Humour

 

 

 

 

 

 

 

Inventer un style d’humour qui aurait la lenteur de l’érosion. Inventer une forme de plaisanterie inexorable comme la violence naïve de l’érosion.

 

 

 

L’humour hasarde l’antériorité du temps envers l’acte, l’antériorité du vide envers le temps et l’antériorité de l’érosion envers le vide.

 

 

 

L’humour insinue le miracle de désinvolture de l’érosion.

 

 

 

L’humour subtilise le vide du temps par le tact d’amnésie de l’érosion.

 

 

 

 

 

L’humour ne trace pas et il n’efface pas. L’humour évoque la force évanouie de venir à la fiction du jour, d’inventer la certitude à blanc d’exister comme si comme ça.

 

 

 

L’humour médite la pulsion de politesse d’exister au jour le vide.

 

 

 

L’humour hume le tact de comparaître au jour le vide.

 

 

 

L’humour hume l’illusion lucide d’apparaître incarné du dehors.

 

 

 

L’humour insinue le jeu d’apparaître incarné par le dos de vide de l’amnésie.

 

 

 

L’humour hume la fiction d’imminence de s’immiscer à l’intérieur de la vitre de à.

 

 

 

L’humour formule l’imminence d’instinct rituel de tomber à la surface de à.

 

 

 

L’humour évoque la volupté de perdre la sensation à la surface de l’érosion immédiate du vide.

 

 

 

L’humour insinue le tact de la gravitation.

 

 

 

L’humour pare l’amnésie de l’existence avec l’odeur de gravitation du vide.

 

 

 

 

 

L’humour insinue l’ivresse de l’anesthésie.

 

 

 

L’humour insinue le tact de vide de l’anesthésie.

 

 

 

L’humour hume le tact d’imminence de l’anesthésie.

 

 

 

L’humour immisce l’exclamation taciturne de l’anesthésie.

 

 

 

L’humour hypothétise la sensation paradoxale de l’anesthésie.

 

 

 

L’humour hasarde l’anesthésie par la respiration du tact à l’instant.

 

 

 

L’humour trahit le cerveau de la vérité par l’antériorité de toujours de l’anesthésie.

 

 

 

La fenêtre d’imminence de l’humour formule le miracle de désinvolture de l’anesthésie.

 

 

 

Le miracle tabou de l’humour provoque l’apocalypse d’anesthésie du vide.

 

 

 

 

 

L’humour hume le dos d’abstraction de la sensualité.

 

 

 

L’humour subtilise l’immédiat par le dos de l’affectation à blanc.

 

 

 

L’humour évoque le dos de s’il vous plait de l’imagination.

 

 

 

L’humour insinue le vouloir en venir du vide comme illusion du tabou.

 

 

 

 

 

Chaque geste de l’humoriste a lieu au-dessus d’un gouffre. Malgré tout, aucun homme ne sait que l’humoriste est un acrobate virtuose qui demeure ainsi au sommet du vide. L’humoriste même ne le sait pas, l’humoriste révèle selon le tact de sa blessure une certitude en dehors du savoir.

 

 

 

L’humoriste parle comme le pendu funambule de la destruction de l’horizon.

 

 

 

L’humour affirme la force de disparaître sans s’effacer. L’humour ne transforme pas l’horizon en trait d’esprit. L’humour transforme l’horizon en trajectoire d’âme, en trajectoire d’âme du hasard inconnu.

 

 

 

L’humoriste joue à exister comme l’acrobate de hasard inconnu du mourir à blanc.

 

 

 

 

 

L’humoriste révèle que l’espèce humaine n’existe pas et qu’elle hante néanmoins l’existence en tant que puissance infinie de l’être. L’humoriste révèle que l’espèce humaine est un spectre qui subsiste au centre de chaque parole, de chaque mot et de chaque lettre. L’humoriste révèle que l’espèce humaine est la ponctuation de transparence de l’alphabet de l’être.

 

 

 

L’humoriste apparaît comme l’obsessionnel du miracle. L’humoriste méprise ce que les autres pensent de son existence par le jeu de l’imaginer à chaque instant en marge du cerveau de sa parole.

 

 

 

L’humour est l’inverse de la honte. A l’instant de la honte, nous avons le sentiment que l’autre nous sait. A l’instant de l’humour, l’autre a le sentiment de notre existence comme vide du savoir.

 

 

 

 

 

L’humour acquiesce avec cruauté et détruit avec douceur.

 

 

 

L’humoriste détruit comme bon lui semble. L’humoriste plutôt que de haïr ce qu’il détruit, préfère savourer ce que par hasard il gracie et amadouer ce que par hasard il méprise.

 

 

 

L’humour hume le tact de frivolité de comparaître en marge de tout tribunal.

 

 

 

L’humour hume le tact d’imminence d’un meurtre par contumace.

 

 

 

La subtilité de l’humour insinue la tentation de tout détruire sans que le dernier venu ne le sache.

 

 

 

 

 

L’instinct rituel de l’humour transforme la fonction biologique des organes en fiction obscène de l’oubli.

 

 

 

La sensation d’anesthésie de l’humour insinue la fiction d’imminence taboue de l’oubli.

 

 

 

L’humour insinue la violence frivole de comparaître face à la fenêtre de l’amnésie. L’humour insinue l’instinct d’illusion lucide d’apparaître face en deçà de la fenêtre de l’amnésie.

 

 

 

 

 

L’humour évoque l’imminence de l’habitude.

 

 

 

L’humour évoque l’imminence d’une habitude qui disparaît sans s’effacer en dehors du possible et de l’impossible.

 

 

 

L’humoriste apparaît comme le géographe d’imminence de la féerie.

 

 

 

L’humoriste cartographie la fenêtre de l’offrande selon le maquillage de s’il vous plait de l’utopie.

 

 

 

 

 

L’humour hume le lointain du sang.

 

 

 

L’humour inhume le ciel à coups d’âme perdue.

 

 

 

L’humour exhume le ciel à coups de sommeil disparu.

 

 

 

L’humour hume la pudeur à ciel perdu du hasard de mourir.

 

 

 

 

 

Le tact de l’humoriste révèle l’aura de sa tête tranchée.

 

 

 

L’humoriste envoie uniquement les lettres qu’il écrit à l’instant où il les déchire à l’intérieur de sa respiration.

 

 

 

Le visage de l’humoriste lévite par la respiration tacite de la vivacité du vide.

 

 

 

 

 

L’humour contemple l’apocalypse de la paix.

 

 

 

L’humour favorise les gestes d’anthropophagie du paradis.

 

 

 

 

 

L’humour subtilise l’anus de l’étoile.

 

 

 

L’humour révèle l’anus de hasard du ciel.

 

 

 

Le hasard de sainteté de l’humour utilise l’anus comme auréole de l’ainsi.

 

 

 

 

 

L’humour insinue l’affectation d’utopie du hasard.

 

 

 

La pudeur à ciel perdu de l’humour insinue le s’il vous plait d’énigme du hasard.

 

 

 

L’humour joue à faire semblant de dormir comme une matière de mépris abandonnée au vide du hasard.

 

 

 

L’humour affirme la frivolité de la douleur comme l’ombre du hasard jeté au feu.

 

 

 

L’humour maquille le hasard de la certitude avec l’excitation de l’anesthésie.

 

 

 

 

 

Le gag déclare l’élégance du tonnerre.

 

 

 

La sagesse somnambule du gag amalgame le dédale de guillotines de l’inouï.