Aveuglement

 

 

 

 

 

 

 

L’aveuglement affirme le ça tombe debout de la chair.

 

 

 

L’aveuglement affirme l’instinct d’apparaître par le miracle de la chute.

 

 

 

L’aveuglement affirme l’instinct d’apparaître face à la destruction de l’horizon.

 

 

 

L’aveuglement affirme l’instinct de surgir par le scandale d’immobilité du ça tombe.

 

 

 

Seul l’instinct de l’aveuglement donne l’immobilité debout de la chair.

 

 

 

L’instinct de l’aveuglement déclare le vertige bestial d’apparaître debout.

 

 

 

L’aveuglement déclare la grâce à l’abandon du ça tombe à oui.

 

 

 

L’aveuglement respire la grâce du ça tombe à tu.

 

 

 

 

 

La grâce de l’aveuglement déclare le geste de tomber lieu par la volonté d’obscénité du destin.

 

 

 

La volonté de l’aveuglement affirme l’abandon d’avoir lieu à l’intérieur de la chute debout du destin.

 

 

 

L’aveuglement affirme l’instinct de tomber comme fruit de la métamorphose immobile du destin.

 

 

 

L’aveuglement affirme l’instinct de tomber par le déluge de sang illisible du destin.

 

 

 

L’aveuglement affirme l’instinct de répéter l’apparition de l’espace par la coïncidence d’extase à sang nu de l’aujourd’hui et du destin.

 

 

 

 

 

L’aveuglement oublie à la fois la vie et la mort. L’aveuglement déclare l’instinct d’exister à la surface du destin. L’aveuglement déclare l’instinct du ça tombe à la surface du destin.

 

 

 

La transe de certitude de l’aveuglement calligraphie la pulsion d’apparaître du destin.

 

 

 

La volonté d’apparaître aveugle calligraphie le fou rire taciturne du sommeil du destin.

 

 

 

La certitude de l’aveuglement calligraphie l’aisance de la catastrophe à l’intérieur de la respiration du destin.

 

 

 

La volonté d’apparaître aveugle sculpte le coma debout de la couleur du destin.

 

 

 

 

 

Seul l’aveuglement vole. L’aveuglement vole à sang nu.

 

 

 

L’aveuglement déclare la nudité. L’aveuglement dénude le sang. L’aveuglement dénude le sang à l’intérieur de l’aujourd’hui du destin.

 

 

 

La certitude de l’aveuglement déclare la syncope de silence du sang. La certitude de l’aveuglement déclare la pulsion de syncope de la tragédie comme tohu-bohu de silence du sang.

 

 

 

L’aveuglement affirme l’instinct de nager à l’intérieur de la chose de visage du sang.

 

 

 

 

 

L’aveuglement caresse l’hémorragie des apparences.

 

 

 

L’aveuglement caresse la neige obscène des apparences comme sang d’oubli du tabou.

 

 

 

L’aveuglement projette le crâne du sommeil comme visage du sang.

 

 

 

 

 

La volonté d’apparaître aveugle affirme l’instinct d’écrire des phrases à la surface de la clarté nocturne du sang.

 

 

 

La volonté d’apparaître aveugle affirme l’instinct de jouir de la parure de la certitude comme scandale impeccable du sang.

 

 

 

L’aveuglement amalgame le vide de la clarté avec la neige du sang.

 

 

 

L’aveuglement affirme le volcan du tact comme gag de clarté du sang.

 

 

 

L’instinct d’apparaître aveugle enracine le blanc de la main à l’envol du sang.

 

 

 

L’aveuglement affirme l’instinct de surgir paré par l’immobilité de la métamorphose. L’aveuglement affirme l’instinct de surgir paré par l’extase de bestialité de la respiration du sang au jour la nuit.

 

 

 

La chute aveugle de la chair sculpte la déchirure d’extase de la démesure du monde au jour la nuit l’instant.

 

 

 

La volonté de parabole de l’aveuglement déclare la pulsation du jour et de la nuit comme instinct de répétition du destin.

 

 

 

La volonté de parabole de l’aveuglement déclare la répétition du jour et de la nuit à l’intérieur du déluge de sang de l’aujourd’hui.

 

 

 

 

 

L’aveuglement pétrit le gouffre de la venue du jour à l’instant.

 

 

 

L’aveuglement palpe la chute en érection du jour à l’instant l’instant.

 

 

 

Les mains taciturnes de l’aveuglement éloignent le jour en deçà de l’ainsi.

 

 

 

L’aveuglement touche le ciel à tympans ouverts.

 

 

 

L’aveuglement affirme l’instinct de baigner à l’intérieur de la cible du ciel.

 

 

 

 

 

L’aveuglement caresse les gueules de fragilité de l’espace.

 

 

 

Le crâne de sang de l’aveuglement imagine la paume d’utopie de l’espace.

 

 

 

L’aveuglement affirme la passion de l’espace comme épidermie de hasard tabou.

 

 

 

 

 

La volonté d’apparaître aveugle affirme la pulsion d’imaginer les gestes de métamorphose de l’obscur comme les postures d’apocalypse du blanc.

 

 

 

La brusquerie de lenteur de l’aveuglement donne à sentir la prolifération de blancheur de l’espace comme la vulnérabilité de violence du temps.

 

 

 

 

 

L’aveuglement esquive le désir de néant de la lumière.

 

 

 

La certitude de sensualité de l’aveuglement méprise le désir de liberté de la lumière.

 

 

 

L’aveuglement affirme l’instinct d’apparaître en dehors des dates et des signes.

 

 

 

La scandeur de l’aveuglement détruit d’un seul geste l’interdit et l’absence d’interdit.

 

 

 

L’aveuglement s’amuse à taire la surdité avec les mains.

 

 

 

 

 

Il n’y a pas de vérité de l’aveuglement. La volonté de l’aveuglement affirme l’instinct d’apparaître en dehors de la vérité.

 

 

 

L’aveuglement donne forme à l’illusion de l’immédiat.

 

 

 

L’aveuglement déclare la certitude de nudité de l’illusion.

 

 

 

 

 

L’aveugle possède des petites cuillères au lieu des paupières. L’aveugle possède des petites cuillères de vertige au lieu des paupières. L’aveugle possède des petites cuillères de pandiculation tacite au lieu des paupières. L’aveugle possède des petites cuillères d’extase par contumace au lieu des paupières. L’aveugle possède des petites cuillères à enraciner les nuages au lieu des paupières.

 

 

 

Les yeux fermés ne sont pas doubles. Le geste de fermer les yeux tombe en possession d’un œil seul. Le geste de fermer les yeux tombe en possession de l’œil cyclopéen du sang d’anesthésie de la solitude.

 

 

 

 

 

Quand le regard affirme la forme d’un don insensé, il apparaît comme fascination de tact de la respiration.

 

 

 

Quand les yeux tombent, la démesure d’équilibre du monde surgit par fragments de terreur à l’extrémité de la main de la respiration.

 

 

 

L’avalanche de précision de l’aveuglement calligraphie la réponse inouïe de respirer.

 

 

 

L’avalanche de translucidité de l’aveuglement clandestine le gag de la respiration à tu.

 

 

 

 

 

La chute aveugle de la chair affirme la monstruosité d’exactitude du calme.

 

 

 

L’aveuglement déclare la volonté de l’oubli à l’intérieur de la certitude d’extase du dos.

 

 

 

L’aveuglement anticipe la terreur par le geste de l’envisager comme oubli debout de la joie.

 

 

 

 

 

L’illusion immédiate de l’aveuglement intensifie la volonté d’apparaître de l’instinct.

 

 

 

La volonté d’apparaître de l’aveuglement esquive à la fois le point et la ligne par la prolifération de trajectoires de la certitude de sommeil de l’instinct.

 

 

 

 

 

L’instinct de l’aveuglement ne regarde pas à travers la vitre. L’instinct de l’aveuglement regarde la surface de vide de l’apparition de la vitre.

 

 

 

L’aveuglement projette la chair à l’intérieur du vide du temps.

 

 

 

 

 

L’aveuglement projette le cinéma du ça tombe en dehors de la vie et de la mort.

 

 

 

L’aveuglement projette le cinéma du ça tombe à l’intérieur du visage d’amnésie végétale du sperme.

 

 

 

L’aveuglement projette l’arbre d’anesthésie de la chute à l’intérieur des blessures de sang du sperme.

 

 

 

L’aveuglement éjacule le lointain à l’intérieur de la parure d’extase taciturne du crâne.

 

 

 

La tragédie de désinvolture de l’aveuglement parabolise le visage de sperme de l’anesthésie.

 

 

 

 

 

La volonté d’apparaître aveugle détruit le respect du tout.

 

 

 

La volonté d’apparaître aveugle affirme le tabou de l’immédiat.

 

 

 

La volonté d’apparaître aveugle affirme le geste d’innocence obscène de montrer la nudité de l’âme en dehors de tout.

 

 

 

La volonté d’apparaître aveugle sauvegarde la sensualité de la terreur comme répétition de la chair jusqu’à tu.