Dieu

 

 

 

 

 

 

 

Entre les hommes qui parlent il y a Dieu.

 

 

 

Il n’y a pas d’autre Dieu que l’interdit. Dieu est ce qui continue de signifier comme si de rien n’était entre les paroles. C’est pourquoi il est préférable de nommer Dieu jusqu’à l’oublier. Cependant, il n’y a aucune chance d’oublier Dieu par le langage puisque Dieu est la croyance même en la vérité d’incertitude du langage. L’instinct qui nomme Dieu jusqu’à l’oublier n’est pas provoqué par le langage. L’instinct d’oublier Dieu survient par la déclaration de certitude de la chute à l’intérieur du silence du destin.

 

 

 

Dieu est le lapsus de néant de la totalité.

 

 

 

Dieu est le lapsus d’interdit libre du langage.

 

 

 

Il n’y a pas d’autre interdit que Dieu. Dieu est la hantise qui interdit de sentir avec précision la posture de scandale du destin. Dieu est la hantise qui interdit de sentir l’instinct de clandestinité inexorable du destin.

 

 

 

Dieu ne parle pas aux hommes. Dieu parle entre les hommes. Dieu envoie aux hommes des lettres anonymes. L’oubli de Dieu parle à l’inhumanité de la chair. L’oubli de Dieu clandestine la parole jusqu’à l’inhumanité impeccable de la solitude de la chair.

 

 

 

 

 

Dieu n’existe pas. Dieu est.

 

 

 

Dieu est le rien n’existe du tout est possible.

 

 

 

Dieu est le rien du tout du sens.

 

 

 

Dieu est le rien du tout de l’insomnie de lumière du sens.

 

 

 

Dieu est la gomme de lumière du rien du tout.

 

 

 

Dieu est l’imposteur de gomme du tout est possible.

 

 

 

Dieu est le gommencement de l’espèce de l’être.

 

 

 

 

 

La pensée « Dieu est mort » est une vérité insignifiante. En effet, Dieu n’est rien d’autre que l’être de la mort. Dieu n’est rien d’autre que la distraction du suicide manqué de la mort.

 

 

 

Dieu vit sans savoir qu’il est mort. Dieu survit comme si de rien n’était.

 

 

 

Dieu est le rien du tout du suicide manqué de la mort.

 

 

 

Dieu est la gomme de lumière de l’insuicide. Dieu se suicide à travers la distraction d’éternité de son ennui.

 

 

 

Dieu est le lapsus de mutisme du suicide éternel de la mort. Dieu est le lapsus d’interdit libre du suicide manqué de la mort.

 

 

 

L’insuicide de Dieu collectionne l’éternel retour de la virginité de la mort.

 

 

 

La stupidité de Dieu est de se suicider à chaque seconde de temps gagné.

 

 

 

Dieu est le vice de virginité d’un simulacre de meurtre. Dieu est le simulacre infini du meurtre en tant que pureté insignifiante du possible.

 

 

 

L’infini insignifiant de Dieu désire condamner le scandale d’innocence de la chair à la culpabilité éternelle de la mort. L’infini insignifiant de Dieu désire anéantir la grâce aveugle de la chair à travers le spectacle d’insomnie des preuves de l’être.

 

 

 

 

 

La vie quotidienne efface à la fois le hasard et le destin. Respecter le sens de la vie quotidienne est l’acte de croire inconsciemment en Dieu. Dieu est divisé à travers la continuité chronologique des jours. Dieu est le quotidieu. Respecter le sens de la vie quotidienne est l’acte de croire à la date insignifiante de Dieu.

 

 

 

Même si Dieu est mort, subsiste la date de Dieu. Même si Dieu est mort, subsiste la quotidienneté d’anonymat assassin de Dieu. Même si Dieu est mort, subsiste le sens interdit de l’insuicide de Dieu.

 

 

 

La vie quotidienne atteste le regard du jugement dernier.

 

 

 

La distraction du quotidien change les hommes en suppôts du jugement dernier.

 

 

 

Le quotidien est le quotient de conscience de Dieu.

 

 

 

Dieu n’est rien d’autre que la vie et la vie.

 

 

 

La vie et la vie ou Dieu n’est rien d’autre. La vie ou la vie et Dieu n’est rien

 

d’autre.

 

 

 

Le masque de Dieu est de dire la vérité de la vie et la vie.

 

 

 

 

 

Dieu n’est pas ce qui interdit de vivre. Dieu est ce qui interdit de dormir.

 

 

 

Dieu interdit aux mots de dormir.

 

 

 

Dieu est le suicide manqué de la mort qui interdit de dormir à volonté.

 

 

 

 

 

Dieu est l’impératif explétif.

 

 

 

Dieu masque son visage à travers son nom.

 

 

 

L’insomnie de Dieu est la stupidité de masquer son visage à travers son nom.

 

 

 

 

 

Dieu est de mauvaise foi. Le sens rationnel de l’univers est son hypocrite vengeance.

 

 

 

Dieu croit à l’univers sans créer un monde.

 

 

 

Dieu croit que le sexe n’est rien d’autre qu’un sens interdit.

 

 

 

 

 

L’être humain de Dieu est ce qui est dit d’un homme en son absence.

 

 

 

Dieu ignore qu’il est sans exister en raison du fait qu’aucun homme n’est assez insouciant pour ne pas croire de façon infinitésimale en son néant.

 

 

 

Dieu est éternel et il ne le sait pas. Cependant les hommes le conçoivent à travers la lumière d’insomnie de leur mauvaise foi.

 

 

 

Celui qui emploie des stéréotypes désire avoir la preuve universelle de sa vie. Celui qui emploie des stéréotypes désire se reproduire en tant que cadavre de Dieu.

 

 

 

Dieu hante exclusivement celui qui ne parvient pas à sentir les postures du monde destinées à la chair d’exactitude de son âme.

 

 

 

Le bruit du sens est l’obligation d’être lu avant d’apparaître écrit. Le bruit de mutisme de Dieu est l’éternité de lecture qui désire précéder le temps de l’écriture.

 

 

 

Ceux qui n’échangent rien d’autre que Dieu sont les suppôts de la pureté immonde du pardon.

 

 

 

Celui qui surveille sa vie à la façon d’un Dieu se condamne au malheur d’un ennui parfait.

 

 

 

 

 

Le divin est la divisibilité de l’un.

 

 

 

Les hommes existent un jour sur deux. Dieu subsiste un jour sur deux. A l’exception du chiffre deux, personne ne sait quel est ce jour.

 

 

 

S’il n’existe pas, Dieu pense que le chiffre deux est effacé de l’univers un jour sur deux.

 

 

 

S’il n’existe pas, Dieu pense que les raisons pour lesquelles l’homme s’abstient des crimes sont plus abjectes que les crimes mêmes.

 

 

 

S’il n’existe pas, Dieu pense que le rien du tout de la lumière prononce le crime indécidable de la résurrection en tant que croyance incognito de l’alphabet.

 

 

 

La Trinité est le ready-made du néant divisé au plus que parfait.

 

 

 

 

 

La croyance désire anéantir l’inconnu à travers l’anonymat.

 

 

 

La croyance est adressée exclusivement à un ennemi qui n’existe pas.

 

 

 

La croyance identifie ce qui est oublié à la perfection. L’abjection de la croyance est de purifier l’oubli. L’abjection de la croyance est le désir de signifier l’oubli à travers l’infini de la pensée.

 

 

 

La foi n’est rien d’autre que le désir infini de l’effacement. La croyance adore l’excrhymen de gomme de l’espèce de l’être.

 

 

 

Croire en Dieu est désirer n’importe quoi en tant qu’ersatz de lumière de la mort.