Aurore

 

 

 

 

 

 

 

Le sourire du jour décapite le ciel.

 

 

 

Le sourire du ciel décapite le vide.

 

 

 

Le sourire du vide décapite le jour.

 

 

 

 

 

L’aurore éjacule un linceul de râles.

 

 

 

La clarté de l’aurore écartèle le vide du jour.

 

 

 

L’aurore épanouit le couteau de handicap de la pudeur.

 

 

 

Le handicap de la clarté de l’aurore peaufine le gag d’équilibre du hasard.

 

 

 

Le tonnerre de clarté de l’aurore tend l’autre joue au miracle de toujours.

 

 

 

 

 

Le hasard de vide de l’aurore dévore l’aumône de diamants de l’ainsi.

 

 

 

Le déséquilibre de verre de l’aurore dévore le silence de l’âme comme un pain de décapitation.

 

 

 

Le strip-tease de paupières de l’aurore invente le sourire de terreur de l’utopie.

 

 

 

Le crâne d’ascèse de l’aurore calligraphie le fou rire de mystification du sang.

 

 

 

 

 

Le sourire aléatoire de la tentation saisit au vol la nonchalance acharnée de l’aurore.

 

 

 

L’haleine inexorable de l’aurore câline la pandiculation de ciel de l’espace.

 

 

 

L’haleine de ciel de l’aurore câline la pandiculation d’espace de la nécessité.

 

 

 

 

 

A l’aube, l’odeur du crâne marche sous la peau.

 

 

 

La vulnérabilité de l’aube violente la crudité du ciel.

 

 

 

Le silence de l’aube calligraphie un bouquet de muscles bus.

 

 

 

La crampe à boire de l’aube équilibre la crucifixion de frivolité de la solitude.