Angoisse

 

 

 

 

 

 

 

L’angoisse est de se croire obligé d’être éternel.

 

 

 

L’angoisse est de croire que le temps n’est rien d’autre que l’ultimatum de l’éternité.

 

 

 

L’angoisse est le désir de croire à la vérité en tant que vie quotidienne de l’éternité.

 

 

 

L’angoisse est de se croire au centre du clignotement d’ubiquité de l’éternité. L’angoisse est de se croire au centre d’une alternance sans altérité, l’alternance d’hymen d’un crime de gomme.

 

 

 

L’angoisse tète l’incertitude de l’éternité.

 

 

 

L’angoisse est la gloire anonyme de nier l’immortalité du mourir à travers l’éternité de la mort.

 

 

 

L’angoisse traduit le suicide manqué de la mort en hymen d’anonymat de l’éternité.

 

 

 

 

 

L’angoisse est de se croire observé à travers son absence.

 

 

 

L’angoisse est l’obligation de survivre en tant qu’information infinie pour la totalité des autres hommes.

 

 

 

L’angoisse est la gloire insignifiante d’être cité à travers la lumière du rien du tout.

 

 

 

L’angoisse reproduit la stupeur d’être comme si de rien n’était.

 

 

 

La stupeur de l’angoisse est de demander à l’autre le signe de la mort à la seconde où sa distraction vous accorde le signe de la vie.

 

 

 

Le masque de l’angoisse est engendré à chaque seconde à travers la parthénogenèse de lumière de l’espèce de l’être.

 

 

 

L’angoisse subsiste sans avoir jamais lieu. L’angoisse n’est jamais donnée. L’angoisse est obligatoirement échangée. L’angoisse est communiquée à travers l’incertitude de pensée de l’espèce de l’être.

 

 

 

L’angoisse contamine à travers le n’importe que loi de la lumière du sens.

 

 

 

L’espèce de l’être communique le virus de l’angoisse en tant que garantie de la vérité.

 

 

 

 

 

L’angoisse conçoit l’incertitude de la virginité.

 

 

 

L’angoisse atteste le doute de l’interdit.

 

 

 

L’angoisse est d’être distrait à travers le virus d’éternité de l’interdit.

 

 

 

L’angoisse signale l’incertitude d’anonymat de l’interdit au centre de l’insomnie de lumière de l’adieu.

 

 

 

L’angoisse reproduit le pur possible de l’interdit en tant qu’éternité de la mort.

 

 

 

 

 

L’angoisse est d’être jaloux de son propre visage.

 

 

 

L’angoisse est de croire que le visage espionne l’avoir lieu de l’existence. L’angoisse est de croire que le visage surveille l’inhumanité immédiate de l’existence, qu’il organise un complot contre l’innocence obscène du besoin d’apparaître de la chair.

 

 

 

L’angoisse est d’être mutilé à travers les excréments de pureté comme de rien n’était de son visage.

 

 

 

L’angoisse est l’alibi de liberté d’être jaloux de soi.

 

 

 

 

 

L’angoisse change le corps en miroir de signes.

 

 

 

L’angoisse cite le corps à travers l’obligation d’anonymat du miroir.

 

 

 

L’angoisse change le corps en gomme parasite de l’horizon.

 

 

 

La stupidité de l’angoisse prophétise l’identité du corps en tant qu’impératif de la falsification. La stupidité de l’angoisse prophétise l’identité du corps en tant que témoin distrait du il faut de la fausseté.

 

 

 

Le souhait d’être le propriétaire de son corps engendre l’angoisse.

 

 

 

 

 

L’angoisse désire l’insomnie. L’angoisse anéantit simultanément la force du sommeil et la forme de la lucidité.

 

 

 

L’angoisse est de se concevoir en tant que fœtus de transparence de l’insomnie.

 

 

 

L’angoisse fait semblant de ne pas parler à la seconde où elle vérifie le bavardage incessant de l’insomnie.

 

 

 

L’angoisse est de survivre cité à travers l’alphabet d’insomnie du néant.

 

 

 

L’angoisse se condamne à n’être rien d’autre que la ponctuation de la peur en tant qu’allégorie d’insomnie de l’alphabet.

 

 

 

 

 

L’angoisse anéantit l’amour.

 

 

 

La guerre sécurise l’angoisse.

 

 

 

L’incertitude abjecte de l’angoisse est de croire à la vérité éternelle de la haine.

 

 

 

L’angoisse se condamne au ridicule de ne jamais désirer rien d’autre que le tout.

 

 

 

 

 

L’angoisse mord le décalque de l’air.

 

 

 

L’angoisse soupire des toasts d’atmosphère.

 

 

 

L’angoisse souhaite faire semblant de manger les sons.

 

 

 

L’angoisse digère le ventre à travers l’estomasque du cerveau.

 

 

 

L’angoisse désire digérer le signe de l’infini de la pensée sans jamais manger l’insensé transfîni de la présence du monde.

 

 

 

 

 

La stupeur de l’angoisse est l’impuissance à envisager la bêtise. La stupeur de l’angoisse est de rester interdit face à la bêtise. La stupeur de l’angoisse est de croire qu’il est obligatoire de parler avant la bêtise. En raison de cette croyance, la stupeur de l’angoisse anéantit la monstruosité d’exactitude de l’âme.

 

 

 

L’angoisse anéantit la monstruosité de la sensation à travers la dignité de la pensée.

 

 

 

L’angoisse anéantit la bêtise illisible de la certitude à travers l’insomnie de mutisme du sens.

 

 

 

L’angoisse interdit à la pourriture du miracle de reposer en paix.

 

 

 

La distraction de l’angoisse anéantit la désinvolture de tragédie d’exister à l’instant l’instant.

 

 

 

 

 

Souffrir est une distraction de fœtus posthume.

 

 

 

La souffrance de la pensée est l’énergie de mauvaise foi du néant.

 

 

 

La souffrance spirituelle n’est que le quiproquo de néant de la lumière.

 

 

 

La souffrance spirituelle est l’ignominie d’être délibérément sourd à la volonté de la joie. La souffrance spirituelle est la folie de mauvaise foi d’échanger le don du monde contre l’éternité insignifiante d’un n’importe que Dieu. Le quiproquo ridicule de la souffrance spirituelle est de faire semblant de désirer à la façon d’un martyran.

 

 

 

 

 

La culpabilité témoigne des ultimatums de la foule au centre du désir.

 

 

 

La culpabilité témoigne de la gloire d’anonymat du sens en tant que distraction d’insomnie du désir.

 

 

 

La culpabilité conçoit le corps en tant qu’impératif logique de l’anonymat.

 

 

 

La culpabilité est l’abjection d’avoir peur de son visage.

 

 

 

La culpabilité conçoit le visage en tant que simulacre de vérité de l’adieu.

 

 

 

La culpabilité est la paresse de la fureur.

 

 

 

La culpabilité conçoit des crimes exsangues.

 

 

 

La culpabilité efface le paradis à travers le signe de simutilation de l’infini.

 

 

 

La culpabilité est de se croire éternellement condamné à mort à travers la pure pensée de survivre comme si de rien n’était.

 

 

 

La culpabilité désire digérer la preuve d’être en vie du rien du tout.

 

 

 

 

 

La mélancolie change les mots en bulles labyrinthiques de remords.

 

 

 

La mélancolie change l’incognito de la gangrène en désir d’éternité.

 

 

 

La mélancolie recroqueville l’orgueil de la fureur.

 

 

 

La mélancolie anamorphose l’absurdité du cœur en signe de l’infini.

 

 

 

Le narcissisme de la mélancolie tète le mutisme de la lumière.

 

 

 

La mélancolie effectue des moulages d’hésitation. La mélancolie effectue des moulages de gaz pseudonymiques.

 

 

 

La mousse d’ecchymoses de la mélancolie conçoit l’hymen d’excuses du crime.