Sourire

 

 

 

 

 

 

 

Le sourire ourle l’en deçà du lointain.

 

 

 

Le sourire viole la terreur avec l’aisance de la vulnérabilité.

 

 

 

Le sourire peaufine la flèche de paralysie du vide.

 

 

 

Le dos du sourire insinue le c’est-à-dire du vide.

 

 

 

Le sourire insinue la flèche d’ascèse de l’au revoir.

 

 

 

 

 

Le sourire surgit comme un prestidigitateur de parfums.

 

 

 

Seul le sourire du prestidigitateur de parfums sait comment insinuer l’os du lointain à l’intérieur du chaos du tact.

 

 

 

Seul le sourire du prestidigitateur de parfums sait comment apaiser le chaos du vide et affirmer ainsi les improvisations de nécessité de l’au revoir.

 

 

 

 

 

Le sourire nage à l’intérieur de la source de soif de l’ascèse.

 

 

 

Le sourire nage à l’intérieur de la source de déchirures de l’incendie.

 

 

 

Le sourire nage à l’intérieur de l’incendie d’ascèse d’un verre d’eau.

 

 

 

 

 

Le sourire dissèque le désert.

 

 

 

Le sourire de l’au revoir dissèque le désert des météores.

 

 

 

Le hasard du sourire insinue la hache d’imminence de l’intact.

 

 

 

Le hasard du sourire immisce le vol recroquevillé du cerveau à l’intérieur du ciel.

 

 

 

 

 

La vitesse de la lumière va toujours moins loin que l’extrême lenteur d’un sourire.

 

 

 

 

 

Le sourire incruste un gisement d’ailes à la surface des gencives.

 

 

 

La crampe d’illusion du sourire exclame la pourriture tacite du hasard.

 

 

 

L’étoile de salive du sourire incruste la trajectoire de jouissance de l’ainsi.

 

 

 

Le couteau contemplatif du sourire insinue le tonnerre taciturne de l’à bientôt.

 

 

 

Les escargots du sourire dansent le tango de tragédie taboue de la grâce.

 

 

 

Le cercueil de féerie du sourire favorise la fenêtre d’errance de la respiration.

 

 

 

L’errance du sourire cartographie l’invulnérabilité d’un cimetière d’étoiles.

 

 

 

La vulve inouïe du sourire roucoule le revolver cercueil source du coma.