Bonjour Laurent,

 

 

J’ai aussi relu tes Notes sur le Cela. Voici quelques phrases en marge.

 

 

 

Le cela est une évidence de la chose induite par sa forme même.

 

Le cela donne forme. Le cela donne la forme d’ainsi. Le cela donne forme comme tautophorie. Le cela donne forme comme tautophorie de l’ainsi.

 

La chose s’est trouvée et elle s’a trouvée : elle est tombée sur elle comme sur un os. 

 

Le cela trouve le lieu où la chose amalgame l’apparaitre et l’avoir. A l’intérieur du cela, la chose possède son apparition comme la chose apparait sa possession.

 

 

La faille de l’exactitude de la chose, c’est cela qu’introduit le cela.

 

Le cela indique la déchirure d’exactitude de la chose. Le cela indique la déchirure d’exactitude de la chose comme forme de l’immédiat, comme forme de l’inconnu, comme forme de l’immédiat inconnu. Le cela  indique la déchirure d’exactitude de la chose comme forme de l’immédiat et comme tautophorie de l’inconnu, comme forme de l’inconnu et comme tautophorie de l’immédiat.   

 

 

 

                                                                                                              A Bientôt               Boris

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ça me donne envie de reprendre mes Notes sur le cela.

Le cela serait un signe émané de la chose. Plus qu'un "indice" à la manière de Peirce, une sorte de certitude obscure.

Non pas un signe qui renvoie à la chose qu'il désigne, mais un signe qui s'envoie la chose. Qui s'envoie la chose en l'air de la chose. 

Tiens au fait j'ai fait un entretien avec Julien Starck (à paraître dans la revue Po&sie).

Je te le mets en pièce jointe, surtout parce que je me définis comme un cratylien des choses, je crois que c'est le point important. Ne pas être un cratylien du langage, mais un cratylien des choses.

 

A bientôt Boris