Homme

 

 

 

 

 

 

 

L’être humain est l’homme qui n’est jamais seul.

 

 

 

Chaque homme reçoit des autres hommes l’obligation d’imiter l’humanité. Chaque homme reçoit des autres hommes le souci de subsister en tant qu’image de l’espèce humaine. Chaque homme reçoit des autres hommes l’impératif de respecter la vérité de simulacre de l’espèce. Chaque homme accuse réception de l’espèce de l’être.

 

 

 

Il est impossible de détruire le sérieux infini du fait d’appartenir à l’espèce humaine. Le désir de subvertir la loi de l’humanité est la marque même qu’on y appartient. En effet, le regard de homme n’est pas au-delà de son masque, le regard de l’homme est son masque. Etre homme est la niaiserie d’être masqué à travers la lumière du sens. Ainsi l’homme ne devient une chose inhumaine que par hasard ou par grâce. La chair ne subvertit jamais le masque de lumière

 

du sens. Malgré tout, par le scandale de l’innocence, la chair jouit de l’extase de l’oublier.

 

 

 

 

 

L’être humain est l’esclave de la hantise de la lumière.

 

 

 

L’être humain est parasité à travers le pur possible de la lumière. La stupidité de l’être humain est de renier le charme inexorable de l’exactitude de la chair à travers le sérieux de peut-être de la pensée.

 

 

 

L’être humain est divisé à travers la divinité de la lumière.

 

 

 

L’être humain porte le regard de la vérité sur le hasard de son visage, telle une verrue d’exil, un verrou d’outrecuidance, le nœud d’ubiquité d’une transparence innommable.

 

 

 

L’être humain est vêtu à travers la vitesse d’éternité de la lumière.

 

 

 

L’être humain est travesti à travers le clignotement de stupeur de ses paupières.

 

 

 

L’être humain est travesti à travers la vérité insignifiante de l’infini.

 

 

 

 

 

L’espèce humaine organise à son insu un complot contre un pouvoir qu’elle soupçonne et auquel pour cette raison elle se substitue.

 

 

 

Le complot de l’espèce de l’être est organisé exclusivement à travers l’interstice de mutisme de la totalité des hommes. Le complot de l’espèce de l’être est organisé à travers le divertissement comme si de rien n’était de la croyance en la lumière de l’insomnie.

 

 

 

Le triangle de lumière de l’éternité engendre le complot de virginité de l’espèce de l’être. A chaque seconde, le triangle de lumière de l’éternité hante l’apparition bestiale du visage. Le triangle de lumière de l’éternité engendre la gloire d’anonymat de l’interdit. Le triangle de lumière de l’éternité engendre le crime quotidien d’être reconnu sans jamais apparaître approché, le crime quotidien d’être prouvé à travers le n’importe quoi de la loi. Le triangle de lumière de l’éternité engendre la stupeur d’être signifié sans jamais apparaître senti, la stupeur d’être avoué comme si de rien n’était à travers la prière de distraction de l’être.

 

 

 

 

 

L’espèce de l’être est la naissance perpétuellement éphémère du néant.

 

 

 

L’insomnie de l’espèce de l’être engendre l’obligation morale infinie du pur possible.

 

 

 

La vulgarité de l’espèce de l’être est de croire à la tautologie infinie du pur possible.

 

 

 

Les êtres humains sont les organes sexuels du néant.

 

 

 

L’engendrement est l’entropie tautologique des anges.

 

 

 

L’être humain n’est rien d’autre que le sosie de son suicide.

 

 

 

L’être humain ne connaît le crime de tout à l’exception de rien que de nom.

 

 

 

L’être humain orne l’ignominie de l’anonymat à travers le signe de l’identité.

 

 

 

L’être humain survit signifié à travers le désir de reproduction de l’anonymat.

 

 

 

L’espèce de l’être accomplit l’anonymat de la loi en tant que crime de l’adieu.

 

 

 

L’espèce de l’être copule parmi l’alphabet. L’alphabet est la copulation d’insuicide de l’être.

 

 

 

L’espèce de l’être sacralise le sexcrément de l’anonymoi.

 

 

 

L’être humain est jugé à travers les rêves qu’il n’a pas la subtilité de terreur d’oublier.

 

 

 

L’espèce de l’être produit l’estomasque de Dieu au centre du néant de la pensée. L’espèce de l’être produit l’estomasque de Dieu à travers la haine neutre de l’information infinie.

 

 

 

La sainteté ridicule de l’être humain est d’être nommé à travers la totalité des

 

morts.

 

 

 

 

 

Se nourrir de sa propre image est une obligation vitale de l’homme. Pour survivre l’homme doit non seulement manger du pain mais aussi se regarder dans un miroir. L’homme mange des miroirs et se contemple dans le pain. Pour survivre, l’homme doit impérativement préserver l’hostie tautologique d’une image de dignité. Ce désir de ne pas être ridicule, de revendiquer l’image sacrée du visage au centre même de l’horreur et de l’abjection est en vérité le signe même du ridicule de l’être humain.

 

 

 

L’être humain anéantit l’innocence de terreur du hasard d’exister à travers l’identité divine de son visage. L’être humain anéantit le miracle de tragédie du hasard d’exister à travers le sens sacré de ce qu’il désire représenter.

 

 

 

Croire à la lumière de l’identité est le désir d’être jugé à travers l’ubiquité d’absence de l’espèce de l’être.

 

 

 

Croire à la lumière de l’identité est la stupidité d’être violé à travers l’insomnie de virginité de l’être.

 

 

 

L’identité ne révèle jamais la forme particulière du destin. En effet, l’identité d’un homme n’est rien d’autre qu’une distraction de la conscience engendrée à travers l’espèce de l’être.

 

 

 

La folie de l’identité est de désirer être signifié exclusivement à travers l’insomnie de la foule.

 

 

 

L’abjection de l’identité est d’être vierge lorsque la distraction de la foule le désire.

 

 

 

L’identité du visage est le stigmate de l’infini de la pensée.

 

 

 

Chaque objet que désire celui que l’identité sacrée de son visage obsède se change en abjection de pureté de sa pensée.

 

 

 

L’identité anéantit la jouissance à travers l’éternel retour de la virginité.

 

 

 

L’identité est le lapsus de personne. L’identité est le masque sonore de l’insomnie du néant.

 

 

 

 

 

La dignité du visage condamne l’homme à être jugé comme si de rien n’était avant même d’apparaître au jour. La dignité du visage condamne l’homme à être le signe de stupeur du jugement avant même d’exister.

 

 

 

L’idiotie du sacré est la fatigue de croire à la vérité insignifiante de son visage.

 

 

 

Le souci de dignité du visage engendre l’abjection de transparence d’une question de vie et de vie.

 

 

 

Le souci de dignité du visage atteste le miroir de l’adieu en tant que distraction de la vérité.

 

 

 

L’identité du visage est le masque de sens du pur possible de la mort. L’identité du visage juge qu’il est à chaque seconde possible d’accomplir un suicide ou un meurtre.

 

 

 

L’identité du visage est le masque de sens de l’obsession de survivre comme si de rien n’était.

 

 

 

 

 

L’identité est un meurtre par omission.

 

 

 

Celui qui survit quotidiennement engendré à travers la conscience de son image est condamné à se suicider au centre de la vérité.

 

 

 

L’identité est le détritus de l’âme. La vérité de l’identité est le détritus de la nécessité de l’âme.

 

 

 

L’identité atteste la limite d’insomnie de l’adieu.

 

 

 

Le masque d’anonymoi de l’identité produit la simutilation de lumière de l’adieu.

 

 

 

L’identité est la machine à chier le néant de l’interdit.

 

 

 

L’identité signale la situation d’anonymat incognito du qui plus est pas le moins du monde.

 

 

 

La prière stupide de l’identité capitalise le visage en tant que prison d’air libre.

 

 

 

La prière stupide de l’identité capitalise la vertu possible du visage en tant que concept de survie à travers la prison de la liberté.

 

 

 

 

 

Le nombril produit des complots d’a priori.

 

 

 

Le nombril ne connaît rien d’autre que l’anonymoi du tout. Le nombril ne connaît rien d’autre que la gloire incognito de l’anonymoi.

 

 

 

Le nombril est l’oeuf du tribunal de l’horizon.

 

 

 

Le nombril énonce la paresse de transparence de la loi.

 

 

 

Le nombril atteste le souci d’éternel retour de la virginité.

 

 

 

Le nombril est le labyrinthe de la négligence. Le nombril est un labyrinthe d’horizons-miroirs qui interdit l’apparition du monstre.

 

 

 

 

 

La timidité est de se croire jugé à travers le néant.

 

 

 

La timidité est de croire que l’image du corps signifie la vérité de la pensée.

 

 

 

La timidité est la stupeur de se croire pensé à chaque seconde à travers le néant éternel de l’espèce de l’être.

 

 

 

La timidité est de croire à la transparence d’ubiquité du regard de l’espèce. La timidité n’est pas la terreur d’apparaître comme un monstre de hasard. La timidité est la hantise d’être le pur représentant d’un corps qui ne cesse de signifier. La timidité est la hantise de n’être rien d’autre que le suppôt d’une conscience qui anéantit le désir d’apparaître.

 

 

 

La timidité est distraite à tue-tête.

 

 

 

La timidité tatoue les quiproquos de gomme du cerveau.

 

 

 

La timidité change le corps en ultimatum d’idylle de la vérité.

 

 

 

La timidité atteste l’idiotie de la pensée à travers l’infini de l’univers.

 

 

 

La timidité est la stupidité de ne jamais prendre ce qui apparaît donné par miracle.

 

 

 

Au centre de la timidité, l’éternité de l’être interdit l’apparition du destin.

 

 

 

 

 

L’homme ne sait pas comment déclarer le miracle immédiat du monde.

 

 

 

Lorsque l’homme pense que les choses le regardent, il n’a pas le courage de les

 

contempler.

 

 

 

L’homme est un pauvre comédien, il ne sait pas jouer la répétition à vide du jour et de la nuit. L’homme est un pauvre comédien, il ne sait pas jouer la paralysie souveraine de la pierre face à la cinématographie naïve du vent. L’homme est un pauvre comédien, il ne sait pas jouer l’érotisme par contumace de l’érosion.

 

 

 

Chaque homme est reconnaissable à sa bouche dans le futur, à ses mains dans le présent et à la silhouette de ses yeux dans le passé.