Image Regard

 

 

 

 

 

 

 

Le regard mesure l’infini.

 

 

 

Le regard infinitise la limite.

 

 

 

Le regard change l’œil en signal.

 

 

 

Le regard glisse à travers les interstices de la lumière.

 

 

 

Le regard désire fonctionner au centre même de l’impossible.

 

 

 

 

 

Le regard prophétise le passé.

 

 

 

Le regard cristallise la gangrène.

 

 

 

Les triangles de l’hallucination bourdonnent à l’intérieur du gaz du regard.

 

 

 

 

 

L’image est un excrément de gomme.

 

 

 

L’image brille à travers la guerre lasse de son absence.

 

 

 

La guerre lasse de l’image engendre le retard éternel de la lumière.

 

 

 

L’image est la marque du manque, le manque du masque et le masque de la marque.

 

 

 

 

 

Le miroir est un horizon de gomme.

 

 

 

Le miroir est l’horizon de gomme qui témoigne de la gloire de l’anonymat.

 

 

 

Les miroirs sont les murs d’air de l’horizon.

 

 

 

 

 

Le miroir bavarde la morosité intestinale de la vérité.

 

 

 

Le miroir vomit le doute de la lumière.

 

 

 

Le miroir sclérose la volte-face de la lumière.

 

 

 

Le miroir bavarde la vitesse de lumière de l’adieu.

 

 

 

 

 

Le miroir excrémente l’infini.

 

 

 

Le miroir fait mentir les odeurs.

 

 

 

Le miroir coupe la respiration du sang.

 

 

 

 

 

Le miroir efface l’œil en tant que porte de l’horizon.

 

 

 

Le miroir fait à chaque seconde semblant d’être simultanément ouvert et fermé à son insu.

 

 

 

Le miroir atteste le soeil sosie de l’horizon.

 

 

 

Le masque de distraction du miroir signale l’automutilation d’anonymat de la lumière.

 

 

 

La neutralité du miroir témoigne de la naissance incessante de l’éternité.

 

 

 

 

 

Le narcisse est parasité à travers la vérité de simulacre de son corps.

 

 

 

Le narcisse est hanté à travers l’incertitude d’insomnie de son corps.

 

 

 

Le narcisse condamne son corps à se faire identique à la gomme d’argent de sa pensée.

 

 

 

Le narcisse mange le manque.

 

 

 

Le narcisse mange l’image du suicide manqué de la mort.

 

 

 

Le narcisse transsubstantie ses déchets en miroirs. Le narcisse tisse le miroir de la vérité à travers ses excréments.

 

 

 

 

 

Un corps n’est pas apte à sentir quand une image se trouve projetée à sa surface, tel est l’aspect même de l’invisible.

 

 

 

Le désir d’ordonner le visible anéantit l’excitation d’élégance de la venue des sons.