Habitude

 

 

 

 

 

 

 

L’habitude révèle les gestes de savoir du besoin.

 

 

 

L’habitude révèle les gestes de clarté insensée du besoin.

 

 

 

L’habitude déclare le ghetto de tohu-bohu du besoin.

 

 

 

L’habitude affirme la nébuleuse de handicaps du besoin.

 

 

 

L’habitude affirme le besoin d’innocence de la terreur.

 

 

 

 

 

L’habitude bande à blanc.

 

 

 

L’habitude révèle la forme alibre du désir.

 

 

 

L’habitude affirme l’abstraction de la sensualité.

 

 

 

L’abstraction sensuelle de l’habitude ensevelit le regard à l’intérieur de la voix.

 

 

 

 

 

L’habitude affirme la bestialité de la contemplation.

 

 

 

L’habitude révèle l’élégance animale du vide.

 

 

 

L’habitude compose la forme siamoise du vide.

 

 

 

L’habitude déclare la bestialité à vide nu.

 

 

 

L’habitude affirme la jubilation de la monotonie. L’habitude affirme la jubilation de besoins incroyables de la monotonie.

 

 

 

 

 

L’habitude affirme l’anthropophagie du hasard.

 

 

 

L’habitude affirme le tact d’anthropophagie du hasard.

 

 

 

L’habitude savoure le hurlement de langueur du hasard.

 

 

 

L’habitude révèle le cercueil d'affectation du hasard.

 

 

 

L'habitude affirme l’absurdité apocryphe du hasard.

 

 

 

 

 

L’habitude affirme le hasard du tabou.

 

 

 

L'habitude métamorphose le hasard par l’aisance du tabou.

 

 

 

 

 

L’habitude affirme la forme tacite du hasard inconnu.

 

 

 

L’habitude affirme le hasard tabou de l’inconnu.

 

 

 

 

 

L’habitude projette la bouche debout du crâne.

 

 

 

La clandestinité de l'habitude incruste le parfum de foudre du crâne.

 

 

 

L’exubérance de l’habitude provoque le tourbillon de cendres saoules du crâne.

 

 

 

La frivolité taboue de l’habitude transforme le comment ça va de l’inconnu en zéro du crâne.

 

 

 

La bombe infirme de l’habitude transforme la respiration du crâne en volcan de voix.

 

 

 

L’habitude affirme le pacte d’apparaitre crucifié par la trajectoire de joie du crâne.

 

 

 

Le besoin de sagesse de l’habitude suce le Golgotha comme un bonbon.

 

 

 

 

 

L’habitude affirme l’à bientôt de l’extase.

 

 

 

L’habitude déclare l’instinct alibre de l’extase.

 

 

 

L’habitude affirme la translucidité inexorable de l’extase.

 

 

 

L’habitude affirme la forme funambulesque de l’absolu.

 

 

 

 

 

L’habitude enterre l'équilibre.

 

 

 

L’habitude révèle la forme absurde de l’équilibre.

 

 

 

L’habitude compose le scandale de l’équilibre.

 

 

 

 

 

L’habitude effectue des tas d’ordres.

 

 

 

L’habitude berce avec des combats.

 

 

 

L’habitude compose des bulles de gouffre.

 

 

 

L’habitude compose un labyrinthe d’ailes.

 

 

 

L’habitude compose un brouillard d’éclairs.

 

 

 

 

 

L'habitude crucifie des bombes.

 

 

 

L'habitude crée des bombes afin par la suite de crucifier des bombes.

 

 

 

L’habitude bégaie la considération du zéro.

 

 

 

L’habitude déclare la bombe du calme.

 

 

 

 

 

L’habitude a besoin du miracle de l’aurore.

 

 

 

L’habitude peaufine le miracle d’obscénité du silence.

 

 

 

L’habitude donne à sentir le tact de la bêtise.

 

 

 

L’habitude affirme le comment ça va du mourir.

 

 

 

L’habitude bégaie le bonjour à blanc de l’au revoir.

 

 

 

 

 

L’habitude bégaie la vitre de savoir du sommeil.

 

 

 

L’habitude pose la chair entre le sommeil de l’espace et la lucidité du temps.

 

 

 

La règle du jeu de l’habitude révèle l’obsession d’équilibre du visage.

 

 

 

Le rire de l’habitude dort debout sur la banquise. Le rire de l’habitude dort debout au sommet de l’iceberg.

 

 

 

Le brouhaha de silence de l’habitude déclare la parabole d’anthropophagie du sommeil.

 

 

 

 

 

L’habitude exclame le sommeil du destin.

 

 

 

L’habitude cartographie le vide de terreur du destin.

 

 

 

L’habitude exclame le jaillissement de gravitation du destin.

 

 

 

La règle du jeu de l’habitude révèle l’extase de sommeil du destin.

 

 

 

 

 

La lucidité de l'habitude surgit en dehors du sens. La lucidité de l'habitude contemple chaque chose comme la forme de destruction candide d'un interdit.

 

 

 

Celui qui par habitude rituelle donne une forme semblable à chaque jour de son existence a ainsi la sensation d’apparaître mortel à l’intérieur du désordre insouciant de la terreur. A l’inverse, celui qui scrute chaque jour sa vie de façon identique à travers le souci du sens se change en homme coupable de se croire éternel.

 

 

 

L'habitude sait que la liberté est un virus de l’éternité. L’imminence de monotonie de l’habitude sait que le désir de liberté n’est rien d’autre que le divertissement d’angoisse de la mort qui souhaite nier l’ascèse d’humour du mourir.

 

 

 

 

 

L’habitude transforme les gestes en outils.

 

 

 

L’habitude transforme l’insouciance des gestes en outils du tact efficace.

 

 

 

L’habitude affirme la jubilation de perdre son cerveau parmi ses outils.

 

 

 

L’habitude ourdit les ailes d’ombre de l’utilité.

 

 

 

 

 

L’habitude révèle la fable cannibale des os.

 

 

 

L’habitude affirme la confiture d’aisance du chaos.

 

 

 

L’habitude compose une confiture affriolante de squelette et de ciel.

 

 

 

 

 

L’habitude soude l’abattoir de clins d’œil de l’oubli.

 

 

 

Le miracle de tragédie de l’habitude transforme chaque geste en parabole d’apocalypse à l’abandon.

 

 

 

 

 

L’habitude imagine le tact d’anthropophagie du fou-rire.

 

 

 

L'absurdité apocryphe de l’habitude donne le désert à manger au fou-rire de certitude du souffle.

 

 

 

 

 

Le libertinage de l'habitude compose la boîte à lettres de l’ascèse.

 

 

 

Le libertinage burlesque de l'habitude compose la boîte à lettres d’étoiles de l’ascèse.

 

 

 

Le miracle burlesque de l’habitude parabolise le sexe de féerie du hasard comme feu de futur antérieur de l’ainsi.

 

 

 

 

 

L’humour de l’habitude accomplit des sacrifices avec des morceaux de sucre et des meurtres rituels avec des bonbons.

 

 

 

Le gag d’élégance de l’habitude donne à sentir l'imminence de menthe de la monotonie.

 

 

 

L’humour de l’habitude imagine des ailes pour marcher plus lentement et des jambes pour nager comme une montagne.

 

 

 

 

 

L’habitude décapite la crucifixion du suicide.

 

 

 

L’habitude décapite la crucifixion du suicide avec le revolver recroquevillé du cœur.

 

 

 

 

 

L’habitude affirme un amalgame de dissociations.

 

 

 

L’habitude amalgame les déchirures de repos du charme.

 

 

 

L’habitude acquiesce par épidémie d’idées.

 

 

 

L’habitude adonne l’œuf de l’infirmament.

 

 

 

 

 

L’habitude révèle la forteresse du fortuit.

 

 

 

L’habitude ressemble à un général qui parvient à effectuer la revue de son armée pendant la bataille.

 

 

 

Les seuls prophètes à écouter sont ceux qui ont l’audace de prophétiser des habitudes.