Erotisme

 

 

 

 

 

 

 

L’érotisme peaufine la géologie de la joie.

 

 

 

L’érotisme affirme la certitude incroyable de l’érosion.

 

 

 

L’érotisme affirme le sourire d’amnésie tacite de l’érosion.

 

 

 

L’érotisme cartographie le sourire d’anesthésie de l’érosion.

 

 

 

L’érotisme affirme le tact d’érosion du sommeil.

 

 

 

L’érotisme cartographie le tact de feu de l’érosion à l’instant.

 

 

 

L’érosion taboue de l’érotisme calligraphie la sensualité de terreur de l’instinct.

 

 

 

 

 

L’érotisme pose le hasard de la chair à l’intérieur du lieu d’innocence obscure de l’insensé.

 

 

 

L’érotisme esquive d’un seul geste la parole et le silence.

 

 

 

L’érotisme joue à sculpter un film parlant d’avant le cinéma muet.

 

 

 

 

 

L’érotisme ravit la chemise du savoir par la nudité de l’illusion.

 

 

 

L’érotisme joue à transformer la parure du sexe jusqu’à toucher le hasard de la déraison.

 

 

 

 

 

L’érotisme détruit le désir de réflexivité de l’espèce humaine. L’érotisme méprise l’espèce humaine de l’être par le geste de préférer une apparition inhumaine particulière.

 

 

 

A l’intérieur de l’érotisme les pulsions ne sont ni finies, ni infinies, ni produites, ni reproduites. A l’intérieur de l’érotisme, les pulsions apparaissent à blanc par suite de l’illusion à tu.

 

 

 

L’érotisme effectue des ready-made d’existence cosmétique.

 

 

 

L’érotisme métamorphose les besoins de la chair en habitudes contorsionnistes du destin.

 

 

 

 

 

Le lit compose l’espace inouï de la multiplication des lectures.

 

 

 

Il n’y a pas de gouffre à l’intérieur de l’homme. C’est pourquoi il est nécessaire de partager le lit de feu de sa peau avec les métamorphoses de fumée animale des femmes.

 

 

 

 

 

Le geste rituel de l’érotisme désire la chair d’une âme en marge de l’amour.

 

 

 

Le rituel d’anesthésie contorsionniste de l’érotisme métamorphose le nombre du désir en solitude du sentiment.

 

 

 

 

 

L’érotisme insinue les éventails de viande du tabou immédiat.

 

 

 

L’érotisme poste l’âge palindromique de la chair comme errance de charme de l’au revoir.

 

 

 

La rencontre érotique de la main et de la bouche révèle la vitre du visage comme dos d’un vagin.

 

 

 

La plaisanterie de l’érotisme déclare la courbe du pubis repetita comme coma impeccable de l’âme.