Ombre

 

 

 

 

 

 

 

L’ombre abasourdit l’abstraction de l’odeur.

 

 

 

L’ombre abasourdit l’odeur d’abstraction de la terreur.

 

 

 

L’ombre évoque l’hébétude de lucidité d’apparaitre debout.

 

 

 

L’ombre brode les miracles de dérision de l’orgueil.

 

 

 

L’ombre brode les miracles de comment ça va dérisoire de l’orgueil.

 

 

 

 

 

L’ombre gobe le brouhaha du temps.

 

 

 

L’ombre coagule la boucherie de l’à bientôt.

 

 

 

L’ombre ourdit la boulangerie des bégaiements.

 

 

 

 

 

L’ombre bégaie le cercueil du vide.

 

 

 

L’ombre ourdit des bouquets de crucifixion.

 

 

 

L’ombre brode le hasard inconnu du tabou.

 

 

 

 

 

L’ombre de l’invisible survient comme l’espace entre les deux yeux.

 

 

 

L’ombre de l’invisible baguenaude comme l’aile de méfiance fidèle de la blessure.

 

 

 

Le regard de l'ombre brûle le hasard selon le suicide du désir.

 

 

 

 

 

Au crépuscule, les ombres ressemblent à des batailles de paupières.

 

 

 

Plus dément encore que le désir de sauter par-dessus son ombre apparait la volonté de voler en deçà.