Nuages

 

 

 

 

 

 

 

Les nuages volent pieds nus.

 

 

 

Les nuages insinuent des lévitations d’eau cul-de-jatte.

 

 

 

Les nuages surviennent comme les funambules du bégaiement de la chute.

 

 

 

Les nuages imaginent l’avalanche de solitude du ciel.

 

 

 

 

 

Les nuages apparaissent à la suite de leur extase.

 

 

 

Les nuages apparaissent pétris par l’extase de l’intact.

 

 

 

Les nuages implosent l’extase du vent.

 

 

 

 

 

Les nuages improvisent l’immortalité.

 

 

 

Les nuages improvisent le coma de l’immortalité.

 

 

 

Les nuages improvisent le coma d’immortalité de l’aujourd’hui.

 

 

 

 

 

Les nuages déshabillent le ciel avec le tohu-bohu de silence du tabou.

 

 

 

Les nuages déshabillent le ciel avec le tohu-bohu de silence de la translucidité taboue.

 

 

 

Les nuages déshabillent le ciel avec des extases de merci beaucoup.

 

 

 

 

 

Les nuages suggèrent la sagesse de l’abandon.

 

 

 

Les nuages surnagent la connivence de l’air et de l’eau.

 

 

 

Les nuages chloroforment le tonnerre de l’ainsi.

 

 

 

Les nuages lévitent les golgotha d’athéisme du gris blanc.

 

 

 

Les nuages dénudent l’amalgame de marges de l’aveuglement.

 

 

 

 

 

Les nuages amalgament les âges de la nudité. Les nuages amalgament les âges de nudité de l’amour.

 

 

 

Les nuages amalgament les nuances de l’amour. Les nuages amalgament les nuances de nudité de l’amour.

 

 

 

Les nuages chorégraphient le magma de nuances de l’amour. Les nuages chorégraphient nagent le magma de nuances de l’amour inconnu.

 

 

 

 

 

Exactement les mêmes nuages d’un instant de la préhistoire surgissent aujourd’hui à l’intérieur du ciel. Il y a une forme de répétition inconnue des nuages. Le jeu d’ascèse des nuages apparait comme le geste de contempler tranquillement l’évolution comme la ruine des civilisations humaines.

 

 

 

La contemplation des nuages donne à sentir la forme amorale de la paix.