Oreilles
Les oreilles sont des portes posthumes. Les oreilles sont les portes posthumes du visage.
Les oreilles reposent comme des ailes souterraines. Les oreilles reposent comme les ailes souterraines du visage.
Les oreilles attendent comme les ailes souterraines de la reptation de l’à bientôt.
L’oreille pense plus loin que le cerveau.
La connaissance des oreilles est plus délicate que celle du cerveau. Les oreilles connaissent à la fois le cœur qui bat de l’inconscient et la foule qui baille de l’infini. Les oreilles connaissent le cœur qui bat l’idiotie de l’inconscient et la foule qui baille les massacres de l’infini.
L’oreille sclérose le vortex des voix.
L’atrocité de l’oreille sclérose le tourbillon de subtilité des voix.
Les oreilles creusent la délicatesse de l’horreur.
La confidence de l’oreille trahit la jouissance du ciel.
Il n’y a pas de réflexivité de l’oreille. L’oreille n’écoute pas une autre oreille. Il n’y a une oreille qui écoute une autre oreille que pour le musicien ou le sourd schizophrène.
Les tympans forment le temple de l’incrédulité. Les tympans forment un temple d’allusions littérales.