Eté

 

 

 

 

 

 

 

Les jours d’été, l’air farde la passion de l’espace.

 

 

 

Le ciel d’été instille le maquillage de la terre.

 

 

 

Au centre de la canicule, la langue révèle la chevelure de la salive.

 

 

 

 

 

La fièvre formule le festin des tremblements.

 

 

 

La fuite fait des parenthèses avec des révolutions.

 

 

 

La fièvre incruste le vide à tour de rôle du feu.

 

 

 

 

 

La sieste ausculte l’imminence mutine du séisme.

 

 

 

Les confidences composent la confiture de hasard de la fascination.

 

 

 

L’équarrissage des confidences formulent la charogne de luxe de l’acquiescement.

 

 

 

 

 

L’idylle est un quiproquo de cristal.

 

 

 

Le hasard sans y croire de l’assentiment indique le sourire de viande du cristal.

 

 

 

L’or incognito du cœur meurt à la criée.

 

 

 

La rose du souhait scintille à reculons.

 

 

 

 

 

La délicatesse n’étrangle que le signe d’infini du regard des fleurs.

 

 

 

La délicatesse examine la contingence fanatique du regard des fleurs.

 

 

 

Au cœur de la canicule, les fleurs vocifèrent les sentences de mort de la paresse.

 

 

 

 

 

Le caprice révèle l’assassainteté du précipice.

 

 

 

La spirale insinue l’alliance du précipice comme elle exténue le précipice de

 

l’alliance.

 

 

 

Le précipice du selon s’éprend du papillon de l’ainsi.

 

 

 

Le précipice de l’ainsi s’éprend du papillon du selon.

 

 

 

 

 

Les ombres du crépuscule crêpent le chignon du cercueil de l’air.

 

 

 

La paresse du crépuscule conclut le sarcophage des larmes.

 

 

 

Le crépuscule chiffonne des sucreries d’à califourchon éperdu.

 

 

 

 

 

Le revolver du savoir somnole à l’intérieur du toboggan des sourcils.

 

 

 

Le volcan de tact de l’incandescence égorge la saveur d’enthousiasme du chant.

 

 

 

Le coude élance la locomotive oculaire de l’acquiescement selon le cercueil de salive du ciel.

 

 

 

Les borborygmes du diamant inhalent des boomerangs d’exil.

 

 

 

L’ascèse aléatoire du lait affirme le diadème aphrodisiaque de l’illusion.