Ecriture

 

 

 

 

 

 

 

L’écriture déclare le sommeil.

 

 

 

L’écriture déclare le scandale de volonté alibre du sommeil.

 

 

 

L’écriture déclare l’obscénité debout du sommeil. L’écriture déclare l’extase d’obscénité du sommeil.

 

 

 

L’écriture déclare le séisme de silence du sommeil.

 

 

 

L’écriture affirme la métamorphose du sommeil en deçà de la vie et de la mort.

 

 

 

L’écriture projette l’incendie minéral du sommeil à l’intérieur de la respiration du crâne.

 

 

 

 

 

L’écriture déclare la sensation d’immortalité du sommeil.

 

 

 

L’écriture affirme le geste de saluer à sang nu l’instinct d’immortalité du sommeil.

 

 

 

L’écriture déclare l’habitude de scandale de l’innocence comme besogne de solennité du sommeil.

 

 

 

L’écriture anticipe la terreur par la monotonie d’insouciance du sommeil. L’écriture anticipe la terreur avec le fruit d’extase anthropophage du sommeil.

 

 

 

L’écriture donne à sentir le totem de translucidité du coma. L’écriture donne à sentir l’éclair de coma de l’immortalité.

 

 

 

 

 

L’écriture ne révèle ni un monde vivant, ni un monde mort. L’écriture affirme un monde dormi. L’écriture déclare l’apparition d’un monde dormi. L’écriture déclare le scandale de volupté d’un monde dormi.

 

 

 

L’écriture donne à sentir la forme de sommeil de chaque chose. L’écriture déclare la forme particulière de sommeil de chaque chose du monde.

 

 

 

L’écriture déclare la forme particulière de sommeil de chaque geste, de chaque événement, de chaque chose du monde. L’écriture affirme ainsi le sommeil de la respiration, le sommeil de la volonté, le sommeil du bonjour, le sommeil de l’explosion.

 

 

 

L’écriture montre les distinctions de sommeil des choses. L’écriture montre les nuances de sommeil des choses.

 

 

 

L’écriture pare chaque chose du monde avec la posture particulière de son sommeil. L’écriture pare chaque chose du monde avec la posture extatique comme inexorable de son sommeil.

 

 

 

L’écriture déclare la répétition d’unicité de la nuit par la multiplicité des postures du sommeil.

 

 

 

L’écriture déclare les postures de sommeil du monde.

 

 

 

 

 

L’écriture affirme l’instinct de dormir à volonté.

 

 

 

L’écriture affirme une forme de lucidité par la métaphore d’enthousiasme du sommeil.

 

 

 

L’écriture affirme la lucidité de la joie comme métaphore d’apocalypse du sommeil.

 

 

 

L’écriture affirme l’instinct de montrer le monde comme parabole de lucidité du sommeil.

 

 

 

L’écriture essaie de parler au chaos de coquetterie du sommeil. L’écriture essaie de parler au chaos de coquetterie du sommeil comme au s’il vous plait de lucidité de la solitude.

 

 

 

Il n’est pas indispensable de rester éveillé afin d’écrire, cependant il apparait nécessaire afin d’écrire d’avoir détruit ses rêves avec l’illisibilité de son sommeil.

 

 

 

 

 

L’écriture donne à sentir l’anesthésie. L’écriture donne à sentir la pulsion de répétition de l’anesthésie.

 

 

 

L’écriture affirme l’instinct de sentir le monde par la grâce de l’anesthésie. L’écriture affirme l‘instinct de sentir le monde par la flèche de respiration de l’anesthésie.

 

 

 

Les formes de l’écriture viennent du sommeil. Les formes de l’écriture viennent de la pulsion même du sommeil. Les formes de l’écriture ne viennent ni de la veille de la conscience ni de l’inconscience du rêve. Les formes de sommeil de l’écriture apparaissent précisément à la fois en dehors du conscient et de l’inconscient, à la fois en dehors du sens de la conscience et du non-sens de l’inconscient, et aussi à la fois en dehors du non-sens de la conscience et du sens de l’inconscient. Les formes de sommeil de l’écriture s’amusent à jeter à la fois la conscience et l’inconscient à l’intérieur de la démesure de feu du froid, à l’intérieur de la démesure de feu de l’anesthésie.

 

 

 

 

 

L’écriture invente une machine à ralentir le monde. L’écriture invente une machine à ralentir le monde par l’envol de la sensation.

 

 

 

Celui qui écrit tente de déclarer avec précision l’apocalypse de la sensation absolue.

 

 

 

 

 

Celui qui écrit ne se souvient presque jamais des événements de sa veille. La mémoire de celui qui écrit a la forme d’une sidération. Celui qui écrit possède malgré tout à l’intérieur de sa mémoire l’intégralité de la suite de ses sommeils, le tas absolu de ses sommeils, le tas absolu de la suite de ses sommeils.

 

 

 

Le sommeil de celui qui écrit sait comment parler quand la terre ne tourne pas. Le sommeil de celui qui écrit sait comment parler quand la terre joue à reposer immobile à l’intérieur de la parole comme gag taciturne de l’utopie.

 

 

 

 

 

L’écriture affirme le gag de bégayer le silence.

 

 

 

L’écriture affirme le gag de fascination du silence.

 

 

 

L’écriture répète la pulsation de paralysie du silence.

 

 

 

L’écriture joue à envoyer des phrases de silence. L’écriture joue à envoyer des phrases de silence aux postures de certitude des minéraux, des végétaux et des animaux.

 

 

 

L’écriture joue à envoyer des phrases de silence par la répétition de clarté du sang.

 

 

 

L‘écriture déclare le vol en éclats de démesure du sang.

 

 

 

L’écriture déclare la chair comme parachute de respiration du silence. L’écriture déclare la chair comme parachute de respiration du sang.

 

 

 

 

 

L’instinct de l’écriture projette la certitude du silence comme un cou de couteau.

 

 

 

La main de celui qui écrit apparait comme un couteau qui joue à se taire à l’intérieur de la respiration du crâne.

 

 

 

La joie cosmétique de l’écriture affirme l’instinct de raturer son âme avec des paraboles de décapitations.

 

 

 

 

 

L’écriture déclare l’éclair de sommeil du crâne.

 

 

 

L’écriture déclare l’envol de paralysie irresponsable du crâne.

 

 

 

L’écriture anesthésie la matière du cerveau par l’envol d’hémorragie du crâne.

 

 

 

L’écriture détruit la dignité du visage par le gag de respiration parabolique du crâne.

 

 

 

L’écriture affirme le geste de baigner la chair à l’intérieur du crâne. L’écriture affirme le geste de baigner les acrobaties de plaisir burlesque de la chair à l’intérieur de la source de gel du crâne.

 

 

 

L’écriture affirme le geste d’apparaitre composé d’une multitude d’hommes libres et de la chute de volonté cosmétique d’un crâne. L’écriture affirme le geste d’apparaitre composé d’une masse d’hommes libres et de la catastrophe alibre d’un crâne qui transforme cette masse d’hommes libres en incendie de solitude illimitée.

 

 

 

Le crâne de celui qui écrit vole à l’intérieur de la trajectoire de ses phrases.

 

 

 

L’écriture cueille la pluie de l’utopie avec la bouche du crâne.

 

 

 

L’écriture invente le geste de cercueillir la trajectoire d’incendie du crâne.

 

 

 

Le paraboliste de la décapitation analphabète écrit comme il gratte le tohu-bohu de crucifixions du crâne.

 

 

 

 

 

L’écriture déclare la statue de foudre du souffle.

 

 

 

L’écriture affirme la précision d’anthropophagie du souffle.

 

 

 

L’écriture peaufine le tourbillon de déchirures du souffle.

 

 

 

L’écriture déclare la cicatrice d’utopie du souffle.

 

 

 

L’écriture dépose chaque phrase à l’intérieur du cercueil de foudre du souffle.

 

 

 

L’écriture affirme l’instinct de danser avec les vertèbres de la respiration. Le reste de la chair ne danse pas, malgré tout le reste de la chair déclare à ciel ouvert la fable d’incendie de la danse.

 

 

 

L’écriture projette le précipice de la respiration à l’intérieur de l’improvisation de paralysie des vertèbres.

 

 

 

L’écriture sauvegarde la démesure du monde entre chaque phrase par la sauvagerie de la respiration.

 

 

 

 

 

L’écriture déclare le rituel contorsionniste du temps.

 

 

 

L’écriture affirme la clarté de silence aveugle du temps.

 

 

 

L’écriture affirme le totem d’instinct du temps. L’écriture affirme le totem d’absolu du temps. L’écriture déclare le totem de hasard inconnu du temps.

 

 

 

L’écriture s’amuse à incarner le magma de contiguïtés alibres du temps comme l’avalanche d’abandon scandide de l’espace.

 

 

 

La frivolité rituelle de l’écriture affirme le geste de parer la destruction de l’espace avec le temps comme la destruction du temps avec l’espace et de bondir d’une parure de destruction à l’autre par l’équilibre de respiration du crâne.

 

 

 

 

 

L’écriture invente une forme de nuit artificielle. L’écriture crée une posture de nuit artificielle par la projection de translucidité de l’extase.

 

 

 

L’écriture sculpte la répétition de certitude de la nuit comme déluge de clarté de la respiration.

 

 

 

L’instinct cosmétique de l’écriture crée la nuit à volonté. L’instinct cosmétique de l’écriture crée l’extase de répétition de la nuit à oui tu sauf.

 

 

 

 

 

L’écriture déclare l’apocalypse impeccable de la solitude.

 

 

 

L’écriture projette la certitude de silence de l’âme jusqu’à la répétition de solitude du blanc.

 

 

 

L’écriture projette les postures de désinvolture de la solitude à l’intérieur du charnier de blancheur du paradis.

 

 

 

L’écriture destine le coma de la solitude à l’apocalypse debout de oui.

 

 

 

Celui qui écrit n’essaie pas de ressembler à quelque chose ou à quelqu’un. Celui qui écrit essaie d’incarner la ressemblance elle-même. Celui qui écrit essaie d’incarner la solitude de la ressemblance, la solitude absolue de la ressemblance.

 

 

 

Celui qui écrit déclare la solitude du langage. L’aisance comme l’ascèse de celui qui écrit affirme « Je suis seul comme le langage. Je suis seul comme l’illusion du langage. Je suis seul comme le ravissement irresponsable du langage. Je suis seul comme l’anesthésie rituelle du langage. Je suis seul comme le silence inexorable du langage. » 

 

 

 

Celui qui écrit déclare la solitude du langage en dehors de la vie, de la mort et de la résurrection.

 

 

 

Celui qui écrit viole le langage avec la solitude. Celui qui écrit viole le langage avec l’incendie de la solitude. Celui qui écrit viole le langage avec le ravissement de terreur de la solitude.

 

 

 

Celui qui écrit essaie de devenir l’anthropophage de féerie de la solitude.

 

 

 

 

 

Celui qui écrit n’est pas le témoin de la vérité. Celui qui écrit apparait comme un inventeur de certitude.

 

 

 

La joie de l’écriture n’est pas de dire la vérité. La joie de l’écriture affirme le geste d’inventer des certitudes inoubliables. Celui qui écrit touche la certitude beaucoup plus loin qu'il ne voit la vérité.

 

 

 

L’écriture déclare l’anesthésie cosmétique de la certitude.

 

 

 

L’écriture déclare l’instinct de paralysie impeccable de la certitude.

 

 

 

L’écriture rythme le monde par la sensation de clarté incroyable de la certitude.

 

 

 

L’écriture affirme le geste de détruire le tout dire par les fragments d’illimité de la certitude.

 

 

 

L’écriture affirme le geste de détruire les fantômes infinis de la vérité par la débauche de formes de la certitude.

 

 

 

L’écriture affirme le geste de détruire le néant par les réponses minérales de la certitude.

 

 

 

L’écriture affirme l’hémorragie minérale de la certitude comme le projectile de lenteur d’avoir lieu.

 

 

 

Celui qui écrit cherche à créer des cathédrales d’herbes avec la trajectoire d’errance de la certitude jusqu’à ce que le s’il vous plait de terreur de l’illusion parvienne à y demeurer en paix.

 

 

 

L’écriture déclare la parabole de la certitude comme sensation du destin.

 

 

 

 

 

L’écriture ne détruit pas la bêtise. L’écriture pare la bêtise. L’écriture pare la bêtise avec le tourbillon de symboles du sommeil.

 

 

 

L’écriture déclare la bêtise de l’extase.

 

 

 

L’écriture déclare le besoin tabou de l’extase.

 

 

 

L’écriture déclare le tas de prénoms de l’extase.

 

 

 

L’écriture déclare la chute d’enthousiasme de l’extase d’exister.

 

 

 

L’écriture imagine la chose du destin afin de démesurer le don d’exactitude impure de l’extase.

 

 

 

L’écriture affirme l'existence comme prétexte innocent et alibre de l’extase paradisiaque.

 

 

 

 

 

L’écriture déclare le scandale d’innocence du destin.

 

 

 

L’écriture donne à sentir la monstruosité du destin. L’écriture donne à sentir la bêtise inexorable du destin.

 

 

 

L’écriture déclare l’instinct de sommeil du destin.

 

 

 

L’écriture inachève l’existence par le charme d’anesthésie du destin.

 

 

 

L’écriture affirme le jeu de recommencer chaque jour son existence à l’intérieur du zéro du destin. L’écriture n’est pas le jeu de vivre une nouvelle vie. L’écriture n’est pas le jeu de revivre avec la même âme dans un autre corps ou de revivre dans le même corps avec une autre âme. L’écriture affirme le jeu de répéter son existence par le geste d’incarner le sommeil de solitude de son âme à l’intérieur de l’aisance de clandestinité du destin.

 

 

 

L’écriture sculpte les contorsions de couleur du destin. L’écriture sculpte les acrobaties de couleur du destin.

 

 

 

L’écriture déclare le scandale d’innocence de l’extase comme phrase de couleur du destin.

 

 

 

 

 

L’écriture joue à dormir la tragédie.

 

 

 

L’écriture déclare l’exactitude d’aveuglement de l’énigme.

 

 

 

L’écriture déclare le poignard de syncope de la souveraineté.

 

 

 

L’écriture affirme la marge de feu de la gravitation.

 

 

 

L’écriture affirme l’avoir lieu funambule de l’utopie.

 

 

 

L’écriture affirme l’improvisation de tabous de l’habitude.

 

 

 

L’écriture affirme la tentation de devenir le tabou d’euphorie exacte de son innocence.

 

 

 

L’écriture affirme la crudité minérale de s’évanouir comme acrobate de brouhaha du souffle à la surface de l’incendie du destin.

 

 

 

 

 

L’écriture affirme la trajectoire de la chair. L’écriture affirme la trajectoire de la chair entre terre et ciel comme coma debout de la jubilation à l’intérieur de la translucidité du temps.

 

 

 

L’écriture déclare la pulsation de paralysie de la chair par le vol en éclats au jour la nuit l’instant de la certitude.

 

 

 

L’écriture déclare le minerai de chute de la chair.

 

 

 

La chair apparait comme l’outil de l’écriture. La chair apparait comme l‘outil par lequel la chair survient adressée à tu.

 

 

 

 

 

L’écriture bégaie l’absolu.

 

 

 

L’écriture bégaie l’absolu d’apparaitre debout entre terre et ciel.

 

 

 

L’écriture bégaie l’érosion de certitude d’apparaitre debout entre terre et ciel.

 

 

 

L’écriture déclare l’envol de la pesanteur comme précision d’irresponsabilité du monde.

 

 

 

 

 

L’écriture déclare la surface d’érosion debout de l’âme.

 

 

 

L’écriture déclare les métamorphoses d’immobilité de l’âme.

 

 

 

L’écriture essaie de rencontrer l’âme sans jamais désirer ni connaitre ni comprendre l’âme.

 

 

 

L’écriture détruit la conscience et l’inconscient afin de sauvegarder intacte la certitude de chair de l’âme.

 

 

 

La joie de l’écriture affirme le geste de déclarer le rythme de l’âme comme respiration bestiale et désinvolte du crâne.

 

 

 

 

 

Celui qui écrit devient le symbole des gestes du dehors inhumain.

 

 

 

Celui qui écrit essaie de devenir le seul symbole à l’intérieur du monde des choses comme la seule chose à l’intérieur du monde des symboles.

 

 

 

L’écriture ne pense pas le monde. L’écriture n’assassine pas le monde. L’écriture ne soigne pas le monde. L’écriture n’assassoigne pas le monde. L’écriture approche seulement  l’apocalypse impeccable du monde.

 

 

 

L’écriture affirme le geste de saluer la catastrophe d’illusion du monde.

 

 

 

L’écriture affirme l’instinct d’amplifier la solitude du monde par le geste de partager la solitude du monde.

 

 

 

L’écriture déclare la  nécessité sauve du monde. L’écriture improvise la nécessité inexorable du monde.

 

 

 

L’écriture affirme la clandestinité immense du monde. L’écriture déclare la clandestinité du monde à l’intérieur de l’aisance inexorable du destin.

 

 

 

 

 

L’écriture déclare la respiration de paralysie de l’instinct.

 

 

 

L’écriture déclare la cathédrale de respiration de l’instinct.

 

 

 

L’écriture transforme l’éclat de rire de l’instinct en totem rituel du temps.

 

 

 

Celui qui écrit incarne la rature d’extase de l’instinct rituel.

 

 

 

Celui qui écrit pare sa chair avec des postures d’anesthésie rituelle afin de provoquer des émotions immédiates à l’intérieur de l’âme de celui qui lit.

 

 

 

 

 

L’écriture transforme l’oubli en rituel.

 

 

 

L’écriture invente des gestes de confusion claire et d’oubli précis.

 

 

 

L’écriture détruit l’inconscient par la pulsion rythmique de l’oubli.

 

 

 

La mémoire de celui qui écrit ressemble à une déflagration d’illusion.

 

 

 

L’écriture affirme le geste de relire la forme de son oubli sans jamais l’avoir lu.

 

 

 

 

 

L’écriture s’amuse à cuire l’amnésie.

 

 

 

L’écriture s’amuse à cuire la nourriture de vide de l’amnésie.

 

 

 

L’écriture s’amuse à cuire l’amnésie par la féerie de silence du feu.

 

 

 

L‘écriture s’amuse à cuire l’amnésie par l’offrande d’illisibilité du feu.

 

 

 

L’écriture cuisine le feu avec la nourriture. L’écriture cuisine le feu de conversation de l’incroyable avec la nourriture d’inouï de la terreur.

 

 

 

 

 

L’écriture affirme l’instinct d’apparaître et de disparaitre comme chirurgien cosmétique du feu.

 

 

 

L’écriture crée des fenêtres d’incendie à l’intérieur de la masse humaine du langage.

 

 

 

La volonté désinvolte de l’écriture affirme le geste d’incendier le seuil de sa demeure sans jamais incendier sa demeure.

 

 

 

L’écriture incendie le brouhaha minéral des cendres.

 

 

 

L’écriture incendie le brouhaha d’acrobaties éthiques des cendres.

 

 

 

L’écriture sauvegarde la sauvagerie du monde par le geste d’incendier le brouhaha des cendres.

 

 

 

 

 

L’écriture rature le ciel.

 

 

 

L’écriture taillade le dénuement du ciel.

 

 

 

L’écriture taillade le dénuement d’absurdité de la marge du ciel.

 

 

 

 

 

L’écriture affirme une forme de saut sur place à l’intérieur du dernier pas. L’écriture affirme la connivence de respiration du précipice et du dernier pas à la surface du papier.

 

 

 

L’écriture affirme un désert de frivolité efficace entre le dernier venu du premier pas et le premier venu du dernier pas.

 

 

 

L’écriture invente une main funambule paradoxale qui ne chercher pas à tenir en équilibre sur un fil. L’écriture invente une main funambule paradoxale qui tente d’équilibrer la chute nonchalante du fil à l’intérieur du hasard transfini de l’espace.

 

 

 

 

 

L’écriture affirme la démence de voler en deçà de son ombre.

 

 

 

L’écriture essaie d’apprendre à l’oiseau comment voler en dehors de l’air. L’écriture essaie d’apprendre à voler à l’intérieur de la terre à l’oiseau de la voix.

 

 

 

Le rêve de celui qui écrit n’est pas de voler dans l’air. Le rêve de celui qui écrit serait plutôt simplement de dormir. Celui qui écrit rêve de dormir. Celui qui écrit rêve à la volonté même du sommeil. Et par cette volonté du sommeil, celui qui écrit affirme le geste de voler à l’intérieur de la terre.

 

 

 

La volonté de sommeil de l’écriture affirme le geste de voler à l’intérieur de la chair d’un animal comme à l’intérieur de la chute de la terre. La volonté de sommeil de l’écriture  affirme le geste de voler à l’intérieur de la chute animale de la terre.

 

 

 

Celui qui écrit confond le parachute et le scaphandre. Celui qui écrit sait comment voler à l’intérieur du ciel à l’instant où il apparait paré par un scaphandre et celui qui écrit sait comment plonger à l’intérieur de l’océan à l’instant où il apparait dénudé par un parachute.

 

 

 

 

 

L’écriture pose la foudre de facilité de la peau en équilibre sur l’extase cosmétique de la solitude.

 

 

 

L’écriture pose l’extase cosmétique de la peau en équilibre sur l’explosion d’aisance de la solitude.

 

 

 

L’écriture pose l’implosion de terreur de la peau en équilibre sur la catastrophe d’aisance du sommeil.

 

 

 

 

 

L’écriture déclare le problème de parvenir à projeter des phrases à l’intérieur de l’écran de vide du crâne.

 

 

 

L’écriture ne déclare pas le problème de savoir comment ordonner les pensées. L’écriture déclare le problème de savoir comment équilibrer les phrases en dehors de la pensée. L’écriture déclare le problème de savoir comment équilibrer les phrases comme des cathédrales d’épilepsie, les cathédrales d’épilepsie de la respiration du crâne.

 

 

 

L’écriture sculpte la pandiculation de désespoir des phrases à l’intérieur de la respiration d’extase du silence.

 

 

 

L’intensité de l’écriture apparait par la catastrophe de respiration des phrases à l’intérieur du crâne comme répétition d’apocalypse du paradis.

 

 

 

 

 

L’écriture affirme la tentation de dénuder son odeur.

 

 

 

Celui qui écrit détruit la loi avec l’épouvante de frivolité de son odeur.

 

 

 

L’écriture affirme le jeu d’adresser son odeur au sourire du cyclone.

 

 

 

 

 

L’écriture révèle le minerai de voix des mains.

 

 

 

L’écriture révèle la mosaïque de souffles des mains.

 

 

 

Le gel animal de la calligraphie exclame la respiration d'utopie de la main.

 

 

 

L’ascèse de l’écriture affirme le geste de manger l’exclamation de ses mains avec la solitude cyclopéenne de sa bouche.

 

 

 

 

 

Celui qui écrit retrouve sa langue pendue par terre chaque matin à l’instant de l’éveil.

 

 

 

Celui qui écrit jongle avec sa liberté comme il effectue des nœuds d’inouï avec sa langue.

 

 

 

L’écriture affirme la désinvolture d’ascèse de transformer son sexe en une autre langue, de transformer sa langue en un geste animal et de transformer l’espèce humaine en parure de paralysie de l’illisible.

 

 

 

 

 

L’écriture déclare le vertige de gel de la parole.

 

 

 

L’écriture paradoxalise l’instinct de gel de la parole.

 

 

 

L’écriture adresse la parole en deçà du miroir de la lumière.

 

 

 

L’écriture affirme le geste d’adresser la parole au tohu-bohu du destin afin de détruire le bruit de la lumière.

 

 

 

L’écriture déclare la répétition paradoxale d’une réponse antérieure à toute question.

 

 

 

Celui qui écrit ne parle pas à quelqu’un. Celui qui écrit ne parle pas à personne. Celui qui écrit ne parle pas tout seul. Celui qui écrit ne parle pas aux hommes. Celui qui écrit parle à l’espace d’incendie qui repose à l’extrémité de chaque homme.

 

 

 

L’écriture affirme le jeu de voyager entre ses paroles. L’écriture déclare le voyage de la voix à l’intérieur de l’espace d’incendie de la parole.

 

 

 

La malédiction de celui qui écrit c’est de ne pouvoir respirer qu’à l’instant où il parle.

 

 

 

Celui qui écrit a le sentiment d’apparaitre dépensé comme dépecé par l’événement de la parole.

 

 

 

A l’intérieur de l’écriture, les paroles dansent décapitées par l'odeur de paralysie de la respiration.

 

 

 

Celui qui écrit se tait comme une porte ouverte et parle comme une porte fermée.

 

 

 

L’écriture invente une parole qui surgit en dehors de l’horizon de Dieu. L’écriture invente une parole qui survient comme jeu d’aveuglement de l’innocence.

 

 

 

Celui qui écrit dispose d’une multitude d’inconscients. Celui qui écrit joue à ce que cette multitude d’inconscients s’entretuent à l’intérieur du feu de la conversation.

 

 

 

L’écriture n’est ni le désir de parler en son nom propre ni le désir de parler en son nom sale. L’écriture affirme le geste de parler par l’impureté impeccable de son silence c’est-à-dire par la catastrophe de candeur de son prénom.

 

 

 

 

 

Les livres ne sont pas écrits par les hommes. Les livres apparaissent écrits par une force inhumaine qui repose à l’intérieur des hommes, la force précisément de devenir livre. C’est là le paradoxe de celui qui écrit. Sa vie semble souvent en retard sur ses livres, comme si son corps vivant n’avait pas encore atteint le lieu d’immortalité de sa chair déjà devenue livre.

 

 

 

L’étrangeté absurde de celui qui écrit affirme le geste d’inventer la forme de son futur à la fois comme inscrit et comme perdu. L’étrangeté absurde de celui qui écrit affirme le geste d’inventer son existence comme une forme de futur inscrit à blanc. Chaque livre affirme l’existence de celui qui écrit au futur antérieur de son destin.

 

 

 

Quand celui qui écrit n’écrit pas, il demeure au sommet du précipice. Quand celui qui écrit parle, il apparait demeuré par l’envol immédiat de l’abime.

 

 

 

Celui qui écrit apparait la fois comme la ruine des livres qu’il écrit et le mausolée idiot des livres qu’il n’écrit pas.

 

 

 

Celui qui écrit est le bureaucrate de son exubérance, le notaire de son extase, le greffier de sa souveraineté.

 

 

 

Celui qui écrit apparait toujours abandonné par les livres qu’il écrit. Celui qui écrit commence par relire les livres qu’il écrit et essaie ensuite simplement de lire les livres qu’il écrit par la jubilation de son désespoir.

 

 

 

 

 

Le paradoxe de celui qui écrit c’est de ne pas connaitre ce qu’il montre. Celui qui écrit montre une chose du monde qu’il invente en dehors de la connaissance. Si celui qui écrit connaissait ce qu’il montre, il aurait le pouvoir de se retourner sur son œuvre et il ne serait alors rien d’autre que le spectre de sa pensée.

 

 

 

Celui qui écrit ne désire ni découvrir son identité ni se délivrer de cette identité. L’écriture ne change l’identité ni en idole ni en déchet. Celui qui écrit affirme plutôt la particularité de son existence comme une chose, une chose qui apparait à la fois face et parmi d’autres choses. Celui qui écrit affirme la particularité de son existence comme finitude démesurée de la chair.

 

 

 

Celui qui s’identifie à ce qu’il écrit est alors intimidé à travers ce qu’il n’écrit pas.

 

 

 

Celui qui écrit ne désire pas la révolution sociale. Le tact de celui qui écrit c’est de ne pas désirer socialement. Celui qui écrit sait que la société est un ventre et non une planète. C’est pourquoi il désire provoquer des révulsions plutôt que des révolutions.

 

 

 

L’écrivain qui serait obligé d’écouter à chaque seconde les informations de la totalité de l’univers et cela sans que ce soit sa religion, tenterait d’immiscer malgré tout l’exactitude de son âme en dehors des vérifications de futilité de l’électricité, il tenterait de sauver la posture immédiate de son âme par le geste d’imaginer un artifice de terre comme érosion de l’utopie.

 

 

 

 

 

Celui qui écrit ne désire pas être lu. Celui qui écrit déclare l’exactitude illisible de l’existence.

 

 

 

Celui qui écrit incarne l’épouvante du langage. Celui qui écrit essaie d’incarner l’immanence d’une illisibilité qui à la fois démesure et dévore son existence.

 

 

 

L’écriture affirme le geste d’imaginer en dehors des phantasmes. L’écriture affirme le geste d’imaginer en dehors de la lumière fastidieuse du désir.

 

 

 

Apparaitre comme le seul à écrire son désir transforme le désir en volonté. Apparaitre comme le seul à écrire l’illisibilité de son désir transforme le désir en instinct du destin.

 

 

 

Celui qui écrit sait comment réécrire par jeu l’intégralité du dictionnaire avec l’hypothèse de sourire innommable de sa volonté.

 

 

 

Un écrivain violemment humoristique serait un écrivain qui ne parviendrait jamais à relire ce qu’il a écrit. Son écriture apparaitrait pour lui et pour lui seul illisible. L’écrivain violemment humoristique serait ainsi irresponsable par élégance même de la nécessité. Parce qu’il mépriserait le redoublement de soi à travers la lecture, parce qu’il ne serait apte à écrire qu’une seule fois comme à jamais, l’écrivain violemment humoristique deviendrait ainsi le prestidigitateur de son vide, le prestidigitateur qui ferait apparaitre et disparaitre son vide à loisir.

 

 

 

 

 

L’écriture joue à parler comme ça l'espèce humaine n'existait pas.

 

 

 

Ecrire affirme le jeu de disparaitre aux yeux de tous comme le jeu d’apparaitre à une seule existence.

 

 

 

Celui qui écrit de manière clandestine dévore l’incendie de silence de son amnésie.

 

 

 

Celui qui écrit de manière clandestine apparait comme l’anthropophage du feu. Celui qui écrit de manière clandestine apparait comme l’anthropophage d’aisance efficace du feu.

 

 

 

 

 

La joie de celui qui écrit apparait provoquée par la tranquillité efficace de son imagination.

 

 

 

Celui qui écrit sait comment à la fois projeter les formes qu’il voit, touche, goûte, hume et entend sur l’écran de son visage et comment projeter l’écran de son visage à l’intérieur des postures du monde qu’il voit, touche, goûte, hume et entend. Ce geste de double projection s’appelle l’imagination. Celui qui écrit apparaît ainsi composé par les multiples gestes de ses sensations. Celui qui écrit apparaît comme la planète des formes qu’il a approchées et trouvées.

 

 

 

L’écriture joue à envoyer des lettres à la posture des minéraux, des végétaux et des animaux. L’écriture joue à envoyer des lettres à l’instinct de certitude parabolique des minéraux, des végétaux et des animaux.

 

 

 

Celui qui écrit déclare la météorologie des sentiments. Celui qui écrit déclare l’apparition et la disparition des sentiments comme animaux mythologiques de la certitude.

 

 

 

Ecrire une parabole affirme le geste d’envoyer un mythe comme une lettre par la poste. La parabole apparait comme un mythe intime. La parabole apparait comme un mythe qui n’est pas adressé à un peuple. La parabole apparait comme un mythe adressé de manière clandestine à la solitude d’une chair.

 

 

 

Celui qui écrit sait comment accomplir la distinction entre demain et le futur. Pour celui qui écrit demain apparait semblable à la solitude d’une main et le futur au tas d’une multitude de mains.

 

 

 

Il apparait facile d’écrire à l’intérieur d’une maison où il y a un autre homme. Il reste tabou d’écrire à l’intérieur d’un désert où se trouve une femme.

 

 

 

 

 

Celui qui écrit ressemble à un fœtus anthropophage.

 

 

 

Celui qui écrit n’a pas uniquement été engendré à travers l’accouplement de deux corps humains, celui qui écrit a aussi été inventé par la connivence efficace de deux fables.

 

 

 

Celui qui écrit a rencontré d’innombrables événements avant de naitre, c’est pourquoi les événements qui surviennent à l’intérieur de son existence touchent son âme comme des indices de fables indestructibles.

 

 

 

Celui qui écrit n’écrit pas des livres comme il fait des enfants. Celui qui écrit crée plutôt des livres comme il invente des enfants, des enfants qu’il jouerait à ouvrir tranquillement, à feuilleter avec exaltation, à raturer à volonté, à abandonner, à voler et à retrouver comme bon lui semble, à jeter à la poubelle avec mépris, à brûler quand il a froid, ou encore des enfants qu’il invente parfois avec une femme et préfère malgré tout offrir quand cela lui chante à une autre femme.

 

 

 

 

 

Croire à l’unité de l’œuvre est croire à la cohérence totalitaire du jour. Affirmer à la fois la multiplicité des jours et la solitude de la nuit détruit la croyance en l’unité de l’œuvre.

 

 

 

Ceux qui revendiquent l’unité de l’œuvre sont obligés de faire comme si la nuit n’existait pas. Ceux qui revendiquent l’unité de l’œuvre interdisent la nuit. Ceux qui revendiquent l’unité de l’œuvre désirent effacer le miracle de terreur de la nuit et laisser croire que l’œuvre a été écrite en un jour. Ceux qui revendiquent l’unité de l’œuvre dissimulent la répétition d’unicité de la nuit où s’abime le savoir même de l’œuvre. Ceux qui revendiquent l’unité de l’œuvre dissimulent la répétition de solitude de la nuit c’est à dire le recommencement à la fois engourdi et étonné de chaque matin, la rature d’extase de chaque matin.

 

 

 

 

 

Publier un livre c’est survivre à la honte de son exécution publique. Publier un livre c’est libérer la honte de son exécution publique.

 

 

 

Publier un livre ressemble à la démence d’un homme qui désirerait enterrer son corps à l’intérieur de son âme.

 

 

 

Imaginer ainsi l’inhumation impeccable de celui qui écrit : ses livres apparaissent ensevelis et sa chair reste abandonnée à la décomposition sur sa table de travail.

 

 

 

Imaginer une forme de postérité à l’envers : l’œuvre de celui qui écrit serait lue avant qu’il naisse et celui qui écrit existerait ainsi avec une insouciance incroyable après l’apparition de son œuvre.

 

 

 

Seul un homme qui parviendrait à écrire et à publier son existence à l’instant même de l’apparition de cette existence parviendrait à inventer une forme élégante de liberté.

 

 

 

 

 

Celui qui écrit oublie ce qu’il écrit, cependant ce n’est pas la page qui mémorise ce qu’il écrit. La page mémorise seulement l’ombre de ce qu’il écrit. Ce qui mémorise ce qu’il écrit c’est plutôt l’érosion érotique de son crayon.

 

 

 

La page blanche est un miroir, un miroir qui signifie l’identité du visage. Quand la page devient écrite, le miroir disparait et apparait ainsi l’improvisation d’immortalité d’un visage en dehors de l’identité, le visage illisible de la mystification du destin.

 

 

 

La page blanche apparait comme une fenêtre qui ne semble translucide que d’un seul côté. De l’autre côté elle effectue la destruction de tous les miroirs. Le problème reste de savoir quel côté est celui de l’écriture et quel côté celui de la lecture.

 

 

 

 

 

Il y a deux manières d’écrire. Soit pour fuir la pensée obligatoire et insignifiante d’une obsession, soit afin d’approcher la forme intense et nécessaire d’une euphorie. L’écriture devient cependant idiotie lorsque ces deux attitudes se confondent en un même désir.

 

 

 

L’écriture apparait comme le seul stratagème par lequel nous avons l’aptitude de réconcilier des hommes qui appartiennent à des époques différentes. Par le feu de tact d’une phrase nous devenons ainsi aptes à amadouer des hommes qui se seraient peut-être combattus s’ils s’étaient rencontrés.

 

 

 

 

 

Chaque mot de l’écrivain banal est similaire à un suicide manqué.

 

 

 

Un livre rédigé exclusivement pour abolir l’ennui est identique à une procédure de divorce adressée à la vertu de son propre cadavre.

 

 

 

La folie de l’écrivain de mauvaise foi est d’effacer ce qu’il n’écrit pas à travers ce qu’il fait semblant d’écrire.

 

 

 

L’écrivain banal estime qu’il ne doit rien lire d’autre que ce qu’il écrit. L’écrivain banal a peur de lire les livres des autres et peur de survivre à cette peur.

 

 

 

Lorsque celui qui écrit se croit dans l’obligation de vérifier ce qu’il écrit, écrire est alors pour lui une profession de foi, la profession de foi de son doute. Quand celui qui écrit ne vérifie pas ce qu’il écrit, son écriture affirme l’extase de certitude de son existence.

 

 

 

L’écrivain banal croit que l’écriture est un acte sacré c’est la raison pour laquelle il éprouve de la culpabilité lorsqu’il n’écrit pas. A l’inverse celui qui écrit de manière efficace c’est à dire inoubliable affirme l’écriture comme forme d’un miracle sans y croire. Celui qui écrit de manière inoubliable n’a pas besoin de l’écriture pour exister. Celui qui écrit de manière inoubliable sait ainsi comment ne pas écrire sans que cela modifie le charme de son existence. Celui qui écrit de manière inoubliable a seulement besoin du silence du destin. Celui qui écrit de manière inoubliable a besoin du silence du destin afin de charmer la venue de son écriture.

 

 

 

 

 

Le hasard de nécessité de l’écriture détruit l’insignifiance immonde du néant.

 

 

 

L’écriture affirme la tentation d’aisance efficace de détruire le virus de vérité de l’être.