Obscénité

 

 

 

 

 

 

 

La nudité affirme la parure du don.

 

 

 

La nudité affirme la parure de violence du don.

 

 

 

Il n’y pas de dignité de la nudité. La nudité apparait comme une monstruosité désinvolte en dehors de la dignité.

 

 

 

 

 

L’obscénité épuise l’équilibre.

 

 

 

L’obscénité affirme le geste de dénuder l’équilibre. L’obscénité affirme le geste de dénuder l’équilibre par la parure inexorable de la paralysie.

 

 

 

L’obscénité affirme la tentation de parer le visage avec l’érection du sexe.

 

 

 

Le charme de l’obscénité affirme le geste de chuter avec précision jusqu’au paradis.

 

 

 

 

 

L’obscénité révèle la coquetterie de l’innocence.

 

 

 

L’obscénité déclare la violence de désinvolture du miracle.

 

 

 

L’obscénité affirme le geste de bander par l’habitude du miracle.

 

 

 

L’obscénité déclare l’impureté inexorable de la grâce.

 

 

 

L’obscénité affirme le besoin d’impureté du calme.

 

 

 

 

 

L’obscénité affirme le don alibre de l’instinct.

 

 

 

L’obscénité déclare la parure de nécessité de l’instinct.

 

 

 

La pudeur de l’obscénité paralyse la chair par la parure de nécessité de l’instinct.

 

 

 

A l’intérieur de l’extase cosmétique de l’obscénité, la frivolité de l’instinct ouvre l’anesthésie du dos comme une fenêtre.

 

 

 

L’obscénité apparait quand le rituel devient une sensation. L’obscénité apparait quand l’anesthésie du rituel devient la sensation de l’instinct.

 

 

 

L’obscénité affirme le geste d’imaginer l’excitation de nudité du sexe. L’obscénité s’amuse à répéter l’excitation de nudité du sexe par le rituel cosmétique de l’anesthésie.

 

 

 

L’obscénité affirme la forme innommable du sexe. L’obscénité affirme la sensation du sexe comme partage de solitude innommable de l’instinct.

 

 

 

L’innocence de l’obscénité affirme l’instinct de pénétrer d’un seul geste le sexe des femmes comme le sexe de leur disparition.

 

 

 

Ce qui apparait obscène n’est pas le coït. Ce qui apparait obscène n’est pas la pensée du coït. Ce qui apparait obscène c’est l’imagination de la rencontre sexuelle. Ce qui apparait obscène c’est le geste d’imaginer la forme de la rencontre sexuelle à l’instant précis où la rencontre sexuelle a lieu.

 

 

 

Lorsqu’un corps agit sexuellement il n‘est pas toujours obscène, il n’est parfois que niaisement pornographique. Un corps ne devient obscène que s’il imagine la forme de son indécence. L’obscénité affirme le geste de savoir imaginer la forme de l’indécence comme posture de l’inexorable.

 

 

 

 

 

La pudeur sait comment rester chaste la nuit et devenir séductrice le jour. L’obscénité sait comment rester chaste le jour et devenir séductrice la nuit.

 

 

 

L’élégance de la pudeur survient quand le tigre de la chair calligraphie l’escargot du visage.  L’extase de l’obscénité survient quand l’escargot du visage dévore le tigre de la chair.

 

 

 

 

 

Le visage de l’indécence révèle un océan de cicatrices saoules.

 

 

 

L’équilibre d’obscurité de l’indécence déclare le geste d’apparaitre imaginé par les exclamations de crudité de ses mains.

 

 

 

L’existence d’un homme apparait comme un miracle d’obscénité quand les murs de sa demeure restent chastes.