Plaisir

 

 

 

 

 

 

 

Le plaisir immobilise l’âme.

 

 

 

La précision du plaisir sauve l’âme.

 

 

 

Le plaisir déclare l’envol de la pesanteur.

 

 

 

Le plaisir épanouit l’équarrissage de l’équilibre.

 

 

 

Le plaisir envisage comme guillotine les étoiles.

 

 

 

Le plaisir éclabousse la chair d'inconnu.

 

 

 

 

 

Le plaisir apparait comme le don d’un scandale. Le plaisir apparait comme le don cosmétique de la bestialité. Le plaisir apparait comme le don sans pardon de la certitude.

 

 

 

L’innocence du plaisir provoque la clarté d’aveuglement du calme.

 

 

 

La brusquerie de lenteur du plaisir déclare le scandale de certitude du calme.

 

 

 

A l’intérieur de la clandestinité du plaisir, le scandale du visage apparait violé par la lenteur illimitée du calme.

 

 

 

Le plaisir projette la brusquerie de la lenteur à la surface du destin.

 

 

 

 

 

Le plaisir bat comme parure du dehors.

 

 

 

Le plaisir affirme la parure de souveraineté du mourir.

 

 

 

Le plaisir jongle avec l'odeur de translucidité du sang.

 

 

 

La sagesse du plaisir affirme la clarté taciturne de l’anesthésie à l’intérieur de la poussière du sang.

 

 

 

 

 

Le plaisir calligraphie la chair par le sourire de la chute.

 

 

 

Le plaisir projette le crâne comme fenêtre d’énigme du feu.

 

 

 

La précision d’injustice du plaisir bégaie le brouhaha de silence du crâne.

 

 

 

La syncope de volonté du plaisir compose des esquives d’éventails avec des explosions d’enclumes.

 

 

 

Le plaisir détruit la vitesse insignifiante du désir et sauvegarde le miracle de terreur du besoin.

 

 

 

 

 

La jouissance sauvegarde l'eau du bain par le geste de jeter le bébé.

 

 

 

La jouissance joue à crucifier le bébé qui attend dans le ventre de la femme sans jamais faire de mal à la femme.

 

 

 

Les prétextes de jouir apparaissent toujours paisibles quand ils surviennent sans pardon.

 

 

 

 

 

A l’instant de l’orgasme, la chair devient l’archéologue chirurgicale de l’utopie.

 

 

 

Le gag à blanc de l’orgasme révèle la certitude d’anesthésie de l’abandon.

 

 

 

 

 

La volupté déclare l’avalanche de la précision.

 

 

 

La volupté ravit le hurlement du don.

 

 

 

L’ellipse de la volupté révèle la solitude de l’orage.

 

 

 

La volupté révèle le visage de sperme de l’utopie.

 

 

 

 

 

La volupté sauvegarde le pain du rythme. La volupté sauvegarde le pain de rythme du miracle comme du désespoir.

 

 

 

La volupté affirme le miracle de désespoir de la nécessité.

 

 

 

La volupté survient comme la forme candide et impardonnable de la volonté.

 

 

 

La volupté affirme la joie de posséder des ailes sans être un ange. La volupté affirme la joie de posséder des ailes afin de savourer l’extase de tomber jusqu’à oui tu sauf.

 

 

 

La précision d’enthousiasme de la volupté déclare la gravitation de couleur du destin.

 

 

 

 

 

A l’intérieur du silence de la volupté, le souffle devient une fenêtre.

 

 

 

Une galaxie de poissons prolifère à l’intérieur de la poitrine du voluptueux.

 

 

 

 

 

La conversation des muqueuses compose des statues d’odeurs.

 

 

 

La conversation d’inouï des muqueuses compose les statues de spasmes des odeurs.

 

 

 

 

 

La main de la tentation donne à sentir les vertèbres du ventre.

 

 

 

La falaise de fraicheur de la débauche butine les acrobaties d’ascèse de l’incendie.

 

 

 

 

 

La luxure affirme le geste de bénir le vide avec la jouissance. La luxure affirme le geste de bénir le hasard du vide avec l’habitude de la jouissance.

 

 

 

La luxure incruste les ailes d’imminence du devenir à l’intérieur de l’incendie de démesure de l'espace afin de métamorphoser les ailes d’imminence du devenir en satellites d'orgueil de la disparition.