Océan

 

 

 

 

 

 

 

La main de l’océan, la main d’amnésie de l’océan.

 

 

 

La main de paroles de l’océan, la main de paroles amnésiques de l’océan.

 

 

 

 

 

Les mâchoires de salive de l’océan.

 

 

 

La jouissance de sel de l’océan.

 

 

 

La guillotine de gentillesse de l’océan.

 

 

 

Les cuisses de tonnerre saoul de l’océan.

 

 

 

 

 

L’océan tombe la confiance d’une seule fois.

 

 

 

La main de l’océan improvise la monotonie de l’immense.

 

 

 

L’océan ausculte l’exaltation d’au revoir de la monotonie.

 

 

 

Les vagues de l’océan composent les révérences de colère de l’illusion monotone.

 

 

 

 

 

L’océan se saoule avec des mains de voix.

 

 

 

La main d’imminence de l’océan abandonne et sauve le vide de l’épouvante.

 

 

 

L’océan photographie des rendez-vous d’hélicoptères à la surface des mâchoires de la salive.

 

 

 

L’océan salive les aléas aphrodisiaques de l’immense.

 

 

 

 

 

Le déséquilibre contingent de l’écume est semblable à un naufrage qui à chaque instant renaît. La démence d’équilibre de l’océan est semblable à une renaissance qui à chaque instant fait naufrage.

 

 

 

La somnolence minuscule de l’écume esquisse les révérences d’amnésie de l’océan.

 

 

 

La colère minuscule de l’écume esquisse la somnolence à vide du hasard de l’océan.

 

 

 

La musculature de cristal inconséquent de l’écume libelle l’orgueil de subtilité de la monotonie.