Rire

 

 

 

 

 

 

 

Le rire révèle la trajectoire de crudité du ciel.

 

 

 

L’érection de désinvolture du rire bénit la chute d’absurdité du ciel.

 

 

 

L’érection d’absurdité du rire bénit la chute de désinvolture du ciel.

 

 

 

 

 

Le rire révèle l’exubérance de vertèbres de la clarté.

 

 

 

L’unicité innombrable du rire incruste l'odeur bestiale de la translucidité à l’intérieur de l’équilibre de la chute.

 

 

 

 

 

L’éclair taciturne du rire affirme le rituel de terreur du crâne.

 

 

 

La rature incroyable du rire sculpte la pandiculation de vide du crâne.

 

 

 

La lévitation de vertèbres du rire révèle l’explosion de vide du crâne.

 

 

 

 

 

Le rire handicape la galaxie du regard.

 

 

 

Le rire favorise la parole cyclopéenne du tonnerre.

 

 

 

Le rire chante l’insouciance du désordre.

 

 

 

Le rire déclare la crudité insouciante de la déraison.

 

 

 

 

 

Le rire révèle l’infirmament de la faim.

 

 

 

Le rire dévore le cerveau avec la chute de la bouche.

 

 

 

Le rire invente une forme de cannibalisme courtois. Le rire joue à dévorer l’âme de l’homme sans dévorer son corps.

 

 

 

 

 

Le rire absolu apparait comme un rire rituel. Le rire absolu apparait comme le rire de celui qui métamorphose sa moquerie en cérémonie. Le rire absolu apparait comme celui d‘un homme qui plutôt que de rire spontanément et au hasard préfère donner forme à un temps et un espace précis afin d’y déposer son rire avec solennité.

 

 

 

 

 

Le dé du rire demeure à l’intérieur de l’incendie du silence.

 

 

 

La volupté du rire révèle la virtuosité de la tragédie.

 

 

 

La virtuosité du rire révèle la volupté de la tragédie.

 

 

 

 

 

Le rire donne l’oubli de Dieu à l’illusion impeccable du sommeil.

 

 

 

Le rire donne l’oubli de Dieu à l’imminence de terreur de sommeil.

 

 

 

Le rire donne l’oubli de Dieu à l’apocalypse de calme du sommeil.

 

 

 

 

 

Le fou-rire survient comme le funambule de l’érosion.

 

 

 

A l’instant du fou-rire, le monde devient un fragment de la chair.

 

 

 

A l’instant du fou-rire, les os auscultent les oscillations du feu.

 

 

 

A l’instant du fou-rire, les os battent comme un cœur d’alcool.

 

 

 

La prolifération de noirceur du fou-rire calligraphie le tact de translucidité de la chute.

 

 

 

 

 

Le fou-rire crucifie le crâne.

 

 

 

Le fou-rire déclare une statue d’au revoir avec la crucifixion du crâne.

 

 

 

Le fou-rire déclare la crucifixion de certitude comestible du crâne.

 

 

 

 

 

Le fou-rire déclare l’insouciance de la malédiction.

 

 

 

La roue d’anesthésie du fou-rire séduit l’extase de facilité de l’instinct.

 

 

 

Le hasard du fou-rire favorise l'instinct du destin.