulgue l’aujourd’hui par le gag de clarté de sa vulve. Le matin exclame le sourire de l’aujourd’hui. Le matin exclame le sourire de l’aujourd’hui par le gag de clarté de sa vulve. Le matin exclame le sourire d’ascèse de l’aujourd’hui. Le matin exclame le sourire d’ascèse de l’aujourd’hui par le gag de clarté de sa vulve.

 

 

 

« La blancheur n’est pas tournée vers le regard mais vers ce qu’on soupçonne de l’éblouissement. »

 

La blancheur exclame l’éblouissement. La blancheur exclame l‘éblouissement de l’obscur. La blancheur exclame le sourire de l’obscur. La blancheur exclame le sourire d’éblouissement de l’obscur.

 

 

 

« On peut fort bien éprouver la sensation de l’obscur lorsque l’aube parait. »

 

L’aurore donne à sentir l’éblouissement de l’obscur. L’aurore donne à sentir la blancheur de l’obscur. L’aurore donne à sentir l’éblouissement de blancheur de l’obscur.  

 

 

 

« Il est des matins dont la clarté ressemble à l’ambiguïté de la parole. »

 

L’aurore palpe l’ambigüité de la parole. L’aurore palpe le pain d’ambigüité de la parole. L’aurore ausculte le pain d’ambigüité de la parole. L’aurore palpe la mappemonde de la parole. L’aurore palpe la mappemonde d’ambigüité de la parole. L’aurore palpe l’atlas de la parole. L’aurore palpe l’atlas d’ambigüité de la parole.

 

 

 

« Le matin ouvre la conscience comme une plaie. »

 

 Le matin ouvre le crâne comme un fruit. Le matin ouvre le crâne comme un fruit d’abime. Le matin ouvre le crâne comme le fruit d’abime de l’ainsi. Le matin ouvre le crâne comme le fruit d’abime de ça, comme le fruit d’abime de l’ainsi ça.

 

 

 

« La lumière nous abandonne au beau milieu de ce que nous voyons. »

 

La clarté nous abandonne au beau fixe. La clarté nous abandonne au beau fixe de ce que nous touchons. La clarté nous abandonne au beau fixe de ce que nous humons. La clarté nous abandonne au beau fixe de ce nous humons à l’intérieur du ciel. La clarté nous abandonne au beau fixe de ce que nous humons comme flèche, de ce que nous humons comme flèche de l’ainsi à l’intérieur du ciel, comme flèche de l’ainsi à l’intérieur du vide du ciel.

 

 

 

 

 

« J’hésite à décocher le verbe qui risque d’atteindre l’hirondelle qui plane sur l’aile de l’être. »

 

Hésiter comme l’hirondelle. Hésiter comme le sourire de l’hirondelle. Hésiter comme l’ombre de l’hirondelle. Hésiter comme le sourire d‘ombre de l’hirondelle.

 

 

 

« Le fruit cesse-t-il qu’il entre aussitôt dans le torrent des alcools. »

 

L’hésitation ratisse l’alcool. L’hésitation ratisse le torrent de l’alcool. L’hésitation ratisse l’ivresse de l’alcool. L’hésitation tamise l’alcool. L’hésitation tamise l’ivresse de l’alcool. L’hésitation tamise les sourires de l’alcool. L’hésitation tamise les sourires d’ivresse de l’alcool. L’hésitation tamise le tact de l’alcool. L’hésitation tamise le tact d’ivresse de l’alcool. L’hésitation tamise le squelette de l’alcool, le squelette d’ivresse de l’alcool. L’hésitation tamise l’ossature de l’alcool, l’ossature d’ivresse de l’alcool.

 

 

 

 

 

« Dans le soleil, il y a une intransigeance si finement plissée qu’elle est déjà une fleur. »

 

Le soleil éclot comme la fleur du vide. Le soleil éclot comme la fleur de l’invisible, comme la fleur du vide invisible. Le soleil éclot comme la fleur du non-savoir. Le soleil éclot comme la fleur invisible du non-savoir.

 

 

 

« La lumière fait commencer l’infini n’importe où. »

 

La lumière décalque l’infini. La lumière décalque l’infini n’importe où. La lumière décalque l’infini à l’envers de n’importe où. La lumière décalque l’infini nulle part. La lumière décalque l’infini à l’envers de nulle part. 

 

 

 

 

 

« Connaissez-vous cet ailleurs sans fin qui commence derrière un rideau de peupliers ?

 

C’est le lieu où l’infini entre en extase à propos d’une ligne. »

 

Derrière la ligne des peupliers, il y a le peuple du vide. Derrière la ligne des peupliers, il y a le peuple du vide pieds et poings liés. Derrière la ligne des peupliers se tient le peuple du vide pieds et poings liés.

 

 

 

« Tout redevient informulable comme une forêt de platanes en automne. »

 

La forêt apparait informulable. La forêt apparait comme une prolifération d’informulable. La forêt apparait comme la prolifération d’informulable de ce qui reste là. La forêt apparait comme la prolifération d’informulable de ce qui reste délibérément là. La forêt apparait comme la prolifération d’informulable de ce qui s’expose délibérément là. La forêt apparait comme l’exposition d’informulable de ce qui prolifère délibérément là.

 

 

 

« la fraicheur de l’innombrable »

 

La forêt expose la fraicheur de l’innombrable. La forêt expose la fraicheur innombrable de ce qui prolifère délibérément là. La forêt expose la fraicheur de l’informulable, la fraicheur de l’informulable innombrable de ce qui prolifère délibérément là.

 

 

 

 

 

« Le faste de la frondaison est dans ma mémoire, et non dans la conjonction du sol et de l’air. »

 

Le faste de la frondaison se tient à l’intérieur de l’amnésie de l’espace. Le faste de la frondaison se tient à l’intérieur de la main d’amnésie de l’espace.

 

 

 

« A l’extrémité de la frondaison, on ne distingue plus la fiction de la feuille. »

 

A l’extrémité de la frondaison, la feuille devient la fiction du papier. A l’extrémité de la frondaison, la feuille devient la fiction du feu. A l’extrémité de la frondaison, la feuille devient la fiction de papier du feu.

 

 

 

« Le ciel indique comment la frondaison expire. Plus haut, c’est toujours un azur gorgé d’effondrements. »

 

Parmi la frondaison palpite un azur gorgé de sourires azimutés. Parmi la frondaison s’ébroue un azur gorgé de sourires azimutés. Parmi la frondaison s’ébroue un azur égorgé de sourires azimutés.

 

 

 

 

 

« Bleuté jusqu’au silence, le ciel dissipe la fiction. »

 

Le ciel facilite la fiction. Le ciel félicite la fiction. Le ciel facilite la félicité de la fiction. Le ciel incruste la félicité de la fiction. Le ciel immisce la félicité de la fiction. Le ciel vole enceint. Le ciel vole enceint de vide. Le ciel vole enceint de la félicité du vide. Le ciel vole enceint de la félicité de la fiction. Le ciel vole enceint de la félicité de fiction du vide, de la fiction de félicité du vide.

 

 

 

« La fiction est la douleur la plus aigüe. »

 

La fiction apparait comme le plaisir le plus grave. La parabole apparait comme le plaisir le plus grave. La parabole survient comme le plaisir de la gravité. La parabole survient comme le fruit de la gravité. La parabole survient comme le fruit de plaisir de la gravité.

 

 

 

« Il faudra vider le pré pour y ranger le pré. »

 

Savoir vider le pré pour poser le ciel. Savoir vider le pré pour poser la statue du ciel. Savoir vider le pré pour poser le prétexte du ciel. Savoir vider le pré pour poser le prétexte de statue du ciel. Savoir vider le pré pour poser l’hésitation du ciel. Savoir vider le pré pour poser le prétexte d’hésitation du ciel. Savoir vider le pré pour poser la statue d’hésitation du ciel. Savoir vider le pré pour poser le sourire du ciel. Savoir vider le pré pour poser la statue de sourires du ciel. Savoir vider le pré pour poser le sourire d’hésitation du ciel. Savoir vider le pré pour poser la pulsion du ciel. Savoir vider le pré pour poser la pulsion de statue du ciel. Savoir vider le pré pour poser la pulsion de sourire du ciel. Savoir vider le pré pour poser la pulsion d’hésitation du ciel.

 

 

 

 

 

« Ce qu’on entend gémir dans le vent, c’est la poussière. »

 

La poussière parle à l’intérieur du vent. La poussière parle à l’intérieur de la main du vent. La mappemonde de la poussière parle à l’intérieur de la main du vent. Le trampoline de la poussière parle à l’intérieur de la main du vent. La roue de la poussière parle à l’intérieur de la main du vent. La crampe de la poussière parle à l’intérieur de la main du vent. La roue de crampes de la poussière repose à l’intérieur de la main de sourires du vent. La roue de crampes de la poussière repose à l’intérieur de la main de hurlements du vent. 

 

 

 

« Il use du désert. »

 

User le désert. User le désert avec le sourire du désespoir. User le désert avec le sourire de pain du désespoir. User le désert avec le pain de sourires du désespoir. User le désert avec la mappemonde du désespoir. User le désert avec la mappemonde de sourires du désespoir. User le regard du désert. User le regard de certitude du désert. User le regard de certitude du désert avec la mappemonde de sourires du désespoir. Le verre use le désert. Le sourire du verre use la main du désert. Le sourire de désespoir du verre use la main de regard du désert.

 

 

 

« C’est un jardinier qui ratisse l’allée qui conduit à l’allée. »

 

L’ascèse jardine le désert. L’ascèse jardine les sourires du désert. L’ascèse jardine l’audace du désert. L’ascèse jardine les sourires d’audace du désert.

 

 

 

 

 

« L’homme avisé reste là. Il invite le monde à reposer en lui. Puis le laisse repartir dans l’étroitesse naturelle de l’illimité. »

 

Rester là. Rester là afin d’inviter le monde à reposer au sommet du vide. Rester là afin d’inviter le monde à reposer au sommet du sommeil du vide. Rester là afin de donner à sentir le repos du monde. Rester là afin de donner à sentir le repos du monde au sommet du vide. Rester là afin de donner à sentir le repos du monde au sommet du sommeil du vide. Rester là afin de donner à sentir le repos du monde au sommet de l’illimité du vide, au sommet du sommeil illimité du vide. Rester là afin de provoquer le repos du monde. Rester là afin de provoquer le repos du monde au sommet du sommeil illimité du vide.

 

 

 

« La marche sans but est le sommet de toute carrière. »

 

Savoir comment errer avec élégance au sommet du vide. Savoir comment errer avec  exactitude au sommet du vide. Savoir comment errer avec une élégance exacte au sommet du sommeil du vide.

 

 

 

« Nous nourrissons l’espoir de nous évanouir. »

 

Nourrir le désespoir de s’évanouir. Nourrir le tact de s’évanouir. Nourrir le tact de désespoir de s’évanouir. Nourrir le tact de désespoir de s’évanouir au sommet du vide. Nourrir le tact de désespoir de s’évanouir au sommet du sommeil du vide. Nourrir le tact de désespoir de s’évanouir à l’intérieur de l’ainsi. Nourrir le tact de désespoir de s’évanouir à l’intérieur de l’ainsi ça. Nourrir le tact de désespoir de s’évanouir à l’extrémité de la falaise de l’ainsi ça. Nourrir le tact de désespoir de s’évanouir à l’extrémité de la falaise de facilité de l’ainsi ça.

 

 

 

« Le cœur ne veut plus de ce précipice qu’on découvre dans les fruits. »

 

Poser le précipice à l’intérieur du fruit. Poser le précipice du sourire. Poser le précipice du sourire à l’intérieur du fruit. Poser le précipice du sourire à l’intérieur de fruit de la nécessité. Poser le précipice du sourire à l’intérieur du pain. Poser le précipice du sourire à l’intérieur du pain de la nécessité. Poser le précipice du sourire à l’intérieur du pain d’épices de la nécessité.

 

 

 

« L’espace est myope. »

 

L’espace apparait myope comme le sommet de la montagne. L’espace apparait myope comme le sommet de la montagne du vide. L’espace apparait myope comme un petit somme. L’espace apparait myope comme le petit somme de la montagne du vide. 

 

 

 

« Je n’existe que pour nourrir un volcan de défaillances. »

 

Savoir comment nourrir le volcan du vide. Savoir comment nourrir le volcan du tact. Savoir comment nourrir le volcan de tact du vide. Savoir comment nourrir le volcan de vide du tact. 

 

 

 

 

 

« Il arrive que la main se dilate davantage que la pupille. »

 

Ecarquiller la main. Ecarquiller la main comme la pupille de l’ainsi. Ecarquiller la main comme la pupille de ça. Ecarquiller la main comme la pupille de l’ainsi ça. Ecarquiller la main comme l’iris du crâne. Ecarquiller la main comme l’iris de l’ainsi. Ecarquiller la main comme l’iris de ça, comme l’iris de l’ainsi ça. Ecarquiller la main comme l’iris d’ainsi du crâne, comme l’iris de ça du crâne, comme l’iris d’ainsi ça du crâne.

 

 

 

« La couleur retarde une éclosion plus fatale. »

 

La couleur exclame l’éclosion de la fatalité. La couleur anticipe l’éclosion de la fatalité. La couleur projette l’éclosion de la fatalité. La couleur affirme l’éclosion de feu de la fatalité. La couleur exclame l’éclosion de feu de la fatalité.

 

 

 

« Les figures de style ne s’accordent pas avec la fatalité. »

 

Les figures de style s’accordent avec la fatalité. Les figures de style s’accordent avec le sourire de la fatalité. Les figures de style s’accordent avec le sourire d’érosion de la fatalité. Les figures de style s’accordent avec le sourire de la catastrophe. Les figures de style s’accordent avec le sourire de catastrophe de la fatalité, avec le sourire de fatalité de la catastrophe.

 

 

 

 

 

« La saveur et le mystère affluent de toutes part et exaspèrent le monde. »

 

Le mystère exclame le monde. Le déluge du mystère exclame l’immobilité du monde. Le déluge d’immédiat du mystère exclame la démesure d’immobilité du monde.

 

 

 

« La démonstration du monde par le monde susciterait l’épouvante. »

 

La monstration impeccable du monde par la démesure même du monde provoque la tranquillité de l’extase.

 

 

 

« Il n’y aura plus que la noirceur de l’extase pour me préserver de l’insécurité de la conscience. »

 

Affirmer la noirceur de l’extase. Affirmer le fruit de noirceur de l’extase. Affirmer la noirceur translucide de l’extase. Affirmer le fruit de noirceur translucide de l’extase. Affirmer le fruit de noirceur translucide de l’extase en dehors de la conscience et de l’inconscient.

 

 

 

« Un désastre dont nous ne savons rien. »

 

Savoir comment approcher le désastre de l’inconnu. Savoir comment approcher le désastre de tranquillité de l’inconnu. Savoir comment approcher avec le sourire d’ombre de ses mains le désastre de tranquillité de l’inconnu.  

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                            A Bientôt                Boris

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

Merci Boris pour ces "Marges du Traité de la poussière". Décidément tu fais ton miel de tout, même de ce qui est a priori éloigné de ton univers.

 

Wolowiec fait feu de tout bois. Wolowiec fait son miel d'un feu de bois. Wolowiec fait de son miel un feu qui boit.

 

Au fait, je ne sais pas si tu as vu que je t'avais pastiché sans vergogne dans un vers du Château qui flottait. J'espère que tu ne m'en voudras pas de t'embarquer à ton corps défendant dans cette aventure burlesque et picaresque :

 

(…)

 

Bien amicalement à toi,

 

Laurent