Anatomie

 

 

 

 

 

 

 

Les yeux attendent comme des cicatrices de ciel.

 

 

 

Les yeux ressemblent à des yo-yo de volcans qui oscillent de zéro à ainsi.

 

 

 

L’excitation syntaxique des yeux touche le squelette de lettres de la clarté.

 

 

 

L’excitation des yeux révulse la marge de cendres de l’affectation du vide.

 

 

 

Le revolver de cendres du regard hasarde la pourriture d’utopie de l’oisiveté.

 

 

 

 

 

Les paupières reposent comme des ailes d’abîmes.

 

 

 

Les paupières reposent comme des lèvres fossiles.

 

 

 

Les paupières reposent comme les lèvres de préhistoire du hasard.

 

 

 

 

 

Les paupières transposent le linceul de la lucidité.

 

 

 

Le strip-tease tacite des paupières hypothétise la féerie d’ascèse de la soif.

 

 

 

Les paupières du ravissement fusent comme des dauphins de givre.

 

 

 

Les paupières incrustées de ciel perdu rampent sur les coups de fusil de respiration des vertèbres.

 

 

 

Le râle projectile des paupières dort enseveli à l’intérieur du hasard inconnu du ciel.

 

 

 

 

 

Les paupières pensent à coups de volte-face.

 

 

 

Les paupières retournent sur l’adieu de leur pas.

 

 

 

L’oscillation des paupières développe une prison d’ailes fossiles.

 

 

 

L’oscillation des paupières esquisse le cerveau de la vérité.

 

 

 

L’oscillation des paupières poste le labyrinthe de la disparition jusqu’aux épaules des sourcils.

 

 

 

L’oscillation des paupières essaie de synchroniser le volcan de frugalité des genoux avec la crucifixion de sourires de la voix.

 

 

 

 

 

L’oreille ignore l’oscillation de l’ouvert-fermé.

 

 

 

L’oreille est l’organe de l’insomnie.

 

 

 

L’oreille brûle comme un labyrinthe de regards.

 

 

 

Le hasard des oreilles tète la nostalgie de l’absurdité.

 

 

 

L’oreille attend comme le cercueil de l’oubli.

 

 

 

L’oreille articule un cercueil de nostalgie aléatoire.

 

 

 

Lorsque l’horizon se recroqueville cruellement, chaque son devient la cicatrice d’insomnie d’une oreille.

 

 

 

 

 

Les ongles sont des pétales de locomotives.

 

 

 

La spirale méditative des ongles formule des coquetteries de machines.

 

 

 

La spirale méditative des ongles saupoudre des ailes de crustacés.

 

 

 

Les ongles esquissent des hypothèses de miroirs parmi le sarcophage du cœur.

 

 

 

Les ongles vocifèrent la féerie d’infirmité du vide tabou.

 

 

 

 

 

Les mâchoires hallucinent la viande du vide.

 

 

 

Les mâchoires attendent comme les escaliers du silence tacite.

 

 

 

Les mâchoires attendent comme les escaliers de la maison du rêve en dehors du sommeil.

 

 

 

La lévitation minérale des mâchoires somnole la marge de hasard du ciel.

 

 

 

Le tact d’orgueil des mâchoires immisce le hasard de vide de la malédiction.

 

 

 

 

 

Les dents sont les détritus de miroirs de l’adieu.

 

 

 

 

 

Les gencives guillotinent l’océan de la salive.

 

 

 

Les gencives cajolent les hallucinations de verre du sourire.

 

 

 

Les gencives suggèrent les virgules de suavité de l’indicible.

 

 

 

 

 

La salive avale une lave de dentelles.

 

 

 

La salive alanguit le regard de la langue.

 

 

 

La salive savoure l’aléa stellaire de la langue.

 

 

 

 

 

La salive inachève l’oisiveté de la soif.

 

 

 

Le chant de la salive formule la fontaine de coups de fusil de la soif.

 

 

 

Le revolver de la salive hallucine un éventail de voix.

 

 

 

Les paupières de la salive ravissent le tact d’évidence de l’épilepsie.

 

 

 

 

 

La langue salive la viande.

 

 

 

La langue étrangle le sourire du vide.

 

 

 

La langue love le volcan du crâne.

 

 

 

 

 

La langue immisce une source de guillotine.

 

 

 

La langue littéralise l’aléa de guillotine du sang.

 

 

 

La saveur stellaire de la langue littéralise la lucidité lascive de l’aléa.

 

 

 

La lévitation de luxure de la langue insinue la passion de tact de la toupie.

 

 

 

La guillotine lascive de la langue cartographie la démence minérale du crâne.

 

 

 

 

 

La gorge coagule le gyrophare d’écume des annonciations.

 

 

 

Les paupières de la gorge germent parmi l’absurdité de la promesse.

 

 

 

A l’intérieur du regard de la gorge, la salive a des traits d’esprit de paupières.

 

 

 

Le regard de la gorge savoure les feintes de cristal de l’aphasie.

 

 

 

 

 

La nuque noue le désert de cendres superflues de l’incroyable.

 

 

 

La nuque noue la contingence de coquetterie de l’ascèse.

 

 

 

La nuque noue l’utopie de crudité de la disparition du crâne.

 

 

 

 

 

Le genou est l’hybride de la serrure et de la tulipe.

 

 

 

Le genou coordonne la gentillesse de la préhistoire.

 

 

 

A l’intérieur du ghetto des genoux, le souvenir du sommeil n’existe pas. C’est pourquoi le ghetto des genoux révèle le lieu où le sommeil repose sans passé sans présent et sans futur face à face avec l’affectation de l’équilibre.

 

 

 

 

 

L’anus est le clown de la courtoisie.

 

 

 

L’anus enracine l’œil crevé de l’inouï.

 

 

 

 

 

Le pet médite le hasard de la pesanteur.

 

 

 

Le pet pense le scalpel d’indésirable de la pesanteur.

 

 

 

La lévitation de pesanteur du pet révèle la somnolence du désir au cœur des excréments.

 

 

 

Le pet formule la rêverie stoïcienne du repos des excréments.

 

 

 

 

 

Chier enrichit l’âme d’innommables miracles de pauvreté.

 

 

 

Il est inutile de dire la vérité à ses excréments.