Papier

 

 

 

 

 

 

 

Le papier paralyse un incendie de cendres.

 

 

 

Le papier apparaît comme une prestidigitation de cendres. Le papier apparaît comme la prestidigitation de cendres du sommeil.

 

 

 

Le papier pose le tas de paupières aveugles de l’utopie comme un incendie de cendres immédiates.

 

 

 

Le papier repose comme le tas de cendres superficielles de la destruction de l’horizon.

 

 

 

 

 

Le papier apparaît comme la matière même de la pudeur. Le papier apparaît comme le vide paradoxal où l’impact d’érosion du style subtilise ce qui surgit à l’instant en dehors de tout.

 

 

 

La feuille de papier n’est pas une paupière fermée. Le papier affirme la paupière de translucidité de l’aveuglement. Le papier pose la paupière de translucidité du crâne comme espace de désinvolture de l’aveuglement.

 

 

 

 

 

Le papier peaufine la transhumance de paralysie du sommeil.

 

 

 

A la surface taboue du papier, le monde apparaît comme projection in extremis du sommeil.

 

 

 

 

 

Le papier projette la main du feu à la surface du regard.

 

 

 

Le coma impeccable du papier exclame la main d’au revoir alibre du feu.

 

 

 

 

 

Le geste d’écrire touche le vide tabou du papier.

 

 

 

Le geste d’écrire touche la peau de terreur du papier avec la déchirure du crâne de la main.