Tabou

 

 

 

 

 

 

 

Le tabou donne à sentir l’habitude de la grâce.

 

 

 

Le tabou sauvegarde la bestialité du blanc.

 

 

 

Le tabou adonne l’instinct du blanc à mourir tu.

 

 

 

La certitude du tabou déclare la monstruosité du blanc à oui.

 

 

 

Le tabou adonne l’instinct du blanc à mourir sauf.

 

 

 

La certitude du tabou déclare la monstruosité du blanc à oui tu sauf.

 

 

 

 

 

La chute du vide dort debout.

 

 

 

La chute alibre du vide affirme le miracle du désespoir.

 

 

 

La chute alibre du vide abandonne la blessure du sang à oui.

 

 

 

La chute contorsionniste du vide chante le souterrain stellaire de la respiration du coma.

 

 

 

Le râle de vertige du vide enracine le gag d’alcool de l’utopie.

 

 

 

Le tabou touche la chute du vide.

 

 

 

La chute de vide du tabou méprise le suicide manqué de l’éternité de la mort.

 

 

 

 

 

Le tabou ne révèle pas qu’il est impossible de tout dire. Le tabou sait qu’il est possible de tout dire n’importe comment. Le tabou sait qu’aucune parole n’est interdite du fait que le langage est en vérité la puissance même de l’interdit. Le tabou affirme la chose de l’inouï. Le tabou affirme la chose de l’inouï à l’instant où elle apparaît adressée au c’est-à-dire du vide.

 

 

 

Distinguer le néant et le vide. Le néant informe l’effacement. Le vide donne forme à la destruction.

 

 

 

La forme de la disparition n’est pas le signe de l’effacement. La forme de la disparition affirme la marge du ciel au dos du temps.

 

 

 

Le tabou n’est ni éternel ni universel. Le tabou a lieu au jour l’instant.

 

 

 

Le tabou immisce la préférence de nécessité du vide en dehors du rien du tout.

 

 

 

 

 

S’il était tabou de regarder une main sans qu’il soit interdit de parler d’une main, s’il était tabou de regarder une main sans qu’il soit interdit de parler de ce tabou; alors regarder une main deviendrait un geste d’une indécence inouïe.

 

 

 

Il est facile d’écouter ce qui bruisse à l’intérieur du corps (les borborygmes, le battement du cœur, la mosaïque des os). A l’inverse, il est extrêmement difficile d’entendre le vide projectile de la surface du corps. Il est extrêmement difficile d’entendre le brouhaha de silence de la peau.

 

 

 

 

 

Le hasard du tabou apparaît habillé par l’oubli.

 

 

 

Le hasard du tabou paralyse le vide de l’oubli.

 

 

 

Le hasard du tabou apparaît habillé par l’habitude de vide de l’illusion.

 

 

 

Le hasard du tabou apparaît drapé par l’improvisation d’habitude de l’extase.

 

 

 

Le hasard de charme du tabou poignarde le dos afin de provoquer l’apparition d’amnésie de la nécessité. Le hasard de charme du tabou poignarde le dos afin de peaufiner l’équilibre de désespoir des vertèbres avec l’incendie d’au revoir de la respiration.

 

 

 

L’instinct d’immobilité du tabou projette une flèche à l’intérieur du dos afin de le transformer en blessure debout de la certitude impeccable du destin.

 

 

 

Le hasard du tabou incruste les subtils colliers de cous du coma au dos de la décapitation.

 

 

 

 

 

Le bonheur du tabou repose le charme de l’oubli sans pardon.

 

 

 

Le rituel d’affectation du tabou paralyse le sommeil à l’intérieur du futur.

 

 

 

Le tabou clandestine la pulsation de la paralysie au dos de l’immédiat.

 

 

 

 

 

Le gag de la sublimation projette le sexe à l’intérieur du vide du sang.

 

 

 

Le gag de la sublimation compose le sexe d’utopie translucide du sang.

 

 

 

Le sexe du vide calligraphie la guillotine du visage.

 

 

 

L’incendie de l’en deçà excite le vide à l’intérieur de l’instinct du destin.

 

 

 

 

 

Le poignard de la clarté calligraphie le vide de l’âme.

 

 

 

Le jeu avec la jouissance du vide affirme le rituel de féerie de la bêtise.

 

 

 

La chose intouchable par l’envol sera possédée par le bégaiement de poussière de la démarche du sang.

 

 

 

 

 

L’au revoir du vide donne forme au hasard d’amnésie du temps.

 

 

 

Le sourire d’alcool du vide insinue le sexe de hasard de l’ascèse.

 

 

 

Le crâne du vide provoque le vortex de la translucidité à l’intérieur de à.

 

 

 

 

 

La pourriture du vide explétive la passion littérale de l’intact.

 

 

 

Le hasard littéral du vide anesthésie les gencives vagabondes de l’aurore.

 

 

 

Les ailes de désespoir du vide jouent avec les allumettes d’imminence de l’ainsi.

 

 

 

La crampe de désespoir du vide peaufine le crâne de s’il vous plaît de l’immédiat.

 

 

 

 

 

Le rire du vide révèle l’aura de la merde.

 

 

 

L’imminence du vide joue la mémoire du désir aux dés.

 

 

 

L’ombre siamoise du vide sait comment ausculter les tremblements de terre.