Sang

 

 

 

 

 

 

 

Le sang lave l’âme.

 

 

 

Le sang lave l’âme à l’intérieur du sommeil.

 

 

 

Le sang lave l’âme à l’intérieur de la nudité du sommeil.

 

 

 

Le sang lave l’âme à l’intérieur de l’arbre d’apocalypse du sommeil.

 

 

 

Le sang lave l’âme à l’intérieur de la déclaration d’envol du fruit. Le sang lave l’âme à l’intérieur de la catastrophe de clandestinité du fruit.

 

 

 

La respiration de certitude du sang affirme la parure impeccable de l’âme.

 

 

 

 

 

L’extase du sang possède la parole par la clarté taciturne du sommeil.

 

 

 

Seule la respiration du sang sait comment donner une forme à la surdité. Seule la respiration du sang sait comment transformer la surdité en imminence de musique.

 

 

 

La syncope du sang déclare la grâce contorsionniste du silence.

 

 

 

 

 

Le sang jongle avec les instants innombrables de la respiration.

 

 

 

La certitude du sang jongle avec le cyclone d’odeurs de la respiration.

 

 

 

La certitude du sang jongle avec le gouffre projectile du souffle.

 

 

 

 

 

Le sang survient comme une source de visages.

 

 

 

Le sang donne à sentir la source aléascive des visages.

 

 

 

La désinvolture invulnérable du sang imagine le visage acéphale du vent.

 

 

 

Le sang projette le crâne comme totem du temps.

 

 

 

 

 

Le sang déclare le symbole alibre de la certitude.

 

 

 

Le sang détruit l’aveu de la vérité par l’apocalypse de la certitude.

 

 

 

 

 

Le sang joue à tomber jusqu’à sauf.

 

 

 

Le scandale du sang joue à tomber jusqu’à oui tu sauf.

 

 

 

 

 

Le scandale de terreur du sang joue à tomber par crucifixion d’aisance du paradis.

 

 

 

L’éclair de frivolité du sang affirme l’instinct de terreur de l’innocence.

 

 

 

L’apocalypse de silence du sang dénude le paradis par la monstruosité d’innocence de l’immortalité.

 

 

 

L’immobilité du sang déclare le gag de silence du destin.

 

 

 

 

 

Il apparait préférable de baigner son âme à l’intérieur de son sang plutôt que de baigner son cerveau à l’intérieur de ses larmes.

 

 

 

La berceuse d’éclairs du sang insinue le cercueil de temps crucial des voix.