Vulgarité

 

 

 

 

 

 

 

La vulgarité est de croire à la transcendance de la pure pensée.

 

 

 

La vulgarité est de se croire tout permis tant bien que mal.

 

 

 

La vulgarité est de se croire tout permis comme si de rien n’était.

 

 

 

La vulgarité est d’échanger son corps à travers l’énergie de signes de l’espèce de l’être.

 

 

 

 

 

La vulgarité virgule le rien du tout.

 

 

 

La vulgarité miroite les ultimatums de la virginité.

 

 

 

La vulgarité signifie à travers les excréments de virginité du néant.

 

 

 

La vulgarité est d’être vierge lorsque l’adieu de lumière de la foule le désire.

 

 

 

 

 

Distinguer la vulgarité et l’obscénité.

 

 

 

La vulgarité est de croire que le corps n’est rien d’autre que le pur possible de la pensée. L’obscénité abandonne la certitude de la chair en dehors du possible et de l’impossible. L’obscénité affirme que la pensée n’a de valeur qu’à l’instant où elle survient comme apparition de la chair à la surface du destin.

 

 

 

La vulgarité atteste l’angoisse. L’obscénité affirme la terreur.

 

 

 

La vulgarité de la timidité est de penser que le corps n’est rien d’autre qu’une pure partie de l’éternité. L’ascèse de l’obscénité affirme la chair comme le partage impur du mourir c’est à dire comme la réponse de charme de la terreur.

 

 

 

La vulgarité est suscitée à travers la vérité du corps. L’obscénité apparaît provoquée par la posture rituelle de la chair. L’obscénité de la chair déclare la parabole rituelle de mourir à la surface de l’immortalité.

 

 

 

La vulgarité communique la vérité insignifiante d’une souffrance à n’importe que tout. L’obscénité abandonne la jubilation monstrueuse de l’innocence à la posture d’une chair particulière.

 

 

 

La vulgarité désire la vérité sans tenter de savoir à qui la vérité apparaît destinée. L’obscénité affirme l’instinct de sentir par quel style la vérité apparaît destinée en dehors du désir et devient ainsi geste de la certitude.

 

 

 

La vulgarité désire l’insignifiance de l’insomnie. L’obscénité affirme la grâce du sommeil.

 

 

 

La vulgarité est simultanément une absence de politesse et une absence d’obscénité. La vulgarité croit que tous les corps humains sont identiques du fait de leur appartenance à une même espèce. A l’inverse l’obscénité affirme le paradoxe d’une vulgarité adressée à une chair particulière. L’obscénité affirme le paradoxe d’une vulgarité destinée. L’obscénité déclare le scandale de répéter la vulgarité comme miracle à blanc. L’obscénité répète la vulgarité et la métamorphose ainsi rituel à l’instant. L’obscénité affirme le geste d’apparaître immédiatement vulgaire et d’adresser malgré tout cette vulgarité immédiate à une posture inhumaine. L’obscénité affirme le geste de vouloir la vulgarité à destination de l’inhumain. L’obscénité affirme le paradoxe de vouloir l’événement d’appartenir à l’espèce humaine par le geste de le destiner à l’inhumanité de tu.

 

 

 

La vulgarité désire l’idée de vie de l’espèce de l’être. L’obscénité répète la vulgarité afin d’esquiver l’espèce de l’être. L’obscénité affirme la mystification d’inhumaniser l’idée de vie de l’espèce de l’être par le geste de la destiner au vide tabou de tu. La posture de l’obscénité survient ainsi comme la répétition rituelle d’un geste de pudeur.

 

 

 

 

 

La vulgarité accomplit l’indifférenciation des mots sales et du nom propre.

 

 

 

La vulgarité anéantit la parabole de l’apparition du monde à travers le jugement du bien et le témoignage du mal.