Froid

 

 

 

 

 

 

 

Le froid forge la respiration.

 

 

 

Le froid apparait comme une pulsion. Le froid affirme la pulsion de disparaitre. Le froid affirme la pulsion de disparaitre comme miracle de la certitude.

 

 

 

La pulsion du froid affirme l’offrande de disparaitre.

 

 

 

Le froid donne un éclat quasi mental à la présence même du monde.

 

 

 

 

 

L’hiver savonne le tabou. L’hiver savonne le tabou avec la translucidité du lointain.

 

 

 

L’hiver révèle la clef d’anesthésie de l’alcool.

 

 

 

L’hiver vole la clef d’extase de l’instinct.

 

 

 

 

 

La neige dénude la jouissance de l’anesthésie.

 

 

 

Le gel déclare l'odeur de la translucidité comme orgasme du calme.

 

 

 

Seule la langue de lointain du gel sait comment toucher la marge de fenêtres du feu.

 

 

 

 

 

Le blanc apparait comme bandaison du vide.

 

 

 

Le blanc donne à sentir la translucidité bestiale de l’obscur.

 

 

 

Le blanc apparait comme anesthésie bestiale de la disparition.

 

 

 

 

 

L’iceberg bégaie le brouhaha d’exaltation de l’anesthésie.

 

 

 

L’iceberg aboie l’exubérance de candeur de la tragédie.

 

 

 

 

 

L’anesthésie affirme la sensation du ciel.

 

 

 

L’anesthésie décapite la respiration du ciel.

 

 

 

L’anesthésie improvise le ciel de gel de la joie.

 

 

 

 

 

L’anesthésie compose le paradis par contumace de l’oubli.

 

 

 

A l’intérieur de l’insouciance de l’anesthésie, l’oubli ressemble à l’exubérance de la politesse.

 

 

 

La sensation debout de l’anesthésie affirme le cosmétique crucial de l’apocalypse.

 

 

 

L’excitation de l’anesthésie affirme le geste de crucifier le feu d’inconnu de l’espace avec l’extase de clandestinité du crâne.

 

 

 

 

 

L’anesthésie affirme des miracles d’amoralité.

 

 

 

Chaque homme dispose d’un espace d’anesthésie fabuleuse envers lui-même. Chaque homme dispose d’un espace d’anesthésie fabuleuse entre son existence et ses pensées ou entre son existence et ses sentiments. Lorsque cet espace est aboli, tout ce qui lui arrive est désormais divin et stupide.

 

 

 

 

 

A l’instant du frisson, l’odeur du cou devient une fenêtre.

 

 

 

La fraicheur affirme le charme efficace de ce qui a lieu en deçà de tout phantasme.

 

 

 

La fraicheur ravit le temps de l’espace jusqu’à l’injecter à l’intérieur de la demeure du vent.