Odeur

 

 

 

 

 

 

 

L’odeur insinue la force de disparition de l’existence.

 

 

 

Il apparaît tabou de voler l’odeur de l’autre, en effet cette odeur ne lui appartient pas. L’odeur affirme le charme de la chair, la forme de sa dépossession.

 

 

 

L’odeur de la chair affirme le secret de subtilité par lequel elle séduit son évidence. L’odeur de la chair mystifie sa vérité.

 

 

 

Le parfum disparaît la fureur du miracle par la féerie de l’imminence.

 

 

 

 

 

Les odeurs surviennent comme des animaux abstraits.

 

 

 

Les odeurs surviennent comme des animaux abandonnés à la préférence de repos de l’abstraction.

 

 

 

 

 

Les odeurs soudent la lumière.

 

 

 

L’audace de l’odeur déclare l’instinct de tragédie du sommeil.

 

 

 

L’odeur insinue l’errance de l’au revoir.

 

 

 

Le rituel d’insouciance de l’odeur décapite le hasard de vide de l’au revoir.

 

 

 

 

 

L’odeur adonne le dos du sang.

 

 

 

L’odeur hume les hurlements de bijoux du crâne.

 

 

 

L’odeur incruste les insinuations de cendres de l’alcool.

 

 

 

L’odeur exclame le dos d’érosion de l’inouï.