Besoin

 

 

 

 

 

 

 

Le besoin équilibre le chaos.

 

 

 

La nécessité du besoin ne détruit pas l’absurdité. La nécessité du besoin détruit l’angoisse. La nécessité du besoin détruit en l’homme l’obligation de se divertir pour oublier qu’il existe. La nécessité du besoin affirme la grâce de la tragédie.

 

 

 

 

 

Le besoin apparaît comme parabole insensée de la terreur.

 

 

 

Le feu alibre du besoin affirme l’euphorie de terreur de l’instinct.

 

 

 

La parabole de clarté du besoin calligraphie l’arbre d’anesthésie du sang.

 

 

 

 

 

Le besoin parabolise l’orgasme de l’habitude.

 

 

 

Le besoin déclare l’improvisation d’habitude du destin.

 

 

 

Le visage d’anesthésie du besoin parabolise la chair à l’intérieur du silence au jour l’instant du destin.

 

 

 

 

 

La grâce indésirable du besoin bégaie l’abattoir d’anesthésie du silence.

 

 

 

Le visage de clandestinité du besoin éjacule le crâne de blessures du sommeil.

 

 

 

La clarté burlesque du besoin calligraphie la gueule de ciel du coma.

 

 

 

 

 

Le crâne du besoin projette le bain de phrases de l’oubli.

 

 

 

Les cendres d’ascèse du besoin favorisent les rendez-vous de luxe de l’amnésie.

 

 

 

La désinvolture du besoin exclame le don d’oubli de vouloir en venir au jour la nuit l’instant.

 

 

 

Le brouhaha d’oisiveté du besoin affirme la fenêtre de dévoration de l’extase.