Rire

 

 

 

 

 

 

 

Le rire est un désir sans rêve.

 

 

 

Le rire détruit le rêve qu’il révèle.

 

 

 

 

 

Le rire révèle la forme de la faim.

 

 

 

Le rire affirme l’animal crucial du temps.

 

 

 

Le rire crucifie le hasard du gouffre.

 

 

 

Le rire affirme le miracle de la terreur.

 

 

 

 

 

Le rire enracine le lointain.

 

 

 

Le rire mange la musique.

 

 

 

Le rire berce la boucherie de tact du chant.

 

 

 

 

 

Le rire carillonne le bégaiement de la gaieté.

 

 

 

Le rire bégaie l’à quoi bombe.

 

 

 

Le rire exclame un iceberg de baisers illisibles.

 

 

 

 

 

Le rire catapulte la translucidité du tabou.

 

 

 

Le rire éjacule le crâne comme chute alibre de la chair.

 

 

 

Le rire déclare l’acrobatie de l’abîme à l’intérieur des vertèbres d’incendie du sang.

 

 

 

 

 

Le rire excite le cristal de la pourriture.

 

 

 

Le rire incruste la chair comme la crampe de tonnerre d’une pourriture en suspens.

 

 

 

La pourriture impeccable du rire éjacule des étoiles cul-de-jatte.

 

 

 

Le rire bande à l’intérieur du blanc afin de pourrir sain et sauf.

 

 

 

 

 

Le rire exclame le poignard d’esquive tacite de la respiration.

 

 

 

L’imminence du rire suce l’incendie de l’inouï avec les mâchoires du souffle.

 

 

 

Le rire transforme le labyrinthe en cible. Le maquillage de foudre du rire transforme le labyrinthe du désir d’être libre en cible du plaisir d’apparaître à l’instant l’instant.

 

 

 

Le rire transforme l’œuf du visage en flèche de facilité du cri. Le rire transforme l’œuf du visage en arc flèche cible de la certitude de frivolité de l’anesthésie.

 

 

 

Le rire calligraphie la dévoration d’obscénité de la grâce.

 

 

 

Le rire bégaie la liberté comme le reste de désespoir du bonheur.

 

 

 

 

 

Le visage projectile du rire danse comme dort au dos de la terreur.

 

 

 

La certitude de bestialité du rire berce l’arbre de sang du crâne.

 

 

 

Le minerai d’imminence du rire vole la crampe de respiration de la certitude.

 

 

 

L’orgie de gel du rire catapulte le strip-tease de certitude de la respiration.

 

 

 

Les cosmonautes commissures du rire ouvrent la clef de ratures de l’immédiat.

 

 

 

 

 

Le fou rire offre la solitude de jaillir gisant.

 

 

 

Le fou rire déclare le tonnerre cyclopéen de la foudre.

 

 

 

Le fou rire affirme la foudre d’anthropophagie du coma.

 

 

 

Le fou rire sauvegarde le magma de fragilité de l’inconnu.

 

 

 

 

 

Le fou rire dévore l’amnésie du feu à l’intérieur du dos taciturne de l’immédiat.

 

 

 

Le fou rire calligraphie le calme à feu et à sang de la respiration.

 

 

 

Le fou rire calligraphie les acrobaties de bonjour de la poussière du sang.

 

 

 

Le fou rire incruste le tohu-bohu de silence de l’exactitude à l’intérieur de l’incendie de frivolité du crâne.

 

 

 

 

 

La scandeur du fou rire dort à l’intérieur des blessures du sang.

 

 

 

L’enthousiasme minéral du fou rire fusille l’au revoir tacite des étoiles.

 

 

 

La crampe de sang du fou rire calligraphie l’errance d’immobilité des étoiles.

 

 

 

La rature de silence du fou rire affirme la clandestinité d’anesthésie du feu.

 

 

 

L’apocalypse de calme du fou rire calligraphie la posture de mystification inexorable de la respiration.

 

 

 

Le crâne du fou rire déclare la crampe de respiration de l’âme.