Temps Espace

 

 

 

 

 

 

 

II n’y a pas de continuité du temps. Le temps n’est pas une succession continue d’instants.

 

 

 

Il n’y a pas de totalité du temps. Les instants ne constituent pas un tout.

 

 

 

Le temps survient comme une suite, une répétition par suite. Le temps survient comme magma de répétition par suite des instants.

 

 

 

La suite des instants survient en dehors de la chronologie et de l’éternité.

 

 

 

Chaque instant possède une volonté particulière cependant séduite par l’apparition des autres instants, c’est pourquoi chaque instant explose à force de subtilité.

 

 

 

Il existe une intensité du temps composée par la pulsation éparse des instants. Il n’y a pas de continuité du temps parce que les instants ne possèdent pas la même valeur symbolique. Il n’y a pas de continuité du temps parce que le temps n’est pas une structure de signes. Le temps survient comme une suite de symboles.

 

 

 

Le problème symbolique du temps n’est ni celui de son commencement ni celui de sa fin, ni celui de son centre. Le problème symbolique du temps survient comme réponse de repos du par suite. Le par suite des instants ne révèle pas le sens du temps, il montre la posture paradoxale de son vol en éclats.

 

 

 

Le temps reste irréversible malgré tout la trajectoire du temps n’apparaît pas unique. Le temps reste irréversible précisément parce que sa trajectoire apparaît multiple. Le temps reste irréversible parce que la syncope de son apparition affirme une phrase de symboles.

 

 

 

Le temps affirme la métamorphose d’une séduction d’instants contigus. Les instants déclarent une suite de formes en dehors de tout. Chaque instant apparaît au dos des autres instants en dehors de tout. Chaque instant survient comme le zéro multiple de la séduction des autres instants en dehors de tout.

 

 

 

Le temps n’est pas donné une fois pour toutes. Le temps apparaît abandonné zéro fois jusqu’à aujourd’hui en dehors de tout.

 

 

 

Le temps sculpte le tas de choses du zéro fois en dehors de tout.

 

 

 

Le tact d’aveuglement du temps affirme la chair comme chose du destin en dehors de tout.

 

 

 

Le temps insinue l’épidémie d’extase des instants.

 

 

 

Le temps affirme la répétition de la trajectoire immobile du jour à l’intérieur de l’immédiat du destin.

 

 

 

Chaque instant affirme la déchirure illimitée du tas des instants à la surface du destin.

 

 

 

Le par suite des instants envisage les acrobaties de s’il vous plait de la certitude.

 

 

 

Le par suite des instants affirme la parabole d’extase du destin.

 

 

 

Le par suite des instants déclare la parabole de la certitude comme miracle d’aveuglement du destin.

 

 

 

 

 

La discontinuité symbolique du temps détruit la continuité spectrale du sens.

 

 

 

La discontinuité parabolique du temps affirme le scandale de paralyser l’immobile en dehors de l’être et du néant.

 

 

 

Le par suite affirme l’impeccable connivence spiraloïdale des instants. Le par suite donne à sentir l’apparition du temps comme l’apparition d’une seule lettre. Le par suite donne à sentir l’apparition du temps comme le palindrome de charme d’une seule lettre. Le temps insinue le palindrome d’une seule lettre en dehors de l’alphabet du tout.

 

 

 

Le temps survient comme palindrome de la lettre du mourir.

 

 

 

 

 

Le temps n’est pas senti à travers la totalité du corps, le temps n’est pas senti à travers un des organes du corps. Le temps apparaît senti par l’impact de subtilité du partage de la chair. Le temps apparaît senti par l’extase rituelle de la respiration du sang.

 

 

 

Le temps déclare la parabole de solitude de l’immortalité.

 

 

 

 

 

Le temps de face affirme le destin.

 

 

 

Le temps de dos affirme le hasard.

 

 

 

Le temps de profil révèle le désir.

 

 

 

 

 

La trajectoire de la flèche du temps forme la cible de tact de sa disparition.

 

 

 

La flèche du temps forme la marge de disparition du ciel.

 

 

 

La flèche du temps forme la main d’amnésie d’une cible au dos du destin.

 

 

 

 

 

Le temps compose un brouhaha d’arômes.

 

 

 

Le temps compose le tas d’esquives de la subtilité avec la main de vide du feu.

 

 

 

Le temps compose le bouquet de syncopes de l’épouvante.

 

 

 

 

 

Le temps effectue la trahison sans y croire de l’ainsi.

 

 

 

La frivolité taciturne du temps facilite la parole d’au revoir de la matière.

 

 

 

Chaque instant a la tentation de séduire l’oubli de Dieu.

 

 

 

 

 

L’éternité est en retard sur le temps. La vitesse de la lumière de l’éternité est en retard sur l’improvisation de lenteur du temps.

 

 

 

La vitesse de la lumière de l’éternité est en retard sur l’érection d’érosion du temps.

 

 

 

 

 

L’érosion déclare la source de l’incendie.

 

 

 

L’érosion affirme le sourire de la démesure.

 

 

 

L’érosion inhume l’indésirable à la surface de l’ainsi.

 

 

 

La certitude de l’érosion donne à sentir l’indécence du temps.

 

 

 

La certitude de l’érosion affirme le fou rire de translucidité de la terre.

 

 

 

 

 

L’espace n’est pas composé de points. L’espace apparaît composé de trajectoires immobiles. L’espace apparaît composé par la prolifération contorsionniste des trajectoires immobiles du vide.

 

 

 

L’espace n’est pas l’expansion d’un point à l’infini. L’espace apparaît transposé par une syncope de paralysie. L’espace apparaît transposé par le vol en éclats du vide de la gravitation.

 

 

 

L’espace apparaît par la rencontre face à face de la terre et du ciel. L’espace apparaît par le coma de connivence tactile de la terre et du ciel.

 

 

 

La passion de monotonie de l’espace provoque l’avalanche d’éclipses du visage.

 

 

 

La pulsation taciturne de l’espace affirme le hasard tabou du blanc.

 

 

 

L’espace apparaît nécessaire afin de mépriser ce que la chair a le temps de toucher. Le temps apparaît nécessaire afin d’oublier ce que la chair a l’espace d’apprendre.

 

 

 

 

 

Le temps compose l’épidémie de peau de l’espace.

 

 

 

La facilité de terreur du temps affirme les coïncidences de candeur de l’espace.