Chair Obscénité

 

 

 

 

 

 

 

La chair ne croit pas en elle-même.

 

 

 

La chair crée l’illusion d’obscénité de l’incroyable.

 

 

 

Seule l’apparition de la chair survient comme une nécessité.

 

 

 

La chair affirme son apparition par le hasard tabou de la nécessité.

 

 

 

La chair dort l’obscurité comme dehors.

 

 

 

La chair dort l’obscurité comme apparition surgie par suite du dehors.

 

 

 

L’exactitude impure de la chair violente la pureté abjecte de la pensée et elle donne ainsi forme à la catastrophe de calme d’exister à l’intérieur du monde.

 

 

 

 

 

Le don aveugle de la chair apparaît en dehors du sens et du non-sens.

 

 

 

Le don aveugle de la chair apparaît clandestin à ciel ouvert.

 

 

 

Le don d’aveuglement de la chair projette la posture de clarté impeccable de l’inconnu.

 

 

 

Quand la chair affirme une forme d’oubli, elle invente la parure d’innocence d’un tabou.

 

 

 

La chair projette l’extase de son apparition à l’intérieur de la nuit comme la mystification taboue d’un silence tacite.

 

 

 

 

 

La chair ne cherche pas son chemin. La chair tombe son chemin. La chair trouve son chemin avec sa chute. La chair déclare l’injustice de son chemin par la précision de sa chute.

 

 

 

La chair sculpte l’errance tacite de la chute.

 

 

 

La chair paradoxalise l’espace par l’enthousiasme de mépris de la chute.

 

 

 

La chair calligraphie la chute en érection de l’âme.

 

 

 

La chair affirme la chute en érection d’une pourriture d’étoiles.

 

 

 

La chair abandonne la chose tacite de l’âme à la blessure d’anesthésie du sang.

 

 

 

 

 

La certitude d’immortalité de la chair détruit la vitesse de la lumière de l’éternité.

 

 

 

Les coïncidences d’ascèse de la chair détruisent l’oscillation du regard.

 

 

 

Quand la chair surgit en deçà des images, elle projette la flèche de mystification du sang en dehors de la lumière de gomme du sens.

 

 

 

Il est préférable plutôt que de juger la responsabilité de la conscience, de figurer 1’irresponsabilité de la chair, de répondre à la présence de la chair de l’autre par la parabole d’extase de l’instinct.

 

 

 

La chair esquive l’infini de la pensée par l’affectation d’ascèse de la main. La chair esquive l’infini de la pensée par le maniérisme de hasard de l’inconnu.

 

 

 

La monotonie abrupte de la chair chante le baume d’à bientôt de la certitude.

 

 

 

 

 

La nudité obscène de la chair offusque le tout.

 

 

 

La nudité obscène de la chair offusque la puissance de la pensée. La nudité obscène de la chair affirme la pudeur paradoxale de mépriser le tout, d’esquiver l’unité du tout, de détruire le rien du tout de la pensée. La nudité obscène de la chair déclare la démesure immédiate d’apparaître en dehors de la lumière du tout.

 

 

 

La nudité obscène de la chair apparaît comme une chose abandonnée par miracle en dehors de tout.

 

 

 

La nudité obscène de la chair détruit la similitude d’anonymat du tout.

 

 

 

La nudité obscène de la chair détruit la possibilité d’insomnie du rien du tout.

 

 

 

La nudité obscène de la chair offusque le rien du tout de la pensée par la parabole d’extase du sang.

 

 

 

 

 

La nudité déclare la parure de ça tombe du silence.

 

 

 

La nudité apparaît comme la translucidité aveugle du destin.

 

 

 

L’obscénité de la nudité affirme le silence du sang comme syntaxe de l’ascèse immédiate.

 

 

 

L’obscénité de la nudité déclare l’instinct de tomber lieu comme mystification d’immobilité de la nuit.

 

 

 

La catastrophe de charme de la nudité exclame le silence de sang de l’aujourd’hui.

 

 

 

La nudité pare la chute de certitude de la chair avec le sommeil de silence du destin.

 

 

 

L’innocence obscène de la nudité pare la certitude incroyable de la chair avec l’apocalypse de sommeil du destin.

 

 

 

 

 

L’obscénité déclare l’instinct de sublimer la chair par la grâce de la bêtise.

 

 

 

L’obscénité joue à partager l’illusion de nécessité de la bêtise.

 

 

 

L’obscénité déclare la bêtise de la tragédie.

 

 

 

 

 

L’obscénité déclare le chaos d’équilibre de l’inouï.

 

 

 

L’obscénité montre le miracle impur de la matière comme parure de certitude de l’oubli.

 

 

 

La violence désinvolte de l’obscénité affirme la certitude aveugle de la sensation.

 

 

 

L’obscénité abandonne la certitude de la chair à oui.

 

 

 

L’obscénité oublie le miracle à l’intérieur du destin.

 

 

 

L’obscénité de la chair apparaît par la connivence de terreur sensuelle de l’instinct et du destin.

 

 

 

L’obscénité de la chair projette une connivence de formes à la surface de la mystification du destin.

 

 

 

L’extase d’obscénité de la chair abandonne la désinvolture de l’âme au dos du destin.

 

 

 

L’obscénité de la chair apparaît par l’aura d’anesthésie clandestine de la respiration.

 

 

 

L’obscénité de la chair affirme la pulsion désinvolte d’apparaître destiné au scandale inexorable de la couleur.

 

 

 

 

 

Distinguer le corps et la chair.

 

 

 

Le corps repose comme un précipice cul-de-jatte. Le corps repose comme un gouffre amputé de sa profondeur.

 

 

 

Le corps donne forme à la rencontre de l’obscénité et de l’obsession. Le corps donne forme à la rencontre de l’obscénité d’avoir lieu et de l’obsession de subsister sans avoir lieu. Au dos de l’anesthésie in extremis de cette rencontre apparaît l’espace rituel comme vide de terreur de l’inconnu.

 

 

 

 

 

Le charme animal de la chair méprise tout désir de reconnaissance.

 

 

 

Le charme animal de la chair exclame la désinvolture impeccable de la certitude.

 

 

 

Le charme animal de la chair calligraphie l’éjaculation de sang de l’inconnu.

 

 

 

Le charme animal de la chair déclare la souveraineté évanouie d’apparaître inconnu à l’instant l’instant.

 

 

 

 

 

A l’instant de l’instinct, le visage rougit d’obscénité et le sexe bande par pudeur.

 

 

 

Les phrases obscènes provoquent la turgescence du sexe comme le prénom provoque l’érection du visage.

 

 

 

La joie de l’obscénité surgit par la déclaration du prénom impropre à l’intérieur de l’instinct de tu.

 

 

 

 

 

La chute immobile de la chair calligraphie la volonté d’anesthésie du dos.

 

 

 

L’habitude de tabou de l’obscénité projette la parure d’extase du dos.

 

 

 

La forme apparaît face à la chair. Le sommeil de la forme apparaît dos à l’âme.