Ame

 

 

 

 

 

 

 

L’âme affirme la catastrophe du souffle.

 

 

 

L’âme affirme l’anthropophagie cosmétique du souffle.

 

 

 

L’âme déclare la parure de gel de la respiration.

 

 

 

L'âme déclare la pierre d’évanouissement de la respiration.

 

 

 

L'âme catapulte la certitude de la respiration par l’extase du sang.

 

 

 

L’âme déclare la paralysie de respiration de l’instinct comme hémorragie de translucidité du crâne.

 

 

 

L'âme projette l’extase de pesanteur de la respiration comme catastrophe d'euphorie du crâne.

 

 

 

La bicyclette de respiration de l’âme sait comment marcher avec aisance à l’intérieur de la cathédrale de guillotines du gel.

 

 

 

 

 

L’âme déclare le cyclone symbolique du sang.

 

 

 

L’âme jongle avec l’aujourd’hui du sang.

 

 

 

L'âme apparaît comme la translucidité projectile du sang.

 

 

 

L’âme déclare l’odeur de silence du sang.

 

 

 

L'âme affirme la démesure de lenteur du sang.

 

 

 

L’âme caresse la décapitation du sang.

 

 

 

La monstruosité d’anesthésie de l’âme caresse la parabole de décapitation du sang.

 

 

 

L’âme apparait comme le déluge d’extase du sang.

 

 

 

 

 

L’âme déclare l'hémorragie du sommeil.

 

 

 

L’âme apparait comme provocation du sommeil.

 

 

 

L’âme affirme l’anthropophagie inexorable du sommeil.

 

 

 

L’âme apparait comme paradis d’apocalypse du sommeil.

 

 

 

L'humour mystique de l’âme déclare l'apocalypse de l'anesthésie.

 

 

 

La volonté de l’âme projette la main debout du coma.

 

 

 

 

 

L’âme déclare le silence cosmétique de la chute.

 

 

 

L’âme déclare la chute en érection de la chair.

 

 

 

L’âme affirme la jubilation de monstruosité de la chair.

 

 

 

L’âme provoque l’apparition debout de la chair.

 

 

 

Le cyclone de sang de l’âme déclare la pudeur obscène d’apparaitre debout.

 

 

 

L’âme apparait comme l’aisance monstrueuse de tomber debout au jour la nuit l’instant.

 

 

 

 

 

L’âme déclare la nudité bestiale du crâne.

 

 

 

L’âme déclare la parabole de nudité bestiale du crâne.

 

 

 

L’âme affirme la crampe animale du crâne. L’âme affirme la crampe à la fois minérale, végétale et animale du crâne.

 

 

 

L’âme déclare l’immobilité projectile du crâne.

 

 

 

L’âme déclare l’hémorragie de neige du crâne.

 

 

 

L’âme affirme la jubilation de paralysie du crâne.

 

 

 

La précision de l’âme affirme la pandiculation de clarté du crâne.

 

 

 

Le sommeil cosmétique de l’âme exclame la banquise de bonjours du crâne.

 

 

 

Le miracle de terreur de l’âme ensevelit la dérive des continents à l’intérieur du crâne.

 

 

 

 

 

L’apparaitre debout de l’âme encule la décapitation.

 

 

 

La bestialité cosmétique de l’âme encule la décapitation.

 

 

 

La certitude de l’âme déclare un pain de décapitations.

 

 

 

La plaisanterie d’extase de l’âme compose la parabole de pain de la décapitation.

 

 

 

La parure d’abandon de l’âme compose le pain de décapitation de l’inconnu.

 

 

 

 

 

L’âme déclare la parure impeccable de la monstruosité.

 

 

 

L'âme déclare le plaisir de calme de la monstruosité.

 

 

 

L’âme déclare la certitude de la monstruosité comme dos de l’odeur.

 

 

 

 

 

L’âme démesure l’animalité. L’âme démesure le scandale de l’animalité. L’âme démesure le scandale d’extase de l’animalité.

 

 

 

 

 

L’âme affirme le miracle de l’instinct.

 

 

 

L’âme affirme le miracle d’anesthésie de l’instinct.

 

 

 

L’âme détruit le désir de vérité par le miracle d’anesthésie de l’instinct.

 

 

 

L’âme détruit le désir de résurrection par le bégaiement de clarté virtuose de l’instinct.

 

 

 

 

 

L’âme affirme la bêtise absolue de la chair. L’âme affirme la posture de grâce inexorable de la chair. L’âme affirme la posture de grâce inexorable de la bêtise de la chair.

 

 

 

L’âme déclare la bêtise de l’extase. L’âme déclare la bêtise inexorable de l’extase.

 

 

 

L’âme déclare la monstruosité inexorable de l’extase.

 

 

 

 

 

L’âme affirme l’exactitude de la sensation. L’âme affirme la démesure d’exactitude de la sensation en deçà de la conscience et de l’inconscient. L’âme affirme la sensation d’immortalité de la chair antérieure à l’éternité de la pensée.

 

 

 

L’immanence de l’âme affirme l’absolu de la sensation.

 

 

 

L’âme apparait comme la certitude de la matière. L’âme apparaît comme certitude de la matière en dehors de la vérité.

 

 

 

 

 

L’âme apparait comme tentation de l’innocence.

 

 

 

L’âme anticipe comme parure de la lenteur.

 

 

 

L’âme anticipe le miracle de mourir par la parure d’innocence de la lenteur.

 

 

 

L’âme apparait comme une anticipation projectile. L’âme apparait comme l’anticipation projectile de la translucidité de la nuit.

 

 

 

La jubilation de l’âme affirme la brusque lenteur de répondre comme parure de silence projectile de la nuit.

 

 

 

 

 

L’âme projette l’existence comme elle abandonne la clarté de son apparition à l’aveuglement du lointain. L’âme projette l’existence comme elle abandonne la clarté de son apparition au surgissement debout du vide.

 

 

 

L’âme montre les postures de la matière du monde par la trajectoire d’aveuglement du ciel.

 

 

 

L’insouciance de terreur de l’âme crée les revolvers de sang virtuose de la volonté. L'apparition de ces revolvers révèle le geste de verre soufflé de l’élégance comme plaisanterie d'amnésie de l’envol.

 

 

 

 

 

L’âme joue à perdre le paradis.

 

 

 

L’extase alibre de l’âme déclare la scandeur sans pardon du paradis.

 

 

 

L’âme affirme la chose de charme de l’apocalypse.

 

 

 

La mystification de l’âme révèle le fil d’amnésie de la fierté paradisiaque.

 

 

 

 

 

Il n’y a pas de blessure de l’âme. L’âme apparait invulnérable. Ce qui s’oppose à l’âme ne blesse pas l’âme, ce qui s’oppose à l’âme interdit l’âme. L’âme n’est pas permanente, l’âme apparait comme affirmation d’une forme particulière d’existence. L’âme existe uniquement de manière souveraine. Il n’y a pas de degré de l’âme. L’âme n’existe jamais de façon affaiblie, atténuée, amoindrie. Il n’y a pas de variations, de modalités de l’âme. L’âme n’est pas une puissance vitale plus ou moins développée. L’âme affirme l’instinct d’apparaitre de l’existence. Et cet instinct d’apparaitre n’est pas identique au désir de vivre. L’âme transforme la vie en extase d’exister. L’âme transforme le désir de vivre en volonté d’apparaitre. L’âme affirme la volonté d’apparaitre de l’existence à l’intérieur du silence du destin.

 

 

 

La force d’invention de l’âme apparait d’une fragilité incroyable. Il suffit de n’importe quoi pour l’interdire. L’âme apparait malgré tout à jamais indestructible. L’âme sauvegarde la certitude d’exister par l’impureté inexorable de son innocence.

 

 

 

 

 

L’âme ne pense pas.

 

 

 

La jubilation inexorable de l’âme détruit le péché éternel de la pensée.

 

 

 

L'aisance minérale de l’âme détruit la promiscuité de pureté de la pensée.

 

 

 

 

 

L’âme ne désire pas ressusciter.

 

 

 

L’âme ne combat pas la mort. L’âme ne désire pas triompher de la mort. L’âme affirme l’exactitude d’apparaitre en dehors de la mort.

 

 

 

L’âme tend l’autre jour à la haine distraite de la mort.

 

 

 

L’âme ne combat jamais les condamnés à mort. L’âme apparait seulement quand elle sait avec certitude qu’il n’y a pas de condamnés à mort à l’intérieur du lieu où elle a la volonté d’apparaitre. L’âme sent toujours si des condamnés à mort sont là ou non.

 

L’âme affirme la paix de la pourriture.

 

 

 

Il apparait préférable plutôt que de désirer ressusciter de vouloir exister comme une âme à la fois impeccable et monstrueuse à chaque instant de son existence.

 

 

 

Il apparait préférable de savourer le monde par la pourriture de clarté de son âme afin de ne jamais ressusciter en traitre dans un autre corps.

 

 

 

 

 

L’apparition mortelle de la chair affirme le geste de savourer la sensation d’exister. Le travail de l’immortalité de l’âme affirme simplement le geste de rester immortelle. L’âme a pour seul travail de se contenter de son oisiveté.

 

 

 

L’âme affirme l’aisance de mourir. L’âme affirme l’aisance de mourir à l’intérieur de l’immortalité.

 

 

 

L’immortalité de l’âme se pare à chaque instant du plaisir de devenir mortelle afin de sentir à quoi ressemble l’amour.

 

 

 

 

 

L’âme déclare le blanc bestial du destin.

 

 

 

L’âme déclare la respiration bestiale du destin.

 

 

 

L’âme erre de certitude en certitude à l’intérieur du destin.

 

 

 

L’âme apparait comme l’escargot-tigre du destin. L’âme apparait comme l’escargot-tigre d’hémorragie du destin.

 

 

 

 

 

La déchirure de l’âme révèle le miracle de scandeur de la certitude.

 

 

 

L’orgasme cosmétique de l’âme calligraphie le tonnerre de translucidité de l’ascèse.

 

 

 

L’âme affirme la jubilation de la clandestinité en dehors du désir de gloire.

 

 

 

L’âme affirme la monstruosité de disparaitre. L’âme affirme la monstruosité de disparaitre comme nécessité de l’illusion.

 

 

 

L’âme montre l’indécence du miracle de disparaitre au dos de l’érosion du destin.

 

 

 

 

 

Il n’y a pas de strip-tease de l’âme. L’âme apparait comme une force de dénudation immédiate. L’âme ne dénude pas à travers le retard infini du désir. L’âme dénude par la jubilation inexorable de l’immédiat.

 

 

 

L'âme déclare la parure de translucidité de l’immédiat.

 

 

 

L’âme affirme la parure de jubilation de la solitude.

 

 

 

L’âme bande de désespoir à l‘intérieur de l’abime. L’âme bande de jubilation comme de désespoir à l’intérieur de la chute du paradis.

 

 

 

 

 

L’âme affirme l’indécence sans pardon de l’équilibre.

 

 

 

L’âme apparait sans respect et sans dignité.

 

 

 

L’âme apparait comme l’extrême irresponsabilité du tact.

 

 

 

L’âme déclare la démesure de paralysie du tact.

 

 

 

 

 

L’exactitude de l’âme caresse la nudité de l’odeur.

 

 

 

L’hémorragie de silence de l’âme dénude l’instinct de miracle de l’odeur.

 

 

 

L’âme déclare la démesure de la nécessité comme dos de l’odeur.

 

 

 

L’âme déclare l’hémorragie d’anesthésie du silence comme dos de l’odeur.

 

 

 

 

 

La main de l’âme mange la trajectoire d’amnésie du ciel.

 

 

 

La certitude de l’âme mange la trajectoire de décapitation du ciel.

 

 

 

 

 

Désirer expliquer son âme est aussi fou et stupide que de désirer s’arrêter pour regarder un paysage de montagne à l’instant où sa chair se trouve à l’intérieur d’une avalanche.

 

 

 

L’âme n’appartient pas au cosmos. L’âme apparait comme un fragment marginal du cosmos. Les métamorphoses du cosmos provoquent l’apparition de l’âme. L’âme apparait séduite par les métamorphoses du cosmos.

 

 

 

Ceux qui désirent la profondeur de la pensée ne désirent le plus souvent cette profondeur de la pensée que parce qu’ils sont indifférents envers la profondeur de la terre ou de l’océan. C’est pourquoi il apparait préférable de vouloir la démesure d’exactitude de l’âme afin de séduire la profondeur de la terre ou de l’océan.

 

 

 

 

 

La souveraineté de l’âme apparait comme un éclair d’amnésie.

 

 

 

L’insouciance de l’âme déclare une enclume d’éclairs.

 

 

 

Le scandale de l’âme déshabille le coma de l’océan.

 

 

 

 

 

Les hommes échangent sans jamais donner. Seule l’inhumanité de l’âme donne. L’âme donne la chair comme parure impeccable de la nudité.

 

 

 

Les hommes se distinguent uniquement par le sourire de catastrophe inhumaine de leur âme.

 

 

 

Le maquillage stellaire de l’âme dévore comme embrasse le charme d’inhumanité de la chair.

 

 

 

 

 

L’âme n’est pas une énergie capitalisable. Il n’y a ni gestion ni stockage de l’âme. L’âme ne produit pas de concepts. L’âme n’engendre aucun moteur.

 

 

 

L’âme n’est pas ce qui va infiniment plus vite que la pensée. L’âme ne vérifie pas. L’âme ne justifie pas. L’âme n’argumente pas. L’âme ne signifie pas. L’âme ne connait pas. L’âme ne témoigne pas. L’âme montre.

 

 

 

Le charnier de démesure de l’âme montre la certitude cosmétique du monde jusqu’à oui.