Inconscient

 

 

 

 

 

 

 

L’inconscient est engendré à travers la croyance en l’impératif catégorique du langage. L’inconscient est engendré à travers la croyance en l’humanité divine du langage. L’inconscient est engendré à travers la croyance en une loi du langage qui garantit l’appartenance à l’espèce humaine.

 

 

 

L’inconscient est engendré à travers l’impératif catégorique de la communication. L’inconscient est engendré à travers la pure possibilité de neutralité du bavardage infini de la lumière. L’inconscient est engendré à travers le bavardage de lumière de l’éternité.

 

 

 

L’inconscient est l’alphabet de Dieu.

 

 

 

L’inconscient nie le silence. L’inconscient interdit le silence à travers le mutisme du sens. L’inconscient est le cancer infini du sens qui change le silence en mutisme de l’interdit.

 

 

 

L’inconscient interdit le silence du destin à travers l’éternel retour de virginité du langage.

 

 

 

 

 

L’inconscient est d’être à chaque seconde désiré à travers la lettre anonyme de la lumière avant d’avoir le temps de vouloir une chose particulière. L’inconscient est d’être illuminé à travers la neutralité du sens avant d’exister comme monstruosité d’une chair.

 

 

 

Il y a de l’inconscient en raison du fait que la distraction de l’espèce précède la pulsion d’apparaître de la chair. Il y a de l’inconscient en raison du fait que l’impératif catégorique du sens précède l’existence de la chair. Il y a de l’inconscient en raison du fait que le tribunal de l’espèce de l’être subsiste de toute éternité avant l’extase d’apparaître de la chair.

 

 

 

L’inconscient est l’insomnie spectrale de l’espèce de l’être. L’inconscient dissimule la pulsion d’apparaître de la chair à travers la parthénogenèse de lumière de l’espèce de l’être.

 

 

 

L’inconscient est ce que les autres disent de quelqu’un en son absence. L’inconscient est ce que l’espèce humaine dit d’une existence sans que cette existence ne réponde à ce discours par la présence de sa chair. L’inconscient est ce que l’espèce humaine pense de quelqu’un en son absence. L’inconscient est ce que l’espèce humaine dit de chaque homme sans lui dire en face et sans le dire à son dos. L’inconscient est ce que l’espèce humaine dit de quelqu’un comme s’il

 

était vivant alors qu’il n’est pas encore né et comme s’il était mort alors qu’il est encore vivant. L’inconscient est ce que l’espèce humaine dit de quelqu’un à la naissance éternelle de sa mort. L’inconscient est le sens d’anonymat que l’espèce humaine s’échange au sujet de quelqu’un. C’est la raison pour laquelle l’inconscient n’existe pas, il hante en tant que simulacre. Le sens d’anonymat de l’inconscient est le fantôme de mort éternelle du corps, son double échangé

 

à chaque seconde à travers le néant de l’espèce de l’être. L’inconscient est l’information informe du cadavre de l’éternité à travers laquelle l’espèce de l’être spectralise à chaque seconde l’apparition de l’existence.

 

 

 

Il n’y a pas d’autre angoisse que celle d’une vie qui est jugée en tant que morte. Il n’y a pas d’autre angoisse que d’être cadavérisé de son vivant. Cependant, il est plus abject encore d’être cadavérisé avant même de vivre. Cette abjection est celle de chaque être humain. Chaque être humain est signifié avant même d’apparaître au monde. L’inconscient est justement le fait que le sens de la vie à la fois précède l’existence et lui survit. L’inconscient n’est rien d’autre que le

 

commérage du sens, le bavardage de lumière de l’espèce de l’être.

 

 

 

La situation où un homme parle d’un autre homme à quelqu’un sans savoir que cet autre homme dont il parle est celui-là même à qui il parle est le comble de l’ignominie inconsciente. En effet dans cette situation l’apparition de l’existence est deux fois cadavérisée.

 

 

 

L’inconscient est d’être lu à travers le possible avant d’apparaître écrit par la nécessité. L’inconscient est d’être lu à travers l’excrhymen de lumière du possible comme si de rien n’était.

 

 

 

L’inconscient n’est pas une vérité adressée à une existence. L’inconscient subsiste en tant que preuve adressée à une inexistence. L’inconscient est la preuve du sens de la vie qui désire anéantir la certitude d’immortalité d’une existence.

 

 

 

 

 

L’inconscient téléphone la vérité.

 

 

 

L’inconscient appelle le n’importe que loi de l’autre. L’inconscient échange l’écho d’ego de la neutralité du néant.

 

 

 

L’inconscient est le bruit de virginité de la conscience.

 

 

 

 

 

L’inconscient est un simulacre d’oubli.

 

 

 

L’inconscient engendre la réflexion de l’oubli à travers le miroir d’adieu du désir.

 

 

 

La stupidité morale de l’inconscient est de changer l’oubli en preuve de l’aveu.

 

 

 

L’inconscient est la gomme de jalousie de la conscience.

 

 

 

L’inconscient est jaloux de l’imagination de la chair. L’inconscient est la jalousie éternelle de la pensée envers l’imagination immortelle de la chair.

 

 

 

 

 

L’inconscient est l’encyclopédie universelle du néant.

 

 

 

L’inconscient collectionne l’unité du néant.

 

 

 

L’inconscient collectionne la parthénogenèse du néant.

 

 

 

L’inconscient collectionne les parenthèses de prononciation du néant.

 

 

 

L’inconscient révèle la vérité exclusivement en tant que quiproquo du néant.

 

 

 

L’imposture de l’inconscient est de dissimuler le vide à travers l’éternel retour du néant.

 

 

 

La stupidité de l’inconscient est de collectionner la mort.

 

 

 

La superstition de l’inconscient est de collectionner la mort à travers l’infini de la conscience.

 

 

 

L’inconscient collectionne le rien du tout de la mort en tant que signe d’identité de la vie.

 

 

 

La stupidité divine de l’inconscient est de collectionner les suicides manqués de la mort en tant que transparence d’anonymat de l’identité.

 

 

 

L’inconscient est l’estomasque du rien du tout.

 

 

 

L’inconscient est l’insuicide assenceint d’excrhymen.

 

 

 

Le quiproquo d’insomnie de l’inconscient engendre la virginité éternelle du suicide de la mort.

 

 

 

 

 

Le traumatisme atteste le rien du tout du pur possible.

 

 

 

Le traumatisme n’existe pas, il est sans avoir jamais lieu. Le traumatisme est ontologique, le traumatisme atteste le pur possible de l’être.

 

 

 

La tautologie de lumière du traumatisme laisse croire qu’un événement est obligatoirement identique à lui-même. Le traumatisme interdit la terreur. Le traumatisme est la possibilité de peur qui interdit l’événement de la terreur.

 

 

 

La niaiserie du traumatisme est d’être le témoin de sa distraction. La niaiserie du traumatisme est d’être toute la vérité et rien que la vérité de sa distraction. La niaiserie du traumatisme est d’être la distraction de lumière du rien du tout.

 

 

 

La niaiserie du traumatisme divinise l’insignifiant.

 

 

 

La niaiserie du traumatisme transsubstantie la seconde de distraction en éternité d’insomnie.

 

 

 

Le traumatisme atteste la distraction de sens du néant de Dieu.

 

 

 

Le traumatisme subsiste en tant que gomme de distraction de la mort.

 

 

 

La niaiserie du traumatisme est de se croire obligé d’être le suppôt d’éternité du suicide de la mort.

 

 

 

La niaiserie du traumatisme est de devoir décider au centre de l’indifférence du rien à faire faire. La niaiserie du traumatisme est de devoir décider au centre du lapsus de viol d’être enceint à travers l’éternel retour de la virginité.

 

 

 

 

 

L’interdit est que tout peut être dit en tant que n’importe quoi. L’interdit est la licence du langage qui change chaque événement du monde en infini insignifiant de la pensée.

 

 

 

L’interdit est que tout peut être dit à travers n’importe qui, n’importe comment, n’importe où et n’importe quand. L’interdit n’est rien d’autre que l’ubiquité de lumière du langage. L’interdit est qu’à chaque seconde il est possible pour l’être humain de tout dire comme si de rien n’était. L’interdit est que l’être humain croit être responsable du monde en raison du fait qu’il le signifie.

 

 

 

L’interdit prie à chaque seconde l’être humain de croire à la vérité de la mort. L’interdit prie à chaque seconde l’être humain de croire au pur possible de l’éternité de la mort.

 

 

 

Le ridicule de l’interdit est le désir d’assassiner la mort comme si de rien n’était.

 

 

 

La vérité vulgaire de l’interdit est que l’assassin est mort lorsque le crime se produit. La vérité vulgaire de l’interdit est que le crime se reproduit sans avoir jamais lieu.

 

 

 

L’interdit fait semblant de rêver en tant qu’ubiquité de l’incertitude.

 

 

 

La hantise de l’interdit laisse croire qu’il est impossible d’ouvrir et-ou de fermer une porte sans être obligé de tourner autour à travers la volte-face d’adieux des murs.

 

 

 

 

 

L’inconscient ignore à la fois la surface de la forme et la profondeur de la matière.

 

 

 

Désirer l’inconscient anéantit la matière de l’inconnu. Désirer l’inconscient change la matière de l’inconnu en signe de lumière de l’espèce de l’être.

 

 

 

 

 

Désirer se connaître et ne pas croire l’autre est identique à désirer ne pas se connaître et croire l’autre.

 

 

 

Le désir de ne pas naître reproduit l’espèce de l’être en tant que miroir de l’il y a.

 

 

 

La trinité de l’être est la trivialité de l’inconscient.

 

 

 

 

 

Croire à l’inconscient est un crime ridicule.

 

 

 

L’inconscient est le purgatoire du narcisse.

 

 

 

L’inconscience de vivre est le narcissisme du sens.

 

 

 

L’inconscience du sens est le narcissisme du néant.