Jonglerie

 

 

 

 

 

 

 

Le taciturne jongle avec des projectiles de parfums.

 

 

 

Le verre d’eau salue l’océan des culs-de-jatte.

 

 

 

La respiration des statues repose l’espace au futur antérieur.

 

 

 

 

 

Les jongleurs architecturent le jaillissement de vide de la gravitation.

 

 

 

Les jongleurs caressent les coïncidences de déchirures du ciel par l’élan de tact de la chute.

 

 

 

Les jongleurs prolifèrent la féerie de fragilité de l’ascèse par la marge d’audace du ciel.

 

 

 

Les jongleurs pandiculent le tact de poussière des galaxies.

 

 

 

Les jongleurs ravissent la jubilation impeccable des astres.

 

 

 

Les jongleurs surinjectent le fou rire du feu par le ça tombe in extremis de l’espace.

 

 

 

Les jongleurs peaufinent l’abracadabrant brio de charme du s’il vous plait beaucoup.

 

 

 

 

 

Les éblouis déambulent comme les créateurs de leur vertige, les virtuoses de leur ruine, ils jonglent aveuglément avec la chute de leur chair. Les éblouis errent comme les funambules de la foudre de leur langue, les pendus de l’incroyable de leur crâne, les clowns d’alcool de la fable de leur disparition.

 

 

 

Les trapézistes cyclopéens dissèquent la ressemblance des grains de sable avec des cercueils de paupières.

 

 

 

 

 

Le pendu attend comme un funambule épuisé.

 

 

 

Les pendus attendent tels des clowns puérils et inconséquents. Ils tirent la langue à n’importe qui sans savoir pourquoi.

 

 

 

Le pendu confond l’horizon et le cordon ombilical.

 

 

 

Le nombril est le clin d’œil du pendu.

 

 

 

Le crime imperceptible du printemps roucoule l’arc en ciel dans la gorge des pendus.

 

 

 

 

 

La pandiculation compose le puzzle de crucifixion de l’exactitude.

 

 

 

La pandiculation exclame l’avalanche de sourires de la paralysie.

 

 

 

La pandiculation abracadabrise la poitrine par la cathédrale d’alcool d’un incendie de larmes.

 

 

 

 

 

Le paradoxe déchire l’âme avec précision quand il provoque une transhumance d’événements à l’intérieur de la passion d’équilibre de l’espace comme il invente le feu d’une conversation de nécessité à l’intérieur du vide.

 

 

 

Un paradoxe et un cercueil jouent au ping-pong sur la table de travail du vent.

 

 

 

Le ciel accroupi du paradoxe calligraphie la translucidité du crâne au dos du sang.

 

 

 

 

 

L’enclume exclame le cercueil de l’imminence.

 

 

 

Le fou rire de l’enclume essaie de cueillir le brin d’herbe du feu.

 

 

 

 

 

Les cloches jonglent avec le coma d’à bientôt de la chute.

 

 

 

La cloche de blessures du ciel catapulte le drapeau d’utopie imminente du matin.

 

 

 

Le bleu incohérent du ciel sauvegarde la luxure du repos à l’intérieur de la langue interdigitale des tympans.