Bouche

 

 

 

 

 

 

 

Les lèvres partagent la blessure impeccable du sang.

 

 

 

L’ellipse de démence des lèvres imagine la toupie de respiration cul-de-jatte de l’incroyable.

 

 

 

Seule la bouche sait comment décapiter le strip-tease des odeurs.

 

 

 

 

 

La lévitation de bonjour de la bouche sculpte la crampe de nudité du crâne.

 

 

 

L’arbre de sang de la bouche catapulte le feu alibre de la certitude à l’intérieur du crâne debout de l’instinct.

 

 

 

L’excès d’équilibre de la bouche inhume la désinvolture de tragédie du vent.

 

 

 

La bouche pendue à la chute alibre de la foudre danse la statue de tonnerre du vent.

 

 

 

Le magma d’éclairs de la bouche calligraphie l’instinct contorsionniste du silence.

 

 

 

Les braises de désinvolture de la bouche marchent avec les hurlements d’anesthésie du paradis.

 

 

 

L’apocalypse de braises désinvoltes de la bouche marche par les hurlements d’extase tacite du paradis.

 

 

 

A l’intérieur du coma d’incendie de la bouche pleut le silence animal de l’arbre du destin.

 

 

 

 

 

La main de la bouche abstrait le sommeil de l’utopie.

 

 

 

La main de la bouche mange à donner les acrobaties taboues de l’abîme.

 

 

 

Les tempes de la bouche surgissent par la translucidité aveugle du sang.

 

 

 

La fenêtre de la bouche calligraphie la connivence d’anesthésie de la terre et du ciel à l’intérieur du chant.

 

 

 

 

 

Le coma contorsionniste de la bouche exclame la crampe de verre du crâne.

 

 

 

Le coma tabou de la bouche calligraphie la chute en érection du crâne.

 

 

 

Le coma bestial de la bouche debout projette la main de terreur de l’innocence comme prénom de tonnerre du crâne.

 

 

 

Le crâne de répétition de la bouche calligraphie l’arbre de bonjour du déluge.

 

 

 

Le crâne anthropophage de la bouche sculpte le sommeil de frivolité de la tragédie.

 

 

 

 

 

Le baiser calligraphie la source de braises du coma.

 

 

 

Le baiser ébauche une valse de salive à l’intérieur d’un berceau de braises.

 

 

 

Le baiser somnambulise un séisme à l’abricot.

 

 

 

Le baiser catalyse la syncope de silence d’un feu de fruits.

 

 

 

 

 

Le baiser savoure l’iceberg de sourires de l’inconnu.

 

 

 

La banquise de sourires du baiser imagine le crâne de tonnerre du sang.

 

 

 

Le baiser imagine l’ascèse d’une bombe de cendres lascives.

 

 

 

Le brouillard satellite du baiser sculpte le berceau de braises de la catatonie.