Brouillard

 

 

 

 

 

 

 

Le gris bégaie l’orgie du calme.

 

 

 

Le gris bégaie la clarté bestiale du blanc.

 

 

 

Le gris bégaie le tonnerre de translucidité de l’immobile.

 

 

 

 

 

Le brouillard absorbe la poitrine de tranquillité de l’oubli.

 

 

 

La crampe par contumace du brouillard absorbe la poitrine d’obscurité translucide de l’imminence comme de l’oubli.

 

 

 

Le brouillard arbore l’imminence d’absorption monotone de l’oubli.

 

 

 

 

 

Le brouillard soude doucement l’aura des sons.

 

 

 

Le brouillard somnole une chaste bataille de merci beaucoup.

 

 

 

Le brouillard brode la débauche de ronronnements du blanc.

 

 

 

 

 

Le brouillard donne le silence à boire.

 

 

 

La translucidité taboue du gris lessive les lèvres du silence.

 

 

 

Le brouhaha taciturne du brouillard clandestine l’érection évanouie de la venue.

 

 

 

La bestialité de lenteur du brouillard éjacule la translucidité taboue du gris comme ciel gisant de l’aujourd’hui.

 

 

 

 

 

L’approximation de sommeil du brouillard cartographie l’épiderme de monotonie de l’espace.

 

 

 

La pulsion de politesse du brouillard accueille le paradis de dérision du mystère.